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Critiques de Yves Sente (754)
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Mademoiselle J, tome 2 : Je ne me marierai ..

Mademoiselle J, tome 2 : je ne me marierai jamais par Sente et Verron aux Editions Dupuis.

Chic Oncle Paul est là! Bien installée j'ouvre grandes mes oreilles et me voilà en 1937 Juliette de Sainteloi est devenue une charmante jeune fille bientôt en âge de convoler mais fidèle à la promesse faite à Ptirou elle veut toujours devenir grand reporter .. Nous sommes à Paris 1937, L'Exposition universelle, officiellement Exposition internationale des « Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne », est l'occasion rêvée pour L'Allemagne hitlérienne et L"U.R.S.S de Staline de rivaliser et d'étaler leur puissance...

Juliette voudrait tant devenir Mademoiselle J, grand reporter.

A nouveau je me suis régalée. Une histoire bien menée, des dessins de qualité et surtout le souci du détail m'ont charmée. L'histoire est aussi l'Histoire avec un H, les dessins sont d'une justesse remarquable, tout est reconstitué dans les moindres objets, vêtements, rues .. Bravo. Une façon ludique de mettre l'histoire à la portée de tous c'est magique.

merci aux éditions Dupuis pour ce partage #MademoiselleJ #NetGalleyFrance
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Il s'appelait Ptirou nous offre la genèse du personnage de Spirou, personnage au combien emblématique de la BD franco-belge. Une genèse d'une grande originalité, qui va nous plongé dans une traversée transatlantique de la grande époque, occasion de mettre en relation les personnages principaux, Juliette, jeune fille riche et malade que son père emmène à New York et Ptirou, jeune orphelin, saltimbanque qui rêve d'un monde meilleur en Amérique. Les personnages sont attachants, bien croqués et nous offre une bonne vision de la vie à l'époque de la crise de 1929, avec les ouvriers, les traversées transatlantiques,...

Ajouté à cela un joli coup de crayon, et l'on se trouve face à une BD de très bonne facture qui va nous entrainer dans des aventures trépidantes, pour notre plus grand plaisir.

Un grand merci aux éditions Dupuis et à Netgalley pour la découverte de cette excellente BD.
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Blake et Mortimer, tome 26 : La Vallée des Im..

La deuxième partie de cette histoire de Blake et Mortimer obéit à une constante de la série parvenu à ce stade d'une histoire : Mortimer n’écoutant que son instinct a été imprudent et est désormais prisonnier. Dans cet opus, il est détenu par le général Xi-Li un seigneur de la guerre sans scrupules. A Hong-Kong, Blake en apprend un peu plus sur la légende qui a conduit Xi-Li a vouloir à tout prix récupérer un vieux texte datant du premier empereur Qin. Il part rechercher son partenaire en Chine continentale, alors que, dans son dos, Olrik, méconnaissable, cherche à s’emparer de la dernière invention de Mortimer destinée à défendre Hong-Kong : le Skylantern.



Le scénario de Yves Sente est foisonnant : il mêle l’histoire mythique du premier empereur de Chine vainqueur des sept royaumes au contexte de la toute fin des années 40. Le duo de dessinateurs donne vie avec talent à Hong-Kong sans ses buildings contemporains, à la cour impériale il y a des siècles, et même aux dragons qui peuplent les légendes chinoises.

Cette deuxième partie est celle des combats et de la ruse. Ruse qui rapproche l’ignoble M. Chou, maître d’une triade de Hong-Kong, du trésor qu’il convoite, ou Olrik du Skylantern. Combats dans la touffeur de la jungle comme dans la vallée des immortels, un lieu sacré, oublié de toutes les mémoires… Bon voyage dans l‘aventure.
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XIII, tome 25 : The XIII history

The XIII history fait écho à The XIII mystery et à The Kelly Brian story. Ce n'est pas à proprement parler une enquête de Danny Finkelstein, mais plutôt une réécriture par ses soins d'un dossier qui lui a été envoyé par XIII.

Cet album reprend et complète le second cycle de XIII, en remontant toute la généalogie de notre héros. On y retrouve à chaque période historique tous les personnages évoqués dans la série de Sente et Jigounov. Cet ouvrage est donc à conseiller aux fans et à réserver à ceux qui ont lu la série. Le découpage en chapitres est bien conçu, avec de superbes crayonnés en première page de chaque partie. Il y a plus de textes que de dessins, mais c'est une mine d'infos, donc cela ne m'a pas dérangée, au contraire. En outre, les quelques cases par page illustrent bien le texte en montrant les scènes décrites, ou au contraire suivent les aventures de Danny Finkelstein en train d'écrire le dossier dans une sorte de mise en abyme plutôt réussie.

J'ai donc beaucoup aimé cet album récapitulatif et je suis impatiente de poursuivre la lecture de ce second cycle de la série car il reste encore beaucoup de pistes et d'histoires en suspens.
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La Vengeance du Comte Skarbek, tome 1 : Les..

C'est grâce à JunoR que j'ai découvert La Vengeance du Comte Skarbek. Merci beaucoup JunoR, sans toi je serais passée à côté de ce petit bijou.



L'histoire est passionnante et magnifiquement écrite. Ce récit de vengeance m'a fait penser au Comte de Monte-Cristo avec des peintures pour motif de trahison. Je suis impatiente de lire le tome 2 pour savoir si le Comte obtiendra réparation.



Outre la « petite » histoire du Comte, Yves Sente s'intéresse à la plus grande et nous fait parcourir la Pologne au temps des guerres Napoléoniennes. On sent que l'auteur a fait quelques recherches sur le sujet ce qui est toujours appréciable.



Le scénario est donc très solide et recherché. Et il y a une touche d'érotisme qui devrait plaire à plus d'un ;-)



Enfin, le dessin est de toute beauté. Grzegorz Rosinski ne se moque pas de nous : chaque case est un petit tableau de toute beauté. Je vais me pencher de plus près sur le travail de l'artiste parce que là j'ai un immense coup de foudre.



À suivre !
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Voici le prologue de l''histoire de Spirou, contée avec un rare talent par Yves Sente.

Cet album aussi captivant que touchant, rend hommage au papa de Spirou, Robert Velter, qui fut steward sur les paquebots transatlantiques, et à ces mousses aux uniformes rouges... le récit n'en oublie pas pour autant les mécaniciens et chauffeurs de la soute in dispensables à la marche du bateau.

L'aventure prend la mer et le gros temps, sur fond de crise de 1929.

La traversée risque d'être agitée et menacée.

Astucieusement, c'est l' oncle Paul qui narre l'aventure de Ptirou l' orphelin qui devint groom sur le paquebot Ile de France...

L' oncle Paul narrait chaque semaine dans l'hebdomadaire Spirou, les histoires vraies du passé pour l' édification des jeunes lecteurs.

Le dessin est vif et bien enlevé, avec -entre autre- une bagarre d'anthologie entre Ptirou et Tignace qui n'est pas sans rappeler certain combat de boxe entre Spirou et Poildur.



À lire sans retenue, donc.



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Blake et Mortimer, Tome 16 : Les Sarcophage..

Edgard-Pierre Jacobs nous avait présenté Blake et mortimer, déjà amis et très vite dans le feu de l'action d'une troisième guerre mondiale... pareil pour Olrik, dont le lecteur ne connaissait rien, sinon qu'il était un "renégat" au service du tyran régnant sur l' Empire jaune.



Les aventures de nos deux héros "so british" se sont succèdées, sans que l'on apprenne rien de nouveau sur leur histoire antérieure, et sur l'éclipse, après la Marque Jaune, du brave Nazir.



Jacobs disparu et les aventures de Blake et Mortimer repartant avec de nouveaux scénaristes, c'était la bonne occasion pour ouvrir quelques fenêtres sur le passé lointain des deux héros!

L'habilité du diptyque des Sarcophages du Sixième continent, est de relier la vie antérieure de Philip Mortimer (et sa rencontre avec Francis Blake) avec le présent d'une exposition universelle menacée....Et de retrouver le brave Nazir dans un rôle à la mesure de ses qualités!



Le récit prend son temps pour démarrer, qui nous présente Blake et Mortimer, au temps de l' Inde sous l'arrogante domination anglaise.



Une histoire passionnante autant que séduisante, donc, qui donne aux héros créés par Jacobs une certaine épaisseur réaliste.
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Blake et Mortimer, tome 14 : La machination..

Le Blake et Mortimer de la guerre froide!

Atmosphère à la John Le Carré, garantie.

Entre nostalgiques du stalinisme et renégat au service des soviétiques, l'ambiance du livre est anxiogène au possible.

Sente et Julliard continuent l'œuvre de féminisation de la série, avec l'entrée en scène d'une ravissante chercheuse aussi blonde que russe.

Un bon opus de la saga, donc.
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Thorgal, tome 34 : Kah-Aniel

Thorgal...

(gros soupir)



Thorgal est de loin ma bande dessinée préférée mais depuis quelques temps, je décroche. Et j'ai bien peur que ce dernier album n'arrange rien : peu d'action, beaucoup de personnages, une intrigue compliquée, un héros qui continue à subir....

Certes le dessin reste beau mais l'histoire me fait beaucoup moins rêver qu'avant.

J'avais trouvé l'idée des Mondes de Thorgal intéressante, d'autant plus que Louve et Kriss de Valnor sont des personnages que j'aime beaucoup mais là aussi je suis déçue. A vrai dire, je ne m'y retrouve plus. La série deviendrait elle un pur produit commercial ? Certains sujets abordés comme l'homosexualité ou l'adultère sont-ils là pour " attirer le chaland " ?

Peut-être cela conviendra à un certain public, mais pour moi, la magie n'opère plus...et là, je pousse encore un gros soupir de regret.

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XIII, tome 21 : L'appât

Sans grande surprise, ce vingt-et-unième tome des aventures de XIII prolonge l'intrigue initiée un peu plus tôt : la suite au prochain numéro (et puis sinon, dans le suivant à moins que cela ne soit pour le tome d'après...).

Le plus célèbre amnésique de la bédésphère va devoir quitter les Etats-Unis et la France afin de sauver Jones qui se retrouve - par sa faute - une nouvelle fois dans de sales draps. Cet air de déjà-vu est latent tout au long de l'ouvrage et les auteurs se plaisent à reproduire certaines schémas et certaines situations bien connus des lecteurs de Jean Van Hamme (XIII mais aussi et surtout Wayne Shelton). Le tout reste cependant efficace et sympathique (en partie grâce au plaisir que tout fan éprouve à retrouver des héros laissés de côté depuis trop longtemps). L'univers graphique est également plutôt intéressant, accordant une nouvelle jeunesse à la série.

L'engouement scénaristique pour la supra théorie conspirationniste renforcera le lecteur pris d'une inquiétude légitime et ...grandissante. Et cela, sans oublier les interrogations et clins d’œil qui sentent légèrement le soufre commercial...
Lien : http://kriticon.over-blog.com/
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Blake et Mortimer, tome 25 : La Vallée des Im..

il y a quelque chose de foncièrement « adulte » qui m’avait rebuté plus jeune dans les aventures de Black et Mortimer. C’était peut-être dû à la complexité du scénario entremélant souvent les intrigues et les opposants. La clarté d’un ennemi unique n’existait pas toujours. La froideur aussi des personnages, explicable par leur appartenance à l’Empire britannique et leur rang, n’attirait pas mon empathie.

Puis avec l’âge, ma vision de l’oeuvre de Jacobs a changé.

Aussi ce premier opus de « La vallée des immortels » ne m’interroge pas sur la constatation qu’il ne soit plus le travail du créateur du couple mythique. Je ne vois que le fait qu’il est étonnant à plusieurs titres par la complexité et l’intelligence des actions et parfois leur violence et par la qualité des dessins, décors et de sa mise en couleur.

Il boucle parfaitement sur le suspens d’une action que je m’empresse de découvrir dans le second volet.
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Omula et Rema, tome 1 : La fin d'un monde

Wouch !

Tout d'abord, merci à Babelio Masse Critique et les Éditions Rue de Sèvres pour l'envoi de cette BD.



Si j'ai tant tardé pour poster mon avis, c'est que je l'ai reçu juste avant de partir en congés, et je ne l'ai pas amenée avec moi... Je voulais prendre le temps.

Qu'au final je n'ai pas pris tant que cela, mdr ! Parce que je l'ai lue d'une traite !



Pourquoi ?

Parce que l'alternance entre ce qu'il se passe sur Ertha et dans le vaisseau d'Omula est très bien tissée.

Parce que les personnages sont sympathiques - pour les sympathiques, évidemment - et qu'ils sont tous plutôt bien brossés, dans l'ensemble, même si un brin manichéens.

Parce que le pitch de la "Destinée" est tellement surprenant, aussi, scénario vraiment prenant (tout le long de ce tome on se demande où ça va, pour comprendre dans les deux dernières pages !)...

Et enfin parce que le dessin, au trait net et précis, me plaît énormément, que ce soit sur les personnages ou les paysages, et ils sont magnifiquement colorisés.



Bon, le tome 2, quand est-ce prévu pour, maintenant ?

Je suis impatience !!! :)))
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Pour les fans de Spirou, la question a au moins dû se poser une fois : mais comment l’idée du personnage est-elle née ? Avec cette BD, on remonte aux origines avec l’histoire que l’oncle Paul raconte à ses neveux et nièces, un soir de noël 1959.



Les planches débutent donc en noir et blanc et l’immersion se fait instantanément ! On redevient un enfant, le temps de découvrir cette belle histoire qui donne vie à un personnage emblématique de toutes les générations.



On s’immerge facilement entre les bulles, aux côtés de personnages attachants et drôlement bien construits, au rythme d’une aventure dense. Les dessins de Laurent Verron sont magnifiques et le scénario est digne de notre Spirou habituel. Pas une fois, on ne doute de la vérité, on se plaît à croire que l’histoire est vraie, tellement les éléments s’imbriquent.



Quant à la fin, elle donne encore plus de crédibilité à l’ensemble, en basculant sur la création du personnage de Spirou. Mais pas seulement, car c’est aussi la naissance de Mademoiselle J… Que je vais me faire un plaisir de découvrir très rapidement, dans le second volet.



Que l’on aime ou non Spirou, cette BD est à découvrir pour le plaisir qu’elle donne et rien que ça cela vaut son pesant d’or, avec la découverte de la crise 1929, et en filigrane le parti nazi…
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Blake et Mortimer, Tome 21 : le Serment des..

Se glisser dans les pantoufles d’un autre n’est jamais aisé car on a beau copier son trait, reprendre ses personnages, les connaître sur le bout des doigts, on n’est jamais dans la tête du père (ou mère) littéraire.



Pourtant, même si j’ai déjà vu mieux dans les dessinateurs qui ont repris la mise en image de nos deux compères, au moins, le scénario n’est pas bâclé et l’enquête est tout ce qu’il y a de plus terre à terre, sans élément fantastique, de SF ni d’Olrik (enfin des vacances).



Une enquête que n’aurait pas renié la Reine du Crime tant les atmosphères présentes dans ces pages sentent celles de ses romans.



Blake et Mortimer n’utiliseront jamais de smartphones et leur environnement restera à jamais figé dans les années 50, avec un petit air vieillot qui leur va comme un gant car c’est leur identité propre.



L’enquête est remplie de mystère car le lecteur a du mal à voir le rapport entre le vol de la valise d’un certain Thomas Edward Lawrence (en 1919) et les vols, 35 ans plus tard, à l’Ashmolean Museum, de pièces qui ne sont pas les plus rares, ni les plus chères.



Ajoutons une touche de mystère avec des silhouettes toutes vêtues de blanc, leur donnant des airs des fantômes, des lords qui meurent d’accidents qui n’en sont pas, un secret qu’ils sont les seuls à connaître et un Mortimer qui joue aux naïfs tandis qu’un Blake lui demande de se taire alors qu’il commençait à lui donnait un info importante.



Le scénariste nous sème des indices un peu partout, à nous de les prendre en compte ou pas, de les considérer comme importants ou comme étant de faux indices placés là pour faire accuser un autre…



J’avais capté assez vite qui était responsable des vols et il fallait être un anglais un peu trop confiant pour ne pas se rendre compte que cette personne jouait double jeu. Malgré tout, je n’avais pas tout trouvé et une partie des faits étaient inconnus de moi et sans l’intervention de Blake, je n’aurais jamais trouvé le pourquoi du comment.



Dans la neige froide et glacée, nos deux amis vont tenter de résoudre cette énigme et de trouver le ou les coupable(s) des crimes immondes, des vols bizarres et d’enfin savoir quel est ce foutu serment des 5 lords !



Sans révolutionner le polar, cette aventure se laisse lire avec plaisir, en prenant son temps pour regarder toutes les cases car malgré le fait que je sois moins fan de ce dessinateur (j’aimais mieux ceux de Ted Benoît), les décors foisonnent de détails et les paysages anglais, que ce soient ceux de la ville ou de la campagne, sont toujours un plaisir pour les yeux.



On ne révolutionne rien, mais dans les explications de Blake, à la fin, on se prend tout de même une douche froide avec un événement survenu durant sa jeunesse. La boucle est bouclée.



Un bon album qui est plus à réserver au nostalgiques de l’univers de Blake et Mortimer qui aiment lorsque l’action va à son aise, même si je soupçonne une injection d’EPO dans le dernier quart de l’aventure afin de clore cet album en 64 pages et non en 80…



Je ne l’avais jamais lu mais ce Mois Anglais était l’occasion idéale pour ressortir quelques albums de cette série et par la même occasion, d’en découvrir un jamais lu.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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XIII, tome 26 : 2 132 mètres

Dans cet album, Jason Mac Lane est infiltré au sein de la Fondation Mayflower, où l’on souhaite exploiter son talent de sniper longue distance, d'où le titre.

Bien que l’album soit plein de rebondissements et mené tambour battant, l’histoire n’avance guère et on reste sur notre faim (notamment on croise à peine Jones et Carrington).

Sans parler du coup de théâtre final qui nous laisse espérer que le prochain album sorte vite !

En tout cas, ce tome n’est pas compréhensible par quelqu’un qui ne maîtriserait pas bien le reste de la série, un petit rappel au début n’aurait pas été de trop vu le temps qui s’est écoulé depuis le tome précédent.
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Blake et Mortimer, tome 25 : La Vallée des Im..

Quitte à passer pour un pisse-froid j'avoue n'avoir que moyennement apprécié cet épisode pour différentes raisons.

L'histoire d'Yves Sente n'est pas plus mal qu'une autre et tient, certainement, la route bien que je trouve le scénario très bavard, certes on retrouve les personnages de Edgar P. Jacobs, Olrik bien sûr mais aussi Basam-Damdu et des clins d'oeil à Hergé avec son "Lotus bleu" et même le père Odilon et son fameux couvre chef mais le tout est à mes yeux vraiment fouillis. C'est d'autant plus dommage que l'idée était bonne de relier ou de revenir sur l'Espadon et la fin de la troisième guerre mondiale.



L'intrigue se passe, également, à Hong Kong où Blake est envoyé pour y assurer la protection de la colonie, tandis que Mortimer, également à Hong Kong, doit remettre un objet, transporté depuis Londres, à un certain Docteur Sun-Yi-Sun, lequel objet est on ne peut plus convoité, notamment, par Xi-Li qui espère bien devenir le prochain maître de la Chine.



Je reproche l'illisibilité, pour ce qui me concerne, due au nombre trop important de vignettes par page : entre 12 et 14, alors qu'à titre de comparaison "Le bâton de Plutarque" n'en a que 10 ce qui apporte plus de confort de lecture, en plus les bandeaux (trop nombreux) ont des fonds de couleurs différentes, ce qui gêne le dessin sombre (de nuit) par exemple. Ajouter à cela des bulles en veux-tu, en voilà et on aura compris qu'il reste peu de place à un trait correctement appréciable. Certaines vignettes sont tellement petites que l'on reconnait à peine les personnages qui sont, quelquefois, difformes ou amincis, bref c'est difficile.

Je ne dénigre pas les dessinateurs dont le crayon reste superbe en cas de vignette de bonne taille, voir, entre autres, les scènes de batailles aériennes ainsi que les pages 10, 11, 34 et 44 où le dessin prend sa pleine mesure c'est, quand même, maigre pour 53 pages (oui, oui 56 vendues mais la BD commence à la page 3, c'est toujours ça de pris!).

On me dit qu'il existe une version bibliophile beaucoup plus aérée, fichtre à quel prix? Celle que j'ai lue n'est déjà pas donnée...


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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XIII, tome 25 : The XIII history

Pour la deuxième fois en moins d’un an, les éditions Dargaud publient un ouvrage consacré à l’univers de XIII. Cette fois-ci, il s’agit moins d’une nouvelle enquête de Danny Finkelstein que le compte-rendu de son travail après avoir récupéré un mystérieux envoi de XIII, qui donnent des éclaircissements sur ses dernières découvertes.



Concrètement, il ne s’agit pas d’un résumé de ses dernières aventures mais bien d’un complément des révélations en lien avec la Fondation Mayflower. L’ouvrage prend la forme d’une compilation chronologique de personnages ayant pour point de départ un templier et comme point d’arrivée notre célèbre XIII, en balayant plusieurs périodes historiques chargées… De nombreuses surprises et clins d’œil seront au rendez-vous.



Le texte prend mal de place, tout en laissant de l’espace pour des cases qui seront remplies de deux manières très différentes et dont l’agencement est aussi original que bien pensé. Certains passages illustrent des séquences dont il est question dans le texte et les autres reviennent sur les aventures de Danny.



Tout cela se laisse lire agréablement, d’autant que le découpage en chapitres est bien pensé. Il l’est d'autant plus qu’il laisse de la place pour des crayonnés de toute beauté.



Contrairement à la mauvaise surprise que représentait la Deuxième partie de l’enquête XIII Mystery, voici un album réussi et qui devra plaire aux adeptes (du moins, ceux qui se sentent à l’aise avec la nouvelle orientation de la série qui est ici au cœur du sujet).
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Un Blake & Mortimer "canada dry" : ça ressemble, ça a le goût, mais ça n'est pas véritablement un Blake & Mortimer.



Ainsi, s'il est toujours plaisant de retrouver les codes du genre, héros récurrents (Blake, Mortimer, Olric, Sharkey...), références historiques fouillées, voyages incessants, l'ensemble ne fonctionne pas. Cette course poursuite contre le temps entre Londres et Venise sur les traces de Skakespaere s'essouffle très rapidement et ne parvient jamais à décoller, par la faute d'un scénario - dû à Yves Sente ce coup-ci - trop faible.



Dommage, car le trait d'André Julliard était plutôt réussi !
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La vengeance du comte Skarbek, Tome 2 : Un ..

Un tome 2 impressionnant , plein de rebondissements et d'évenements auxquels on ne s'attend pas. Une BD réellement digne des meilleurs policiers: Le suspens est là et surtout les situations inattendues.



Le graphisme faisant penser à de la peinture est vraiment ce qui donne du cachet a cette Bd traitant d'art.



Une bonne bd pour ceux qui aime l'histoire et l'art
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Blake et Mortimer, tome 23 : Le bâton de Plut..

C’est avec un plaisir non dissimulé que j’achète à chaque fois le dernier album de Blake & Mortimer, dès le jour de sa sortie. Il me faut au moins la soirée et une partie du lendemain pour le lire deux fois, une première pour l’histoire et une seconde pour le dessin et encore l’histoire. Ceci fait, je peux m’en faire un avis sérieux. C’est souvent un avis positif, quelquefois moyen et de rares fois - heureusement - un avis négatif.

Cette fois-ci, je le dis tout net, je me suis vraiment régalé. La satisfaction de retrouver mes deux héros dans une aventure servant de prologue au Secret de l’Espadon, se double de celle d’assister enfin à la rencontre de leur meilleur ennemi, Olrik, dont les puristes auront reconnu le visage en lieu et place de mon portrait, en hommage à Jacobs qui avait dessiné le colonel en se regardant dans un miroir.



Aujourd’hui, aux commandes de ce onzième album des nouvelles aventures de B&M, nous retrouvons le tandem le plus prolifique, Yves Sente au scénario et André Juillard au dessin. Leur collaboration ayant donné la très bonne “Machination Voronov” et l’excellent ”Serment des cinq Lords”, on n’en attendait pas moins de ce ”Bâton de Plutarque”, alors que leurs partitions dans “Les Sarcophages du 6e Continent” ou le “Sanctuaire du Gondwana” étaient plutôt en demi-teinte.



L’aventure débute en pleine guerre mondiale (1944) alors qu’une grave menace pèse sur le gouvernement britannique, en pleine préparation du futur débarquement, et que tous les services d’espionnage et de contre-espionnage rivalisent d’ingéniosité pour intoxiquer les services secrets nazis. C’est après un coup d’éclat aérien que Francis Blake va réintégrer le MI6 (qu’il avait quitté au cœur des années 30 - cf. Les 5 Lords), et ainsi retrouver dans une base secrète un scientifique qu’il avait rencontré dans sa jeunesse à Simla en Inde (cf. Les Sarcophages), et qui n’est autre que son ami Philip Mortimer. Dès lors les deux compères vont devoir travailler de concert et naviguer dans les eaux troubles de l’espionnage et faire la connaissance de deux curieux personnages : un asiatique à la personnalité ambigüe et un arrogant colonel, portant monocle et fume-cigarette, vous l’avez bien sûr reconnu !

Si la mission première de B&M est d’aider à la fin de la deuxième guerre mondiale au plus vite, il apparaît qu’ils vont devoir œuvrer sérieusement afin de se préparer rapidement à un troisième conflit qui se profile comme étant plus terrible encore que les précédents.



Grâce à Yves Sente le rythme du scénario est très soutenu, la documentation bien entendu extrêmement sérieuse, et comme toujours avec Juillard, le dessin irréprochable, soutenu sur ce plan par une mise en couleurs et un encrage des décors excellents. Une multitude des détails permet d’ancrer avec finesse cet album dans l’œuvre de Jacobs et c’est un bel hommage que les auteurs rendent au maître, qui n’aurait sans doute pas renié une telle aventure.

Je pense également que tous les amateurs de cette série seront ravis de découvrir ce nouvel album et que comme moi ils auront envie d’enchaîner avec une nouvelle lecture du Secret de l’Espadon. Si j’en avais la possibilité, je mettrais sans problème 4,5 étoiles sur les 5 proposées par la notation de Babelio.

Bonne lecture à tous !
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