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Citations de Åke Edwardson (178)


Etre en vie, ce n'est qu'être en vacances de la mort (...)
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(...) Il y a une différence entre la réalité et ce que nous en voyons.
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On porte en soi tous les âges de sa vie (...)
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Winter rentrait chez lui, il serait seul mais, au fond, un homme aux fourneaux n'est jamais seul. Il boirait un verre de whisky, mais seulement un, tout en frottant l'agneau avec des fines herbes et de l'ail. Un homme avec un verre de whisky près de lui n'est jamais seul non plus.
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Il se cachent depuis des années pour échapper à la charité suédoise (...) Celle qui consiste à les aider à regagner leur pays.
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Christer Borge avait attendu près de cinq heures avant d’appeler la police. […] Après vingt-quatre heures sans aucune nouvelle d’Ellen, la brigade criminelle avait pris le relais. […] Le jeune Erik Winter s’était vu confier l’affaire. […] Christer n’avait pas accueilli son arrivée avec beaucoup d’enthousiasme. Il s’était montré nerveux, mais Winter n’avait pas compris à quoi cela pouvait tenir. Il fallait des années d’interrogatoire pour acquérir une telle pénétration de l’âme humaine. On n’apprenait pas ça à l’École de police. Il n’y avait qu’à attendre que les années passent, le plus activement possible, poser les mêmes questions encore et encore, déchiffrer les visages, écouter les paroles tout en essayant de comprendre leur sens caché. Déjà à ses débuts en 1987, Winter savait que les spécialistes de littérature parlaient d’hypotexte, et ce terme pouvait également s’appliquer aux interrogatoires de police : il pouvait y avoir un abîme entre ce qui était dit et ce qui était gardé secret.
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Halders tourna à la hauteur de la baignade d'Askim. Ils dépassèrent le parking vide qui ressemblait à un terrain d'aviation abandonné. La mer grondait par delà les bâtiments endommagés. Ses parents l'amenaient ici, petite, quand il faisait beau temps. Je n'étais pas revenue depuis ... vingt ans? Elle vit le vieux bassin craquelé. Rien de plus désolé qu'une piscine abandonnée. Un pays commence à reculer quand on ne répare plus. Comme dans les pays africains en voie de développement. Exemple, le Burkina Faso, mon second pays. Les piscines des hôtels de Ouagadougou n'existent plus.
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Le commissaire Bertil Ringmar répondit. Il n'était plus qu'à quelques années de la retraite maintenant. Pour Winter, il avait joué le rôle d'un père ou d'un mentor.
- Salut, Bertil.
- T'es pas en congé aujourd'hui?
- Je pensais l'être.
- Qu'est ce qui s'est passé?
- Un cadavre s'est échoué sur la plage.
- Quelle plage?
- Tu ne demandes pas d'abord quel cadavre?
- Une connaissance?
- Non.
- Où est-tu?
- Sur ma plage privée. Avec la famille. Elsa et moi, nous faisions des ricochets et et elle a vu flotter quelque chose sur la baie.
- Merde alors!
- Il est arrivé à mes pieds. Je crains un meurtre. Des plaies suspectes sur la gorge.
- Pas moyen d'avoir la paix où que ce soit, soupira Ringmar.
- Non.
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Winter se leva, décrivit un cercle dans le séjour. L'écran de l'ordinateur, sur la table derrière lui, se reflétait dans les fenêtres comme un carreau de lumière liquide.


Il avait écrit un nouveau scénario, s'était levé au moment où l'atroce récit approchait de sa fin. Coltrane jouait it"s easy to remember. Tu parles, pensa Winter tandis que le court morceau planait librement dans la pièce. 1966. Coltrane l'avait enregistré cette année-là. Winter avait six ans.


Il laissa le disque se finir et mit Charlie Haden et Pat Metheny, la sensation planante intacte. C'était une musique pour les souvenir - même du genre de ceux qui le faisaient marcher ainsi en cercle.


Il se rassit devant son texte et le fit défiler à l'écran. Il coupa un paragraphe, le colla trois pages plus loin. Voilà, inséré dans l'épilogue. Il continua de travailler la fin de son récit.


Il plongea vers ce qu'il aurait préféré ne jamais atteindre. Ses pensées étaient maintenant en place dans le bar de Johan Bolger. Wikingsson était assi au comptoir. Pourquoi ? Winter avait tenté d'éliminer le len entre eux, Bolger et Wikingsson, sans y parvenir.


Il s'obligea à penser à Bolger. Il le connaissait sans le connaître. Il avait impliqué Bolger dans cette affaire, comme un… consulltant. N'est-ce pas ? Il s'était tourné vers son camarade.


Il devait changer d'angle d'approche, faire usage de sa faculté analytique. A supposer qu'elle existe encor.


Pourquoi Bolger avait-il parlé d'un magasin de disque à Brixton, qui aurait existé depuis longtemps… alors qu'en réalité ce magasin venait d'ouvrir ? Winter avait vérifié ce point. Bolger affirmait ne pas avoir mis les pieds à Londres depuis des années. Il l'avait répété à plusieurs reprises.
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– Ça aussi, ça me fait peur. J’ai peur de tout, je ne sais pas ce qui m’arrive.
– Tu es humain. Ein Mensch.
– Je ne l’étais pas, avant ?
– Si, mais autrement.
– Comment ?
– Tu sais bien, non ?
– C’est mon... congé, dit-il, ces deux ans.Ça m’a rendu humain, mais de la mauvaise façon.
– Tu racontes des conneries.
– La mauvaise personne pour le mauvais boulot.
– Dans ce cas, plutôt la mauvaise personne pour le bon boulot, rectifia-t-elle.
– Ou la bonne personne pour le mauvais boulot.
– Peut-être que tu ne devrais ne pas travailler du tout, suggéra-t-elle.
– Juste ce dernier boulot. Et encore un dernier. »
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Tout le monde a le droit d’être un peu à plat. Il y a trop de gens satisfaits qui vous narguent avec leur bonheur à tout faire.
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C’était facile de se cacher dans une grande ville comme Göteborg. Et Ringmar n’avait pas lancé de mandat de recherche après ce fils qui n’avait pas donné de nouvelles depuis bientôt un an. Qui ne voulait pas qu’on le trouve. Au moins savait-il, par Moa, que le gamin était en vie.
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Les spéculations devaient maintenant être suivies de questions, d’autres questions encore, de promenades dans les rues, dans les escaliers, de nouvelles auditions et de conversations téléphoniques, de lectures, suivies de nouvelles lectures, suivies d’examens et de nouveaux examens.
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On ne peut pas arrêter un homme qui lit son journal dans sa bagnole ou se tient planqué sous un arbre à l’entrée d’un square. Ce n’est pas un crime chez nous.
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C’est l’époque qui veut ça, songea Ringmar, et ce n’est pas plus mal. Dans mon jeune temps, on était toujours furieux contre quelque chose ou quelqu’un. Des révoltés.
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S’il dessinait une voiture, elle était à l’intérieur. Un cheval, elle le montait. Un petit enfant, elle le tenait par la main. Ils marchaient sur une pelouse parsemée de fleurs rouges et jaunes.
Il dessinait un champ. Et la mer après le champ.
Le soir, il faisait le lit pour sa maman. Il avait une petite banquette dans sa chambre, alors il mettait une couverture et un oreiller. Si elle revenait, elle pouvait dormir là. S’allonger directement, sans faire le lit, pas de problème.
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Winter l'avait souvent vu : les proches de victimes de meurtres n'avait nulle part où se tourner, puisque le présent était fichu, le passé dévasté et l'avenir désespéré. Le temps ne cicatrisait rien du tout. Jamais.
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- D'accord, dit-elle. Quelle couleur ?
- Blanche.
- Il n'y a pas de pierres blanches, papa.
- Il y a d'autres plages. Il faut chercher partout.
- Comme toi, dit-elle. Tu l'as trouvé, ce méchant bonhomme ?
- Il y en a toujours d'autres, ma grande.
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Winter s'assit dans un fauteuil en cuir. Ça sentait l'argent dans cette pièce. Ça ne servait à rien à l'homme qu'il avait en face de lui. L'argent ne servait jamais à rien. Si les gens savaient ça, les casinos fermeraient, les loteries. Les criminels deviendraient gentils.
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- Qu'est-ce qui n'est PAS absurde, Fredrik ?
- Un café avec une brioche.
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