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Citations de Åke Edwardson (178)


Winter hocha à nouveau la tête . Il avait souvent vu des journalistes hocher la tête pour encourager les victimes de leurs interviews , ces hommes politiques et autres personnalités qui débitent tellement de merde que les étrons leur sortent de la bouche en direct , ce qui n'empêchait pas les journalistes de continuer à hocher gentiment la tête .
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" Je crois qu'il existe des gens mauvais , dit-il en croisant le regard de Winter . C'est toujours l'oeuvre des hommes . Le mal n'est pas un être qui plane au-dessus de nous et plante soudain ses griffes .
- Tu crois donc au gène de l'assassin?
- Un bon environnement et une éducation pleine d'amour peuvent maintenir ce gène en échec ."
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- Etre en vie , ce n'est qu'être en vacances de la mort,
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Je peux vous donner une définition de la terreur . C'est le fait de punir quelqu'un pour quelque chose que ce dernier n'a pas fait .
- Ça sonne bien mais c'est faux .
- Pourquoi?
- Tout le monde a toujours fait quelque chose . Tout le monde est coupable de quelque chose .
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Il se réchauffait dans le bain avec deux doigts de Glenfarclas Cask Strength sur le bord de la baignoire , soixante degrés , la boisson préférée du diable .
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Se séparer les meilleurs amis du monde. Une règle à toujours respecter, le dernier instant viendra.
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"Il y avait un panneau à l'entrée de la grand place de Ranneberg, le centre économique du quartier. Winter apercevait une pizzeria qui ouvrait sur la place par une large baie vitrée. Il se gara en face du complexe sportif. En sortant du parking, il déchiffra le panneau : «Nous aimons la banlieue»
Peut-être était-ce le Service du logement social qui l'avait fait poser. Ils percevaient les loyers. À moins qu'il ne s'agisse de la commune, ou d'une autre institution publique... Tout le monde aime la banlieue, pourvu qu'elle reste la banlieue, songea-t-il. Pourvu que les banlieusards n'en bougent pas. On appréciait moins leurs sorties dans le centre-ville. À Vasaplats. Du coup les bourgeois déménageaient... vers le sud, les banlieues sud. Encore plus au sud. C'était plus propre, plus beau, plus blanc. Pourtant à Ranneberg aussi, c'était beau et blanc. Le Service du logement social avait décidé qu'il n'y aurait pas plus de trois familles immigrées par bâtiment. Dommage qu'on n'y ait pas pensé avant, c'était ça la clé de l'intégration." (p. 90)


"Dans de nombreuses familles immigrées, les parents ne pouvaient rien contrôler. Ils n'avaient aucun contact avec le monde environnant, ne pratiquaient pas la langue, n'avaient aucun repère en dehors de la maison. Ils avaient peur. Les enfants sortaient dehors, dans ce monde étranger, effrayant. Les enfants, eux, faisaient d'incessants allers-retours entre ces deux mondes. Ils passaient la frontière cent fois dans la journée. Parfois ils ne rentraient pas à la maison." (page 173)
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Tous étaient victimes, chacun à sa façon. Les jeunes manifestants, ceux qui jetaient des pierres et se battaient. Ceux qui se tenaient sur le côté. Ceux qui voulaient seulement parler et peut-être défiler pour défendre leurs droits. Mais aussi les policiers, les durs, les mous, ceux qui avaient peur, les déments, les psychopathes du muscles, les fascistes, les socialistes, les modérés de droite. Les pacifistes. Les commandos de choc. Tous victimes. Certains avaient pleuré comme des enfants.
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Il n’était pas fatigué, ni amer, ni cynique ou désabusé, ou alors, un peu, mais presque pas.
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Dans ce pays, les hommes qui portent des costumes coûteux ne suent pas.
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On n’a pas pitié des bêtes dans ce pays. Les bêtes n’ont pas d’âme, dit-on ici. Les êtres dépourvus d’âme, on peut les tuer sans rien ressentir. Les hommes sont sacrés. C’est un mensonge, voilà ce qu’il a appris.
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C’est à la fin de l’heure du loup que l’attaque a eu lieu. C’est toujours là qu’on attaque. Quand l’heure est passée, qu’on est le plus vulnérable.
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C’est la peur qu’on n’oublie jamais.L’excitation est plus grande que la peur. Pas d’excitation sans peur.
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Crépuscule. La dernière lumière filtrant à travers les stores découpait son visage en lamelles bleues.
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C'est peut-être ce qu'on a de plus précieux dans ce boulôt. L'instinct. L'intuition. La faculté de percevoir les sous-titres. Sur le moment, ou plus tard.
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Bientôt je penserai que ça s'est produit de la même manière, et alors, j'irai m'asseoir un moment dans le mess, je dessinerai des cercles dans le café répandu sur la table. Juste histoire de me calmer. Ca va être une enquête bizarre.
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La mer avait un mouvement lent, il suivit le dernier épanchement d'une vague vers le large et vit la glace qui cherchait à mordre l'eau vivante.
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Les fausses pistes sont faites pour etre suivies jusqu'au moment où elles se révèlent être des impasses.
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Elle aperçut le tram numéro trois glisser jusqu'à l'arrêt et monta, sans réfléchir. Quand on parle dans un portable, les jambes avancent toutes seules. On se retrouve subitement quelque part sans savoir comment ni pourquoi.
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Règle numéro un, ne jamais se retrouver au mauvais endroit, ça valait pour tout le monde. Mais plutôt au bon endroit, avec la bonne personne, au bon moment.
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