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Critiques de Émilie Chevallier Moreux (219)
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Monstresse(s)

Monstrueusement regrettable, une mise en scène (voire même en abîme) de l’anthologie Monstresse(s) par une introduction de la directrice d’édition Noir d’Absinthe, Emilie Chevallier, ou une présentation des différents auteurs (qui m’étaient totalement inconnus) auraient donné une profondeur à cet ouvrage de la collection l’Antre de la folie ; les interviews des auteurs retranscrites sur le site internet de l’éditeur auraient donné un complément d’âme aux douze nouvelles (fantastiques – SF – anticipation) de ce recueil et à leurs monstresses.

Les idées ne sont pas neuves, elles existent malheureusement depuis l’aube des temps , mais cette absence d’originalité est comblée par une monstruosité glaçante et dérangeante puisée, parfois dans la résilience face à la domination masculine et matriarcale, surtout dans les tréfonds de l’intimité féminine. Ce sont ces dernières nouvelles qui révèlent des Monstresse(s) dans leur pleine et entière nature féminine, du creux de leur rein et de leur sein jusqu’au bout des griffes, dans l’antre de leur folie, qui auront fait vibrer ma corde sensible (de femme et de mère). Les récits abordés sous le prisme de moments ou d’expériences traumatisantes liés à la désastreuse condition de la femme m’auront laissé impassible tant cette perspective m’a semblé totalement hors de propos. L’abomination brute et absolue, est inhumaine, pure folie, perd cette raison qui n’a pas lieu d’être dans une tentative de justification, quelle qu’elle soit.

C’est mauvais genre. Cela pourrait être révélateur d’une certaine monstruosité, si ce n’était un sentiment – en définitive – d’incompréhension face à une prise de position féministe palpable mais non clairement établie. Monstresse(s) m’aurait un peu plus affecté si la monstruosité explorée avait été pleinement et uniquement genrée au féminin.

Merci à la jeune maison d’édition rennaise Noir d’Absinthe (et Babelio) pour la découverte de ces plumes jeunes dont les cœurs penchent délicieusement du côté des ténèbres. Une équipe d’auteurs et d’illustrateurs de l’imaginaire qui a le potentiel d’avoir de beaux jours devant elle, c’est tout le mal que je leur souhaite.

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Monstresse(s)

Monstresse(s) est une anthologie publiée chez Noir d’absinthe, sous la direction d’Emilie Chevallier. La couverture est signée Émilie Léger.

12 plumes, 12 textes qui déclinent la monstruosité et ses facettes au féminin.



En voici la composition :

- Xavier L’homme, Gésines

- Maxence Madone, Adeline Mollette

- Sarah Kügel, Mosquita Muerta

- Dola Rosselet, Enracinée

- Gillian Brousse, La complainte de Saddie Burnell

- Népenth.S, Les griffes en dehors

- Émilie Chevallier, Une affaire de famille

- Charlène Ferlay, Violin Mantis

- Eli Boudeau, Paradis perdus

- Maëlig Duval, Oh lala, Lola !

- Kathrine Hasnaoui, La monstration

- Morgane Stankiewiez, Incouchement.



Je redoutais la lecture de ce recueil, tant je sais que la maison ne fait pas de cadeau : quand elle explore une thématique, elle ne plonge pas seulement dedans, elle en embrasse toutes ses facettes, pour explorer, questionner, faire douter, et amener le lecteur à s’interroger… on ressort rarement indemne des publications de la maison. Monstresse(s) est de celles-ci.



Le travail formel de chaque écrivain est remarquable. A chaque fois, j’ai trouvé l’écriture parfaitement adaptée au récit, tant dans le style, la narration et la forme. Le recueil propose 12 textes variés, lui donnant déjà en cela un visage difforme, à l’image du Monstre. Imaginaire, SF, réalisme, cadre urbain ou désertique… la monstruosité est partout et prend toutes les formes : une petite comptine par ici, une petite fable par là, aux côtés de textes tantôt poignants, tantôt d'une froideur clinique et glaçante.



L’anthologie décline la figure du Monstre, au féminin. Oui, c’est dur. Violent, dérangeant, déstabilisant. Car toutes ces femmes ne sont pas devenues des monstres pour rien. La violence de leurs actes est proportionnelle à tout ce qu'elles ont subi, dans le silence, des années durant. Elles ne sont que l'expression, la partie immergée de l'iceberg qu'est la violence qu'elles ont vécue.



Alors, les textes interrogent la monstruosité, dans sa nature. Est-elle celle qui se manifeste de manière la plus visible ? Ou est-elle plutôt insidieuse, tue, acceptée, celle devant laquelle on détourne les yeux ?

J’ai ressenti de la compassion pour toutes ces femmes. J’ai souffert, fomenté avec elles leur vengeance. J’ai même applaudi parfois, laissant échapper un « bien fait » à l’encontre de leurs victimes. Ce recueil est souvent cathartique…



Un petit coup de cœur particulier pour la nouvelle Mosquita Muerta de Sarah Kügel, qui se déroule dans le désert; la touffeur ambiante fait gonfler la tension, et paysage et femme se mélangent pour créer une monstruosité dans tout son naturel, dépourvue de fards, avec une violence nue et crue.



Aucune fausse note dans cette anthologie, même si les textes sont variables, tant en longueur, les thèmes traités ou les tons. Cette apparente difformité colle bien à la thématique de l’anthologie… Mais on peut aussi considérer que chaque nouvelle est une facette de la figure protéiforme du Monstre. Ainsi, ensemble elles en dessinent la multitude de traits et reconstituent une partie de son visage. Une manière d’apprendre à le cerner. Dans tous les cas, Monstresse(s) est une anthologie de très grande qualité. Je suis passée par toutes les émotions, et le travail d’écriture m’a énormément plu.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/n..
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Monstresse(s)

Monstresse(s) est un recueil de 12 nouvelles dont le thème est la monstruosité féminine, la violence et la cruauté des femmes. La majorité de ces nouvelles appartient au registre de l'imaginaire, du fantastique et de l'anticipation. Mais trois d'entre elles s'inscrivent dans un registre plus contemporain, et s'avèrent plus classiques dans le thème qu'elles traitent. Personnellement, j'attendais plus de nouvelles avec une chute surprenante, peu le font dans ce recueil (ou alors, je devine trop facilement :p)



Sans en faire une liste exhaustive, on peut citer quelques grands thèmes récurrents dans cette anthologie : maternité, accouchement, violences physiques et sexuelles, viols, infanticide, homicide, injonctions sociétales et patriarcales, maladies mentales, trahison et vengeance, etc. Le recueil s'adresse évidemment à un public averti.



Souvent, la lecture d'un recueil de nouvelles est inégale, certaines nouvelles étant géniales, et d'autres mauvaises. Ce n'est pas le cas dans Monstresse(s), car toutes les nouvelles sont superbement écrites ! Beaucoup de soin a été apporté à l'édition de l'ouvrage, que ce soit dans son contenu, mais aussi dans sa forme (couverture, mise en page, etc.) C'était vraiment très plaisant à découvrir. Malgré tout, chaque lecteur aura sa sensibilité propre à la lecture des différentes nouvelles, et chaque lecteur aura sans doute ses préférées et celles qu'il a moins aimées.



La majorité des nouvelles explorent le thème de la revanche. Ou du moins, presque toutes s'appuient sur un déclencheur extérieur pour expliquer la monstruosité au féminin (viols, maltraitance, déracinement familial, discriminations, injonctions sociétales) J'ai trouvé que c'était un peu redondant. C'est sans doute pourquoi mes nouvelles préférées sont celles qui s'extraient de ce schéma. J'ai particulièrement aimé « Une affaire de famille » ; « Violin Mantis » et « Monstration » : ce sont celles qui m'ont le plus parlé, qui m'ont paru les plus originales et les plus immersives.



En particulier, le procédé stylistique de Violin Mantis qui lui confère originalité et musicalité.



J'ai adoré l'histoire (diabolique) d'Une affaire de famille et j'ai apprécié la touche positive de la conclusion, la seule du recueil.



Quant à Monstration, c'est la plus complète et la plus aboutie à mon sens, notamment au niveau du background (ça mériterait un roman car certaines étapes sont trop rapides !) C'est en tout cas un univers riche et passionnant, ce qui n'est pas toujours facile dans ce format.



J'ai également beaucoup aimé l'ambiance et l'atmosphère de « Mosquita Muerta » et de « Enracinée » et la plume des deux autrices.



J'ai été moins touchée par les nouvelles contemporaines, malgré leurs qualités : « La complainte de Saddie Burnell » est toutefois l'une des plus poétiques du recueil ; tandis que « Gésines » décrit les étapes d'une grossesse avec une efficacité redoutable. Sur un thème proche, la nouvelle « Incouchement » qui clôt le recueil bénéficie elle aussi d'une plume affutée. Ces deux nouvelles sont probablement les plus dérangeantes et malsaines du recueil. C'est donc intéressant qu'elles ouvrent et ferment l'ouvrage.



Enfin, je n'ai pas accroché à la nouvelle la plus longue et la plus étrange du recueil, ne comprenant pas où l'auteur voulait nous emmener avec « ses griffes dehors » (même si au début, j'ai bien cru que ça serait ma préférée !) Elle est toutefois très bien écrite et aborde des thèmes assez peu traités en général.



Voilà, en résumé : une très belle anthologie de nouvelles sur le thème de la monstruosité au féminin. Soignée sur le fond comme sur la forme, elle propose un thème original, mais que j'aurais aimé voir moins traité par le biais de la revanche / du déclencheur extérieur. Même si, évidemment, c'est une approche indissociable de la place des femmes... Je regrette aussi que le recueil n'aille pas un tout petit peu plus loin dans le malaisant, car je l'ai trouvé un peu soft (tout est relatif hein...) pour un thème aussi monstrueux. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est déjà très bien :) Je remercie Babelio et les éditions Noir d'absinthe pour l'envoi du livre dans le cadre de Masse Critique !







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Monstresse(s)

Je remercie la maison d'éditions pour l'envoi de ce recueil par le biais de la tour Babelio. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'ai déjà eu l'occasion de ire, de discuter avec certains des auteurs lors d'un salon, je sais déjà que ce n'est pas une mince affaire et que par-dessus tout les auteurs choisis pour cette ME aiment aller au fond des choses. C'est le cas ici, dans ce recueil de 12 nouvelles qui montrent la "monstruosité" que peut voir un être humain. Tout autant d'histoires que d'auteurs, je ne m'amuserais pas à tout décortiquer, par contre je peux vous dire que vous allez retrouver la noirceur la plus violente, la plus profonde, la plus catastrophique qui puisse exister d'une manière ou d'une autre. La femme, comme l'homme n'est pas foncièrement mauvais du départ, il né bébé, elle a des capacités de compréhension, il est au départ près à apprendre et suivre des préceptes, mais si quelqu'un passe par là et vous modifie votre vision ? Vous impose sa loi, vous empêche de vivre tout simplement, jusqu'où seriez-vous capable d'aller ? Resterez-vous sans rien faire à prendre coup sur coup ou au contraire à devenir quelqu'un d'autre, quitte à ne plus se reconnaitre et devenir aussi noir que la nuit sans étoile ni lune ?





Devenir un monstre, pour toutes ces femmes qui sont évoquées dans chacune de ces histoires n'est pas forcément un choix de premier ordre. Disons que les circonstances ont fait qu'elles sont devenues ce qu'elles sont sous la plume des auteurs. Étant moi-même une femme, je connais la douleur de certains points, du ressenti du regard des autres, je n'ose imaginer plus que ce que je connais déjà et ces auteurs nous laissent avec leur vision. Et ce n'est pas forcément agréable pour quiconque. Cette femme qui a subi un homme et ses assauts, par amour ? Celle-ci qui doit se taire et travailler durant des heures sans rien demander jusqu'à la vue d'un... incident ? Cette autre qui se sent libérée après la mort d'un membre de sa famille ? Et tant d'autres qui ont ressenti un jour ou l'autre ce point de rupture. Ce même point qui indique que trop c'est trop que la seule liberté accordée n'est pas de son fait, que ses pensées ont été meurtries, comme le corps pour la plupart. Et puis, il y a cette unique nouvelle qui est du côté des hommes, ceux-là même qui ont la capacité de surprendre dans tous les sens du terme. Bons, mauvais, nous assistons à la déchéance de certains et la libération de l'esprit pour les autres.





C'est un ensemble qui fait froid dans le dos lorsque l'on comprend où l'auteur veut en venir. Des femmes essentiellement qui vont loin dans la violence physique ou mentale, des hommes qui ne sont pas en reste, mais il n'y a pas que cette noirceur qui compte. Cette petite lumière qui apparait d'une façon soudaine, apportant par moment un peu de sérénité qui ne dure pas certes, mais qu'importe. Être capable du pire, comme du meilleur, c'est ce que nous avons entre ses pages. Certains fait sont horribles dans les deux sens : être capable de prendre une vie alors que tout allait bien avant. Mais cet avant est trop lointain : à force d'encaisser, de ne rien dire, de continuer à garder la tête haute, de faire comme si tout était indifférent... STOP ! Il faut s'arrêter avant de passerde l'autre côté. Il faut que ceux et celles (car il y a autant de femmes que d'hommes qui font subir certains faits) arrêtent également de se penser (voir, imaginer, etc) en tant qu'êtres suprêmes. Avoir un peu de pouvoir laisse des êtres humains devenir des monstres et la torture quelle qu'elle soit touche aussi bien le personnage concerné que le lecteur. Impossible de ne pas se rendre compte de ce qui se produit, impossible de rester en retrait. L'envie de les comprendre tous autant qu'ils sont afin de mieux cerner nous prends aux tripes.





Pas besoin de force surhumaine, l'adrénaline, la volonté, l'envie de faire mal ainsi que la détermination les rends comme nous les connaissons au fil des mots. La plupart sont brisées et non pas d'autres choix que celui de devenir ce "monstre" que les autres ne voient pas venir. Devenir redoutable, ne plus être victime, devenir la bête, la traque est ouverte et le temps fait son oeuvre. La grossesse et ses injonctions, La rupture, Les blessures morales, Les instincts noirs, La souffrance, La peur, le retour à l'humanité, La place de la femme, L'indispensable rôle de la femme dans l'humanité, La folie, Les injonctions de couple, La maltraitance masculine, La misogynie et l'enracinement. Ce ne sont que les titres de chacune de ces nouvelles, mais, mais, mais, ils sont bien là : les mots. Ces mots qui font mal, ces actes qui n'arrangent pas les situations. Avaient-elles le droit de se venger ? Je ne suis pas juge, jury ni bourreau, je ne suis qu'une lectrice qui comprend certaines situations, qui a eu du mal avec d'autres. N'étant pas passée par là, je ne peux pas savoir ce que je ferais. Seul un point où je SAIS ce que j'aurai fait : la protection de mon enfant. Une mère est prête à tout pour le protéger du monde extérieur, pour l'aider à s'épanouir et si quelqu'un tente quoi que ce soit, je SAIS, que je deviendrais ce monstre. Est-ce de la folie ? Je ne pense pas, la folie est un état de maladie, pas un symptôme, un moment d'égarement peut-être ? La société fait en sorte de demander de plus en plus aux femmes sans avoir la possibilité de dire non. Et lorsque l'une d'entre elles ne veut pas d'enfant ? Ne veut pas travailler ? Ne veut pas se conformer à la société ? Hum, je vous laisse réfléchir et comprendre que oui ces fameux "monstres" ont des actes répréhensibles, mais qui est vraiment le criminel ?





12 histoires, 12 récits, 12 nouvelles, 12 auteurs, 12, un chiffre qui est important. Sur ce nombre, je n'ai pas forcément compris où l'auteur voulait en venir ni même apprécié toutes les nouvelles. Sur ces 12, j'en ai adoré 9, ce qui est exceptionnel. Je ne donnerais pas les titres pour ne pas faire de mal à qui que ce soit (et éviter de me faire trucider aussi). 9 nouvelles que j'ai suivi et soit la chute m'a surprise, soit le récit était si entrainant que j'en aurais voulu plus, soit le sujet en lui-même était si intéressant que je ne voulais pas dormir. Car oui, ce recueil m'a empêché de dormir à deux reprises. Fantastique, science-fiction, un chouilla western spaghetti, de l'anticipation... Je ne verrais plus le métro de la même manière ni même les médecins (en même temps, hein...) Bref, des moments de doutes, des moments où le bien fait pour lui ou elle (qui y passe inexorablement). Bien entendu, certaines ont un petit gout de déjà vu, je pense surtout à celle de science-fiction qui ressemble à une nouvelle que j'avais eu l'occasion de lire il y a pas mal de temps. Ce n'est rien en soi, (pour chacune des histoires) car l'écriture est différente, incisive, sombre, piquante, enjôleuse, caressante, assommante (dans le bon sens bien entendu). Les expériences sont traumatisantes et vont loin, mais il est vrai qu'un simple bobo sur un doigt ne mettrais pas une personne dans ces états, il faut plus, beaucoup plus même pour dépasser la fameuse ligne. le Bien, le Mal, tout cela ne devient plus que des mots. Seule la vengeance, l'envie de protéger, l'envie de créer, d'aller au bout des choses reste.





Le livre en lui-même est beau, autant par la couverture qui reste mystérieuse que par la mise en page. D'ailleurs, les histoires sont assez inégales en longueur, ce qui est particulier, mais pas un mal. Surtout la seconde de ce recueil qui est plus que pertinente avec vraiment peu de mots. Ces mots qui déstabilisent parfois, qui dérangent souvent, mais qui restent proche d'une cruelle réalité. Cruelle vérité d'un monde dans lequel nous vivons et où il faut faire bonne figure. Les thèmes sont nombreux, variés avec cette similitude de la souffrance. Qui, au final est vraiment le monstre ? Celui qui subit et change de comportement jusqu'à traverser le voile ou celui qui s'applique à faire souffrir d'une quelconque manière ? J'ai ma propre réponse, à vous de faire la votre.





En conclusion, un recueil qui donne des frissons de froid, de peur, d'horreur par moment et de légères étincelles d'espoir. Tous en sont pas des monstres, hommes ou femmes. La monstruosité montrée, la noirceur qui s'accumule, c'est un ensemble de récits qui nous laisse de quoi réfléchir sur notre vie, sur ce que nous vivons ou pouvons entendre à côté. Nul ne sait réellement ce qui se passe derrière une porte fermée. Un visage amical n'est pas forcément un ange, cela peut cacher des démons. Ces femmes et hommes assument leur choix, jusqu'à un point faramineux. Qui pourrait imaginer que ces femmes aillent jusque là ? Qui aurait pu croire que le mal-être ressenti depuis autant de temps pouvait emporter l'être humain jusqu'à ce point ? L'âme humaine est complexe, et l'animal en lui s'exprime parfois, avec violence. Il suffit de ne pas se faire prendre pour enfin souffler et recommencer à vivre, sereinement.

 http://chroniqueslivresques.eklablog.com/monstresse-s-collectif-d-auteurs-de-noir-d-absinthe-a213495819
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Monstresse(s)

J'ai lu ce recueil de nouvelles dans le cadre d'une masse critique BABELIO que je remercie pour l'envoi.

Les auteurs explorent ici les diférentes facettes d'une créature qui fait très peur aux hommes : LA FEMME

Et croyez-moi, les portraits ne sont absolument pas flatteurs. Entre génocide, infanticide, folie, envoûtement, tous nous dépaignent des femmes cruelles et dérangées.

Le tout dans une ambiance glauque à souhait.

J'ai donc été plutôt dégoûtée par ce que j'ai lu, faisant la grimace à chaque phrase.

J'ai abandonné au bout de la cinquième.

Heureusement, les nouvelles ne sont pas très longues.

Je reprendrai peut-être en novembre, quand le temps se prêtera mieux à la noirceur de ces écrits.

Nous sommes en octobre et j'ai repris ma lecture. Et au final, j'ai eu raison car les autres nouvelles sont plutôt bien. J'ai noté quelques auteurs que j'ai bien envie de lire. C'est donc un recueil qui se prête à la saison spooky. Je recommande à tous ceux qui aiment le glauque, le déjanté et le gore.
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Monstresse(s)

J'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles dans lesquelles le monstre, c'est la femme. Ca fait assez froid dans le dos.

ici, les personnages perdent petit à petit leurs humanité. Elles l'acceptent ou pas, s'en rendent compte ou pas. Victime de la société, d'une maladie mentale quelconque, d'harcélement, etc... Les personnages sont pleines de complexité et de fragilités. Mais au lieu de transformer leurs vécus en force pour rebondir, elles se lancent dans des vengeances qui finissent en actes horribles. Ce n'est pas un livre à mettre dans toutes les mains. Les plumes des auteurs sont toutes uniques et bien discernables. Parfois sensibles, parfois glaçantes, le plus souvent poétiques. Ces nouvelles parlent certes de violences faites par les femmes, elles reflètent les violences des Hommes et de la société envers les femmes. Une violence qui ne se voit pas toujours mais qui est quand même là.

Curieusement, j'ai préféré les nouvelles sans dialogues. Je les ai trouvé en quelque sorte plus percutantes.
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Noir

Je remercie énormément les éditions Noir d'absinthe pour l'envoi, en service presse, de leur recueil de nouvelles : Noir.

13 auteurs nous invitent dans leur noirceur, au cœur de leurs mondes imaginaires, sombres reflets de notre univers...

L’humain s’y dévoile sous son jour le plus sordide, pour notre plus cruel plaisir de lecteurs :)

Le résumé de ce recueil me tentait surtout qu'on trouve ici une romancière que j'apprécie tout particulièrement : Louise Le Bars. C'est d'ailleurs elle qui ouvre le bal avec Intime Projection – Scène d'Ouverture un court texte qui m'a captivé. J'aime son écriture, sa façon de décrire les choses et je suis ravie que ce soit elle qui ai commencé ce recueil.

Vient ensuite Cancer Urbain de Morgane Stankiewiez, un texte tout aussi bien écrit et captivant.

J'ai ensuite pris plaisir à découvrir Souvenirs fugitifs de Sarah Buschmann. C'est une excellente nouvelle, le personnage principal est touchant. Et ce fût une belle claque ! J'avais découvert cette autrice avec l'Absinthe, nouvelle présente dans le recueil La folie et l'absinthe ; cela m'a fait très plaisir de la retrouver car je trouve qu'elle a une plume très parlante.

Nous trouvons aussi : Le sang du Cénacle de KeoT ainsi que Pourri de Stéphane Miller. Là encore, des textes forts qui ne laissent pas indifférents. Petite préférence pour Pourri, je dois avouer que j'ai un peu moins apprécié Le sang du Cénacle, mais ceci est très personnel :) Si vous le lisez, vous penserez peut-être différemment.

J'ai beaucoup aimé Licorne de Sarah Delysl. Elle revisite le mythe de la licorne d'une façon très originale, j'ai trouvé ma lecture dépaysante, captivante et j'ai là encore passé un bon moment, très fort car … c'est noir... comme le titre de l'ouvrage l'indique ;)

On trouve aussi Mort de Cyril Fallavollita ; Smoke Gets In Your Eyes d'Alexandra Fiordelli ou encore Bouches (in)utiles de Patrice Quélard. Ce sont des textes pertinents, bien écrits, qui décrivent bien la noirceur de ce monde...

Difficile d'en dire plus, je ne veux pas vous lasser en faisant une chronique hyper longue, et puis nous avons ici des nouvelles. Donc des textes courts, il serait dommage de trop en dévoiler.

Niveau noirceur, Wilfried Renaut n'est pas en reste avec La nuagerie . Je dirais même qu'il excelle dans le genre ! Tout comme Michelle Labeeu avec Un, deux, trois. Je ne risque pas d'oublier ce dernier texte de sitôt.

J'ai un peu moins accroché avec Du jambon pour les cochons de Jordi Vila Cornellas. Par contre, j'ai beaucoup aimé Sur le seuil de Mathilde Chau.

Et pour clore ce recueil noir.. c'est noir ;) je demande... Louise Le Bars avec Intime Projection – Scène de finale pour un final à la hauteur de l'ouvrage :)

Noir est un recueil de nouvelles que je vous recommande sans aucune hésitation.

Il est bien écrit, aucun texte n'est en dessous de l'autre. Après, tout dépend de la sensibilité de chacun, certains vont plairont plus que d'autres. Cela a été mon cas mais aucun auteur ne m'a déçu. J'ai été touché par l'univers de chacun, leur façon de voir les choses et je suis vraiment ravie de ma découverte. De toute façon, il est rare que je sois déçu par les publications de cette maison d'édition, et je les relirais sans aucune hésitation.

Ma note : 4,5 étoiles.
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Noir

Noir, c'est la dernière publication des éditions Noir d'absinthe qui rend hommage aux livres et aux films noirs des années 40. Une anthologie composée de 13 histoires, sombres et haletantes.



N'ayant encore jamais lu de livre de cette maison d'édition, j'ai pensé qu'un recueil serait un bon début pour découvrir la plumes de ses auteurs. J'ai particulièrement aimé la diversité des histoires, il y'en a pour tous les goûts : fantasy, horreur, thriller,...A chaque début d'histoire, je me demandais : dans quel univers vais-je tomber ?et j'ai adoré cette sensation, un peu comme lorsqu'on déballe un cadeau surprise.



J'ai aimé le fait que la qualité des histoires soient égales, chaque auteur/autrice a son style qui lui est propre. Parfois plus poétique, plus direct, plus imagé, etc. Ils on su réinterpréter le thème de la noirceur à leur façon. Honnêtement, il est impossible de s'ennuyer avec cette lecture.

Cet ouvrage m'a clairement donné envie de découvrir un peu plus la plume de ces auteurs/autrices.



Bref, laissez-vous surprendre par ce beau condensé de noirceur.



Mention spéciale pour « Licorne » de Sarah Delysle et son humour décalé à souhait et pour « Le Sang du Cénacle » de Keot, quel bel univers !
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Noir

Comme il est de rigueur pour les recueils, je vais vous donner mon avis sur chaque nouvelle avant de donner un avis général



* Intime projection - Scène d'ouverture de Louise De Bars : Une entrée en matière très courte mais à la plume particulièrement soignée et servie par une écriture poétique



Ma note : 7/10



* Cancer urbain de Morgane Stankiewiez : Une histoire dans la droite lignée des polars noirs des années 50. Un héros atypique, une jolie blonde et une enquête digne des meilleurs privés. La fin m'a énormément plu, tout comme la plume de l'auteure.



Ma note : 8/10



* Souvenirs fugitifs de Sarah Buschmann : Excellente histoire ! J'ai adoré ce Mr Vinvin pour lequel on éprouve tellement de compassion même si on est troublé par les images qui lui viennent (ou reviennent ?) peu à peu. L'idée est simple mais efficace tout comme la plume de l'auteure. Le quotidien de l'EPAHD est bien mis en scène et la fin jubilatoire !



Ma note : 9/10



* Le sang du Cénacle de KeoT : Un texte très fantasy qui tranche avec ceux qui l'ont précédé. Les codes du genre sont respectés et j'ai apprécié le recours aux nécromanciens. Cependant, j'avoue avoir eu envie d'en apprendre plus sur l'univers et être un peu restée sur ma faim.



Ma note : 6/10



* Pourri de Stéphane Miller : Encore un texte fantastique, la trame de l'histoire est efficace et j'ai beaucoup aimé le lien entre Anna et Ying. J'ai trouvé cette idée touchante et j'ai apprécié la description des sentiments d'Anna. Quand à la fin, ma foi... C'est mérité, non ?



Ma note : 7,5/10



* Licorne de Sarah Delysle : Une dystopie très pessimiste...Les crimes se succèdent et la mort est inéluctable pour tous. Seule Claire mène l'enquête er cherche à débusquer un tueur en série.... la licorne ! La fin est aussi jouissive et inattendue.



Ma note : 7/10



* Mort de Cyril Fallavollita : Une enquête dans un monde dystopique où les bien pensants règnent en maitres. J'ai aimé les failles de l'héroïne tout comme la fin très amère



Ma note : 7,5/10



* Smoke gets in your Eyes de Alexandra Fiordelli : Une ambiance malsaine aux allures de films d'horreur servie par une plume descriptive. On aime le côté Psychose et maison hantée, le traitement des personnages, les clins d'œil subtils à la littérature ou au cinéma et j'aime beaucoup le rythme de l'histoire tout comme Jude qui est bien décrit. La chute est surprenante et bien menée



Ma note : 8,5/10



* Bouches (in)utiles de Patrice Quélard : Le scénario, dur et machiavélique m'a énormément plu tout comme la manière dont les faits ne sont pas édulcorés. La chute ainsi que la révélation de l'histoire de l'héroïne m'ont beaucoup plu. Cependant, j'avoue que j'ai été beaucoup moins séduite par l'utilisation de l'argot qui m'a gâché une partie de ma lecture. Dommage car j'ai adoré l'idée !



Ma note : 7/10



* La Nuagerie de Wilfried Renaut : Une dystopie intéressante qui prend le temps d'installer son univers et les fondements de sa société. L'idée de pouvoir lire l'aura/les ombres des gens n'est pas nouvelle mais le tout est bien exécuté et écrit. La fin est surprenante et m'a beaucoup plu



Ma note : 8/10



* Un, deux, trois... de Michelle Labeeu : Une histoire très courte à trois voix mais qui illustre bien comment quelques secondes d'inattention peuvent briser plusieurs vies. J'ai particulièrement aimé le point de vue de Blanche



Ma note : 6,5/10



* Du jambon pour les cochons de Jordi Vila Cornellas : Bon, les elfes et les orcqs c'est pas trop mon genre mais j'ai bien aimé le héros de l'histoire et le naturel avec lequel il raconte ce qui lui est arrivé.Le tout fait sourire.



Ma note : 6,5/10



* Sur le seuil de Mathilde Chau : Intéressant et bien écrit, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle dystopie, l'explication est bien négociée et le monde décrit cohérent



Ma note : 7/10



* Intime projection - Scène finale de Louise De Bars : On retrouve donc la fin du film de la vignette qui ouvre le recueil et le moins que je puisse dire c'est que je ne m'attendais pas à cette chute. Le tout fait très "4 -ème dimension" mais j'ai aimé



Ma note : 7,5/10



En bref



Ce que j'aime : le livre en lui-même, l'objet est juste magnifique et soigné. La diversité des histoires



Ce que j'aime moins : j'avoue que les nouvelles "fantasy" m'ont moins emportée



Pour résumer



Un recueil qui nous présente des nouvelles très différentes les unes des autres où chaque lecteur pourra trouver sa pépite



Ma note



7,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
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Noir

NOIR de Noir d'Absinthe anthologie dirigée par Emilie Chevalier Moreux (aka ACM) pour une plongée dans le roman noir et dans les horreurs de l’homme. Il faut dire que je l’attendais avec une impatience non maîtrisée ce petit bébé. Pour parler un peu de ma vie, j’avais vu passer l’appel à texte qui donnait grandement envie mais qui soulevait aussi et surtout une belle question : qu’est-ce que le roman noir ? Au détour de 13 nouvelles, on appréhende toutes les facettes de ce genre si particulier, aussi fascinant que provocateur ! Le roman, en lui-même, est de toute beauté. Noir d’absinthe nous habitue à des merveilles et ne déroge pas à la règle. Vous n’arrivez pas à lire le titre sur la photo ? C’est normal, moi non plus. Il faut dire que du noir sur du noir, c’est loin d’être évident ! Un beau mat et une belle présence dans l’étagère, où ses pages n’ont pas fini de nous inviter entre leurs lignes. J’aime beaucoup les anthologies, qui permettent de s’offrir une lecture chaque soir en pénétrant dans un nouvel univers. J’ai donc largement pris mon temps avec ce petit bébé, me délectant à chaque fois des horreurs qui pouvaient s’y cacher. Prêt à me suivre ? C’est parti !





« Intime Projection » de Louise le Bars : retrouver la plume de Louise, avec tout le bonheur que ça sous entends, fut un véritable plaisir. Je pense vraiment être passée à côté de beaucoup de subtilité du texte mais j’ai été happée par les personnages et par ce cinéma, si emblématique de l’époque du noir. Est-ce que vous aussi vous avez craqué et lu le début et la fin avant de lire le reste ?





« Cancer Urban » de Morgane Stankiewiez : nul besoin de m’épancher de la sorte sur une nouvelle que j’avais déjà lu. L’humour de Morgane ajouté à cet archétype de personnage qu’elle maîtrise si bien rends le tout réellement plaisant. J’ai toujours autant adoré la fameuse phrase sur le défaut un brin nazi, qui, même si je m’y attendait, m’a encore fait rire. Aurais-je vu une légère bouffée de Kult là dedans ? Non.... pas toujours quand même Morgane ?



« Souvenirs Fugitifs » de Sarah Buschmann : J'ai été tellement touchée par le personnage principal. Partir dans les maisons de retraite, avec tout ce que ça sous entends fut vraiment intense. On retrouve bien le métier de Sarah, si fidèle à une psychologie parfaitement interprétée. J'ai eu réellement de la peine pour le héro et, à travers lui, toutes les personnes âgées dans le même état. Puis la fin... mais la fin quoi ! Tout ce que j'aime dans une nouvelle, avec une fin plus que touchante et surtout dont on se rappelle !





« Le sang du Cénacle » de KeoT. Bon, j'ai déjà bien assez faite ma fangirl auprès de l'auteur mais je suis tombée amoureuse de sa plume à l'histoire parfaitement menée et de l'intrigue réellement prenante. J'adore la fantasy et là, plus que tout, j'avais réellement l'impression de retrouver dans un jeu vidéo, dans une quête très obscure de Skyrim ou dans certaine quêtes de l'extension Blood and Wine de The Witcher. Mention toute particulière à la goule, best personnage ever. KeoT est clairement un auteur à suivre et j'ai hâte qu'il sorte d'autre petit chef d'oeuvre ;)





« Pourri » de Stephane Miller. En tant que propriétaire de rat, j'ai désapprouvé ! Et j'en dirais pas plus pour pas vous spoiler mais je me suis retrouvée à insulter l'anthologie comme une idiote à trois heures du matin. Une réaction comme ça, ça ne peut prouver qu'une chose : le texte est génial, réaliste et les personnages tellement pourris. J'ai même lâché un NIARK à la fin, tellement j'étais contente de la manière dont ça se termine.





« Licorne » de Sarah Delysl : malheureusement, si j'ai trouvé la plume superbe, je n'ai vraiment pas compris du tout le texte. C'est noir, c'est agréable mais pas de petits frissons de mon côté.





« Mort » de Cyril Fallavollita : Un personnage non nommé, une fliquette désabusée et une offre des plus incongrus. Ce texte m'a réellement surprise et je l'ai trouvé très cynique mais très parlant. Le monde dans lequel on vit en sort, cinglant. Et la chute de fin m'a fait de la peine pour l'héroïne. Une fin très douce amère, ce qui n'était pas pour me déplaire tant j'adore ça.





« Smoke Gets In Your Eyes » d'Alexandra Fiordelli : Le seul texte qui m'a vraiment laissé sur ma faim. J'étais ultra impliquée, je tournais chaque page fébrilement. J'ai sursauté avec le personnage principal et clairement j'ai même retrouvé la goutte de frisson éprouvée plus jeune en lisant un roman dont je ne me souviendrais jamais du nom. Mais je n'ai pas compris la fin, et j'en étais vraiment désolée. Pour le coup, je pense que ça se joue à peu de chose et qu'il plaira grandement à d'autre. Je n'ai juste pas réussi à vraiment comprendre.





« Bouche (in)utiles » de Patrice Quélard : Ce texte fut difficile au début pour moi. Je ne comprenais pas le vocabulaire et j'étais largée. L'univers me parlait, avec une touche de mad max rigolote (dis-je alors que je n'ai jamais vu un seul film) mais j'avais énormément de mal à me laisser happer par la plume. J'ai forcé un peu, car je sentais un énorme potentiel. Et lorsque l'histoire c'est terminé j'ai réellement lâché un : quoi, déjà ? La chute est extra et j'avais envie de tout brûler après. Une belle ode à la rébellion !





« La nuagerie » de Wilfried Renaut. Cette plongée dans le noir ne m'a clairement pas laissée indemne. J'ai adoré suivre les aventures d'un personnage aveugle, chose trop peu vu en littérature. L’ambiance nous transporte tout de suite. La plume m'a rappelé le bonheur que j'avais en lisant du Pierre Bottero plus jeune et c'est un véritable compliment tant j'aime cet auteur. L'héroïne est intéressante et le dénouement très doux amère. Quoi de mieux ?





« Un, Deux, Trois » de Michelle Labeeu : j'ai pleuré. Voilà, je n'aurais pas d'autre chose à dire. Je ne m'y attendais pas, j'ai été engloutie par le récit et j'ai pleuré très fort à la fin. C'est tragiquement beau et surtout tellement réaliste... L'histoire arrache le cœur, mais c'est si bon !





« Du jambon pour les cochons » de Jordi Vila Cornellas. Mention spéciale pour placer ce texte juste après Un, Deux, Trois. Parce qu'un peu de douceur fait vraiment vraiment du bien. J'ai ris en compagnie de ce merveilleux loser qu'est le héro et j'attendais vraiment de voir la suite pour découvrir quel nouveau malheur allait lui tomber sur la tête. J'ai toute fois une remarque : quand aurait nous une suite se passant dans cet univers beaucoup trop cool ! Je veux plus d'elfe, toujours plus d'elfe !





« Sur le seuil » de Mathilde Chau. Un texte qui donne envie de hurler, de se rebeller et d'en vouloir à la Terre entière. Ici, encore, on plonge dans le noir, le véritable Noir. Celui qui pue et effraye mais qui est pourtant si proche de ce que l'univers pourrait un jour devenir. J'ai adoré ce texte et j'avais un énorme sentiment de malaise à la lecture. Tout est très bien mené pour nous porter jusqu'à la chute, tant du personnage que la nôtre.





Enfin, vous l'aurez compris mais j'ai réellement adoré cette anthologie. Voir autant de très bon texte réuni tous ensemble est un vrai bonheur. Si certain texte m'ont moins plus que les autres, ils n'en restent pas moins véritablement bon et un énorme bravo à tous les auteurs pour porter de telles plumes. Maintenant, j'ai hâte de voir ce que nous réserve le nouvel appel à texte de Noir d'Absinthe et quelles horribles monstresses ils vont nous sortir du placard:)
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Noir

Voilà une anthologie de très bonne facture autour du "NOIR"... la mort, les meurtres, les trahisons, les perversions, les oppressions... voilà ce qui suppure de cet ensemble de textes.



On va de l'hyper-réalisme au dark medfan. Je ne vais pas détailler chaque nouvelle. Ce serait manquer de respect à des auteurs/autrices qui se verraient attribuer une moins bonne note, alors que leur contribution vient à point nommé pour équilibrer le recueil. D'ailleurs, je trouve le tome bien construit. Les nouvelles se suivent et participent chacune à leur tour au thème noir.



Etonnamment, les deux nouvelles des dark medfan (de KeoT et de Jordi Vila Cornellas) m'ont particuilèrement plu. Elles sont bien construites et m'ont diverti, chacune dans leur propre genre.



Quelques nouvelles traitent des implants et de la cybersociété. Ce sont sans doute celles qui m'ont le moins intéressé. Le domaine évolue tellement vite que ces nouvelles vont vite receler des invohérences et des anachronismes.



Par contre, je tire mon chapeau à la maison d'édition (et un grand merci, vu que j'ai reçu ce recueil lors d'une Masse Critique). Noir d'Absinthe produit un travail remarquable. En témoigne ce recueil en tant qu'objet. Couverture noire (comme le Black album de Metallica...), sur laquelle se lit NOIR en gris légèrement plus clair, écrit dans une police sympa. Tranche du livre noire. Petite bordure. Un papier un peu épais, presque rugueux, comme le thème du recueil. Et la qualité de la couverture... touchons-en un mot. Dans pas mal de BD, les fonds noirs attirent les marques de doigt, impossibles à nettoyer, et qui laissent des traces peu amènes. Ici, pas de cela sur la couverture, qui est nickel au bout de plusieurs semaines de lecture, nette comme au premier jour.



Franchement, si je me lance un jour à compiler mes nouvelles et que je me décide à terminer mes romans... je m'adresserai à Noir d'Absinthe. Ils me refuseront, bien sûr, mais je ne vois pas d'autre éditeur qui semble se soucier adéquatement des auteurs.
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Noir

Noir est une anthologie qui porte très bien son nom. On enchaîne les histoires toutes plus sombres que les autres dans des atmosphères pesantes et parfois stressantes. Je suis vraiment admirative face à la diversité des styles et des talents. Bien sûr, il y a des nouvelles qui nous touchent plus que les autres, mais j’ai vraiment trouvé une anthologie de qualité.



Chaque texte nous surprend à sa manière et les fins sont juste grandioses. J’ai toujours admiré les personnes capables d’écrire des textes aussi courts tout en arrivant à nous surprendre. Parce qu’il faut poser une ambiance, décrire des passages, tout cela dans un laps de temps très court et proposer une fin surprenante, ce n’est vraiment pas quelque chose d’évident. Et dans cette anthologie, chaque texte y arrive. Il y a une ambiance particulière, des enjeux spécifiques, parfois même des personnages qui nous touchent et qu’on cherche à comprendre.



Il y a vraiment des passages et des fins où on se sent comme trahis. Pas dans le mauvais sens, mais plutôt pour dire “wouah, l’auteur / l’autrice a réussi à nous faire croire ça, mais en fait c’est génial !” C’est toujours difficile pour moi de parler d’une anthologie, il y a tellement de diversités et j’espère vraiment réussir à vous faire comprendre combien j’ai apprécié découvrir celle-ci.



Et le plus étonnant, c’est qu’en plus de nous surprendre, certains arrivent à nous parler de sujets importants et très actuels. Bien sûr, ils ne s’inscrivent pas tous dans une réalité, mais ceux qui le font dégagent un sentiment comme quoi cela pourrait être possible. Et ça c’est beau. Il n’y a rien de forcé, rien de trop. C’est parfaitement rythmé et vraiment très équilibré.



Vous savez que je suis une âme sensible, une trouillarde et une petite nature, et pourtant, j’ai dévoré cette anthologie. Pourquoi ? Parce que malgré son côté très sombre, il y avait une vraie beauté dans les styles des auteurs et pour certains, une petite touche de poésie très appréciable. Avec des mots bien tournés et des idées originales, chaque auteur a réussi à me conquérir.



C’est le premier ouvrage que je lis de chez Noir d’Absinthe, j’ai toujours voulu découvrir ce qu’ils proposaient, surtout après leur campagne Ulule (tellement hâte de lire le roman qui va sortir). Et maintenant que c’est chose faite, je ne suis pas déçue. Et j’ai hâte d’en lire d’autres ! J’ai vraiment adoré la façon dont ils travaillent et la manière dont ils gèrent leur maison d’édition. C’est, pour moi, un véritable modèle dans le milieu. Alors si en plus tous leurs textes sont fabuleux, je ne peux qu’applaudir.
Lien : https://loudesbois.fr/2020/0..
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Noir

Lire un recueil de nouvelles, c’est toujours les montagnes russes. On adore certaines nouvelles, on se pose des questions sur d’autres, on découvre de nouveaux auteurs, mais au final, on est toujours sûr de passer un bon moment. C’est exactement ce que j’ai retrouvé avec Noir, une anthologie sur le thème de la noirceur humaine. 13 nouvelles, 13 auteurs qui nous délivrent un reflet sombre de l’humanité, au cœur de leurs mondes imaginaires. Ne vous y trompez pas, certaines histoires, malgré cette noirceur ambiante, n’oublient pas de semer un peu d’espoir ♥.



L’anthologie commence fort avec Louise Le bars, autrice que j’avais découverte grâce à son merveilleux Vert-De-Lierre. Son introduction était trop courte à mon gout tant j’aime ses répliques qui séduisent mon côté féministe ;): « Vous me décevez, je le déplore. Après tout, vous n’êtes qu’un homme. Vous vous croyez tous tellement puissants. »



Parmi les nouvelles qui m’ont le plus marquées, se trouvent celle de Sarah Buschmann: « Souvenirs fugitifs ». Quelle jolie plume! J’ai adoré comment elle a mené sa nouvelle jusqu’au retournement final très réussi. Son livre « Sorcière de chair« , a du coup rejoint ma PAL, pour que je puisse redécouvrir son écriture fluide et efficace.



Je vous conseille aussi la nouvelle « Licorne », qui décrit une enquête policière dans une société survivant difficilement au milieu d’une nature détruite. C’est une vision acerbe d’un futur possible et sur notre façon de traiter notre planète. Une bonne piqûre de rappel. Comme le protagoniste principal, on finit par se dire que ça ne vaut peut-être pas la peine de sauver les derniers humains, mais d’un autre côté… On ne peut s’empêcher d’espérer.



Gros plus aussi pour la nouvelle « La Nuagerie ». Déjà parce qu’avoir une héroïne aveugle, c’est rare et ça fait du bien. Et ensuite parce que l’univers crée était très sympa. Dans un monde où le soleil brûle tout, les villes sont protégées par des dômes. Une nuagerie crée des nuages à l’intérieur du dôme, assurant ainsi un écosystème et la survie de ses habitants. Mais ce dôme implique aussi une perte de lumière importante permettant aux aveugles d’acquérir certains pouvoirs… Et c’est là qu’on retrouve notre héroïne qui part en chasse d’un serial killer.



J’ai aimé lire et découvrir toutes les nouvelles de cette anthologie. En lisant « Noir », vous allez certainement faire votre propre palmarès, en aimer d’autres. Mais une chose est sûre, vous aller aimer plonger dans ces univers sombres où certains hommes sont proches de la folie, ou même sont déjà tombés au plus profond de celle-ci.
Lien : https://veryimportantbook.ho..
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Noir

Noir, c’est un recueil de nouvelles qui atteint son but avec brio, nous livrer la noirceur sous toutes ses formes, nous dresser un portrait percutant de l’âme humaine et dans ses plus vils travers !
Lien : https://elodit.fr/2020/11/09..
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Noir

Vous appréciez les histoires un peu (beaucoup) sombres ? Les intrigues qui vous retournent la tête ? et les univers angoissants ? Alors le recueil de nouvelles Noir chez Noir asbinthe est fait pour vous ! Il se compose de treize nouvelles écrites par : Louise Le Bars, Morgane Stankiewiez, Sarah Buschmann, KeoT, Stéphane Miller, Sarah Delysle, Cyril Fallavolita, Alexandra Fiordelli, Patrice Quélard, Wielfried Renaut, Michelle Labeeu, Jordi Vila Cornellas et Mathilde Chau.



Pour ma part, j’ai eu un petit coup de cœur de pour cette anthologie. Les nouvelles et moi, ça passe et ou casse… Souvent, j’ai le sentiment d’inachevé en les lisant. Ici, pas de tout ! J’ai savouré chacune d’entre-elles même si certaines m’ont davantage plu que d’autres. Toutes sont très sombres, parfois sanglantes, dérangeantes, et toutes sont superbement menées, souvent surprenantes.



Attention, il faut parfois avoir le cœur bien accroché ! Une scène en particulier m’a bien fait grimacer…



Le recueil mixte les genres pour mon grand plaisir. Si la ligne directrice reste l’enquête policière/le thriller, les auteurs de ce recueil nous proposent des histoires dans des genres variés : contemporain, fantasy, fantastique ou encore science-fiction. Leur style d’écriture est toujours recherché, agréable à lire. De très belles plumes !



Les histoires offrent également beaucoup de variété dans leur univers, leurs personnages, leurs thématiques. Le thème du noir est exploité sous toutes ses formes. On ne se lasse pas du tout !



Mais très clairement le gros point fort pour moi de ce recueil est la manière dont les auteurs ont mené leur histoire. Certaines nouvelles vous retourneront la tête. Toutes ou presque font l’objet de retournements de situation étonnants. J’ai été surprise, manipulée et happée par ces intrigues ! Cela donne envie de lire d’autres histoires de ces auteurs.



Les personnages sont très bien développés dans ces écrits pourtant très courts. Ils sont consistants, complexes, réalistes. Les auteurs réussissent à merveilles à nous transporter auprès d’eux et dans leur tête.

Les nouvelles



De brefs retours sur chaque nouvelles :

[...]
Lien : https://lacossedeceline.word..
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Noir

Le volume annonce la couleur : Noir. La couverture noire porte le titre Noir en lettres noires sur fond noir. A l'intérieur les pages sont entourées d'un liséré noir. Entre les treize histoires, s'intercalent des pages noires. L'édition est soignée, mais ... noire.

Sans me laisser impressionner, je me jette dans la lecture et attaque le préambule de Louise Le Bars. Son texte dès les premiers mots se veut cinématographique. Tous les éléments cliché du film noir sont réunis : une actrice voluptueuse et sensuelle, la pluie, un acteur qui évoque Bogart en plus athlétique, la musique du saxo rythmée par la contrebasse.

Cancer urbain, de Morgane Stankiewiez, reprend les motifs du genre : nuit sur la ville ( Boston ), flics trempés, flingue au poing. Les personnages sont glauques au possible. Ils évoluent dans un monde post war délabré. Trash à souhait, les 13 nouvelles rivalisent dans le genre. Parfois gothiques, elles s'inscrivent souvent dans la littérature d'anticipation. Mon top two : Bouches (in)utiles de Patrice Quélard pour sa langue qui pourrait évoquer San Antonio, et Du jambon pour les cochons de Jordi Vila Cornellas, pour son anti héros somme toute sympathique et l'atmosphère "Kaamelott" qui se dégage de son texte.

Noir, très noir, c'est comme cela que j'aime le chocolat. Pour ce qui concerne les nouvelles, je viens de réaliser que je les préfère noires, mais pas trop. Et pour apprécier le recueil d'Emilie Chevallier-Moreux, il faut aimer le noir à l'excès.
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Noir

Une belle anthologie composée de nouvelles "noires". Les nouvelles sont de longueurs différentes et couvrent une grande variété de genres littéraires (fantasy, polar, fantastique, etc). Leur qualité est inégale, comme dans toute anthologie : certaines sont vraiment très bonnes, d'autres moins bonnes. Lecture facile et distrayante, pour les amateurs du genre comme pour ceux qui veulent le découvrir.
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Nos âmes coeurs

Azur a vingt-sept ans et il vient de tout quitter suite à une rupture douloureuse, nouvelle région, nouvel ami, et il a trouvé un job en tant qu’infirmier dans le service de cardiologie à l’hôpital, mais il doit maintenant se reconstruire et ce n’est pas du tout évident pour lui, car la culpabilité lui colle à la peau et un coup de fil va encore plus basculer son monde.



Thaïs à vingt et un ans, elle est malade depuis un moment, et elle, c’est presque résolu à mourir, car elle se sent de plus en plus mal et là quand elle perd espoir, on l'appelle un nouveau cœur l’attend, elle pense qu’après tout changera, mais il lui faudra du temps pour s’habituer à cette nouvelle chance.



Ils vont se rencontrer tout deux dans une chambre d’hôpital et dès le premier regard, on ressent tout de suite cette alchimie, cette connexion, ensemble, ils vont se reconstruire, ensemble, ils seront plus forts, être ensemble est une évidence.



Plusieurs thèmes forts sont abordés dans cette histoire la maladie, la dépression, le deuil, mais aussi la guérison et l’espoir. L’auteur réussi à nous transmettre des émotions très fortes lors de cette lecture.



Une romance slow burn qui prend aux tripes, qui nous embarquent sans nous laisser une seule minute de répit, un amour comme on en a jamais vu, ils sont des âmes cœurs.
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Nos âmes coeurs

J’ai trouvé ce roman rempli de poésie avec des personnages très touchants et des thèmes poignants (transplantation cardiaque, deuil…). Azur et Thaïs sont deux personnages qui traversent des moments difficiles et cherche à se reconstruire, tous les deux vont s’aider mutuellement. Thaïs est une jeune fille qui jusqu’à peu n’a pas pu vivre sa vie comme une personne "normal". La transplantation qu’elle va avoir va lui faire se poser beaucoup de questions et aussi va la faire en quelque sorte renaitre. Azur, lui, est quelqu’un de très doux et protecteur, il vit une rupture amoureuse douloureuse et est parti de chez lui pour tout recommencer à zéro cependant c’est compliqué. Heureusement il a une famille et des amis qui le soutient. Je me suis beaucoup attachée aux deux personnages principaux et j’ai bien aimé les personnages qui les entourés, certain plus que d’autres. C’est une magnifique romance que nous livre Emilie Chevallier, nous prouvant encore que l’ont peut parfaitement écrire dans plusieurs genres littéraire.
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Nos âmes coeurs

Romance doudou par excellence.



J'ai reçu une petite claque en lisant ce roman.



Je suis hyper difficile dans les romances, mais l'auteure a réussi à m'émouvoir.

C'est un sujet qui m'a particulièrement touché, le don d'organes est souvent tabou et très souvent, les gens ne veulent pas qu'on les charcute une fois décédé.

Personnellement, j'ai déjà prévenu que s'il devait m'arriver malheureux, mais que certains organes étaient en bon état, qu'ils avaient le feu vert pour sauver la vie de quelqu'un d'autre. 



Les autres thèmes abordés sont la dépression, le deuil, l'acceptation, la reconstruction.

Rien de très glorieux à première vue et pourtant…



Nous suivons deux personnes en parallèle, d'abord Azur qui travaille comme infirmier en cardiologie qui a des problèmes dans sa vie personnelle, une rupture compliquée, il prend la décision de repartir de zéro dans une autre ville quitte à s'éloigner de sa famille et de ses amis.



Ensuite, nous suivons Thaïs, une jeune femme qui ne connaît rien de la vie, depuis le début de son adolescence, elle est gravement malade, son petit cœur est souffrant, elle est amoureuse d'un ami d'enfance.

Il a des sentiments pour elle aussi, mais par déni, il sort avec une autre fille qui est bien évidemment jalouse de la relation qu'il a avec Thaïs.

Le fait qu'elle soit malade, à la porte de la mort fait qu'il préfère faire comme s'il n'avait aucun sentiment pour elle...



Ce roman nous fait ouvrir les yeux sur beaucoup de choses, ce livre est parfait pour la saison automnale/hivernale, l'écriture est toujours aussi fluide, c'est super bien écrit, les chapitres sont courts, c'est hyper agréable à lire. 

Bouleversant et rempli d'émotions, une romance slow burn, tout en douceur.

L'amitié présente est importante pour passer toutes les étapes négatives et positives dans ces moments délicats.

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