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Critiques de Éric de Kermel (628)
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La libraire de la place aux herbes

Ce roman est si plein de bonnes intentions qu'il en est presque excusable !



Le plus étrange, c'est que je l'ai lu entièrement, en trois soirées, ça doit être un effet du confinement ...!



C'est un étrange mix entre dépliant touristique et conseils psy/bien-être de Santé Magazine, finalement pas trop désagréable ....quoique la bienveillance de l'héroïne tourne parfois à la pathologie mentale.



Sérieusement, je pense que les libraires doivent doucement sourire à la lecture de ce livre qui donne de leur profession une image idéalisée et complètement irréaliste.







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La libraire de la place aux herbes

Encore un auteur qui, pour vendre, prend comme décor un lieu garni de livres ! Une libraire qui, grâce au pouvoir des livres, réglera les problèmes des habitants. Clichés typiques comme ce facteur, parce qu’il lit, devrait faire autre chose que ce métier. Bouah ! La libraire parle de sa vie de couple, de mère. Du blabla pour que la bourgeoise étale culture, voyages, etc. en donneur de leçons. De plus, des erreurs dans les dialogues comme à la page 196.

Un peu de positif quand même avec l’éloge d'Uzerche et de la presqu’île de Crozon ainsi qu'un rappel à la mémoire des romans, qui en autre, sont répertoriés à la fin de l’ouvrage. Liste (et je repars dans le négatif) avec guère plus que celles d’écrivains qui ont écrit sur le même sujet. Et comme je l'avais deviné, fini avec Pennac. Aucune mention des autres supports comme la BD, littérature jeunesse, albums, etc.

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La Traversée des lumières

Qu'éclaire la lumière sinon une part d'ombre ? Voilà exactement le récit qui emmène le jeune Vadim du confort feutré de Barvikha, village richissime de la banlieue moscovite, aux anciennes lamaseries des hauteurs népalaises. Éric de Kermel compose avec La Traversée des lumières l'histoire d'un homme en quête de vie. Ne s'habillant ni d'onirisme, ni de rédemption, ce périple offre une chance à son protagoniste de se construire et de se reconstruire. Un bon livre pour sortir de ce triste hiver.





Ce roman a tout de la tragicomédie. Vadim est né dans l'URSS du camarade Khrouchtchev (imaginez l'accent, ça fait plus typique) et a la chance d'avoir pour père le puissant général Sédov. Sa situation sociale lui permet de grandir dans un milieu très favorisé mais modérément bienveillant. Son père est une brute finie et colérique qui bat sa femme. Fervent pratiquant d'échecs, il envoie le plateau de jeu à la tête de son fils la rare fois où celui-ci le bat. Le jeu d'échecs est une part centrale du récit et un presque-McGuffin. A contrario, il bénéficie de l'amour profond de sa mère, Donatella, oiseau en cage, qu'il chérit en retour, avec qui il apprend la littérature française.



Vient alors la tragédie initiale par laquelle Vadim s'extirpe de ce monde. Cet acte, conclusion du premier arc de sa vie, l'envoie dans les geôles soviétiques. Il y côtoie l'élite des intellectuels et des opposants politiques. Dans sa cellule de la prison d'Abaza, le jeune homme affine sa maîtrise du jeu d'échecs. Sa réputation est telle qu'elle lui permet de devenir le champion de l'URSS dans l'affrontement avec le diabolique Occident (tiens, cette rhétorique ne vous rappelle rien ?).

Parallèlement à son jeu, il aiguise aussi ses convictions politiques. Ainsi lorsqu'il joue pour l'URSS, le monde ne voit pas son visage. Il est le "Rouge masqué". Il défait les plus grands joueurs de son temps. Le livre construit Vadim comme un personnage assez pragmatique : il joue pour le plaisir du Kremlin mais seulement contre la libération de codétenus politiques. Il défend l'honneur de l'URSS mais pour pouvoir retrouver sa mère. Cette vie de contraintes est constitutive de l'énergie tragique de Vadim.



Pourtant, la lumière finit par s'enflammer. Tout commence durant ses années de lâche captivité. Par deux fois, il croise le chemin d'une jeune femme inconnue et mystérieuse. La première fois, elle lui rend l'échiquier de son père, celui qu'il avait reçu au visage, et la seconde, son carnet intime. L'année 1985 marque la fin d'une ère pour Vadim. Mikhaïl Gorbatchev souffle un vent de modernité sur l'union. Le Glanost, la Perestroïka et la reconnaissance de l'indépendance des états fédérés mettent un terme au temps des contraintes. Malheureusement pour lui, cette année-là, Donatella meurt, emportant avec elle une vie de tristesse.



Alors que Vadim livre son dernier tournoi mondial d'échecs, il fait la rencontre d'une française qui le reconnaît comme Vadim Sédov malgré son masque rouge. A ce stade, il y a un personnage essentiel au récit dont nous n'avons pas encore parlé : Paul d'Ingrincourt. Jeune polytechnicien français en terre russe, il est le précepteur de Vadim. Il lui inculque la littérature française, l'algèbre, les sciences et le maniement des armes blanches. Faut pas s'étonner derrière qu'ils aillent tous chasser des ours, les mecs. Une génération perdue, je vous le dis. Bref, Paul manifeste pour son jeune élève un amour profond, que ce dernier lui rend, et qui traverse les années.



Cette française, de la part de Paul d'Ingrincourt, lui livre une vérité amère sur la mère de Vadim. Avant d'être Donatella Sédov, elle était Morgane Favenec. Jeune bretonne, elle avait rencontré un officier soviétique, plein d'avenir, mais tout ne s'est pas passé comme prévu et elle n'avait pas pu retourner en France. Vadim apprend également que Morgane avait un frère, Yann, vivant à Bréhat. Accueilli sur l'île par cet oncle, il y découvre le passé de sa mère et ses origines familiales ; il y découvre les déchirantes lettres de sa mère ; il y découvre l'océan et l'apaisement.



A l'occasion de nouvelles retrouvailles avec Paul, il est invité à des tournois et dans une championne tibétaine d'échecs, il reconnaît la jeune femme qu'il avait croisé des années auparavant et qui lui avait restitué ses affaires personnelles. Démarre le dernier acte de ce livre et de la reconstruction de Vadim. Comme je l'ai dit, ce n'est pas un livre de rédemption. C'est un roman sur un homme noyé dans un mer désormais sans repères et à qui on aura jeté une bouée stable. La Russie d'après 91 aurait pu être Vadim.



Des contreforts de l'Himalaya au Monastère de Tsarang au Népal, en passant par l'école Wiangsu dans le Sichuan, la capitale du Tibet, Lhassa, à la région népalaise du Mustang, Vadim part en quête de celle qu'on nomme Kam Yil. Sur la route, il croise de nombreux personnages touchants, des vies bouleversées par la violence, la séparation, mais des vies légères, gracieuses, et dont la bienveillance va l'entourer et l'emmener à destination. Dans les écuries du Potala, il rencontre un cheval gris indomptable. On connait le symbolisme de cet animal, monture des héros et des seigneurs. Son arrivée dans le récit ne tombe pas du ciel, car Vadim est un grand amateur de cheval. Mais non, pas de viande chevaline. Je ne parle pas que de nourriture sur ce compte pardi !



Arrivé au Monastère de Tsarang, il y rejoint Kam Yil. La rencontre avec la jeune femme va le bouleverser au-delà de ce qu'il pensait. Il va réapprendre à aimer et à aimer différemment. Derrière son histoire, derrière leur histoire, se cache un dernier secret qui se révèlera tout du long des derniers chapitres.



Le livre est décemment composé et on ne prend le temps de souffler qu'en contemplant la beauté himalayenne. On retrouve les approches récurrentes de l'auteur : la tragédie initiale, le cheval comme figure symbolique majeure accompagnant le héros, le cheminement psychologique et spirituel des personnages. C'est bien ficelé et on a l'impression d'une recette bien exécutée. Pour avoir lu aussi Les Jardins de Zagarand, c'est assez semblable au schéma proposé.



Merci à Babelio pour la rencontre, c'était très agréable d'échanger avec Eric de Kermel.
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La libraire de la place aux herbes

Nathalie en a assez de la vie citadine et abandonne sa carrière d'enseignante pour racheter une librairie à Uzès dans le Gard. Elle va rencontrer au fil des jours de fidèles lecteurs qu'elle va conseiller, orienter et avec lesquels elle va se lier d'amitié.

Si j'ai beaucoup aimé les passages sur les livres qu'elle conseille (ça me donnait envie de les lire à mon tour), si j'ai apprécié nombre de passages, (j'ai du reste reporté certaines citations à l'emplacement ad hoc), en revanche j'ai trouvé de nombreux dialogues peu crédibles et il m'a semblé bien souvent que cette mère Teresa des libraires, alternant les rôles de coach, de psychologue ou de conseillère conjugale, allait sur des terrains qui dépassaient ses compétences. Le passage que j'ai trouvé un peu gros, c'est lorsqu'elle permet, par la lecture au chevet d'un soldat, de le faire sortir du coma. Les ficelles sont un peu grosses pour qu'on y adhère et ces bons sentiments, dans la lignée de nombreux romans feel good, m'ont quelque peu énervé.

Je rappelle malgré tout qu'il y a de bons passages sur la lecture, les auteurs, les lecteurs et j'ai pensé à Babelio en lisant cet extrait :

"Il faudrait pouvoir réunir les lecteurs d’un même livre. Ils doivent certainement se ressembler, vibrer aux mêmes émotions, et s’emporter dans des colères aux sources similaires. Il y a des communautés qui s’ignorent derrière chacun des livres. "

Challenge multi défis 2020.
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Mon coeur contre la terre

Un livre pour tous ceux qui aiment la montagne, la nature, l'homme, le femme, les animaux, les fleurs, les merveilles du monde.



La rédaction introspective de ce texte est très réussie car l'auteur mêle un gentil roman familial à la quête spirituelle et existentielle de son héroïne, Ana, une écologue, en burn out, suite à une vie parisienne survoltée et aux embûches dressées sur le chemin de son honnêteté intellectuelle et morale.



Alors, elle retourne faire le break à ses origines, au fond d'une des plus belles vallées alpines, celle de la Clarée, où elle va retrouver à la fois son enfance, sa famille, ses rêves, réalisés ou peut-être encore possibles, malgré le cap de la cinquantaine.



Elle se raconte naturellement sous la plume d'un homme, fin connaisseur de la psychologie féminine, voire humaine tout simplement. Ainsi, son texte comprend beaucoup de leçons de vie, pleines de bon sens, incontestables, de méditations, réflexions sur le devenir de l'humain et de la nature.



Celle-ci est particulièrement célébrée au travers des nombreuses merveilles de la vallée de la Clarée, massif des Cerces, lacs mythiques de Laramon, du Serpent, des Béraudes et sommets environnants, le tout dans un site magnifique encore préservé, à parcourir à pied pour en savourer toute la beauté et y préserver le silence habité de la montagne.
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La libraire de la place aux herbes

Voici une douce invitation au voyage littéraire à travers les échanges entre la libraire et ses clients. Nathalie apprend à connaître les gens à travers leurs lectures ; elle leur apprend en échange que, parfois, un livre vaut mieux qu'une thérapie pour mettre des mots sur nos maux. Les mots des romans ont une raisonnance particulière en nous car ils nous permettent de ressentir et réfléchir avec du recul sur le cas de personnages auxquels on s'identifie sans être tout à fait eux.





"S'identifier à certains personnages n'est pas sans conséquence sur notre vie. Les perspectives ouvertes par les mots d'un autres deviennent un peu des possibles vers lesquels s'engager".





Lire un roman, c'est partir à la découverte de soi-même. "Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es" : nos choix ne sont jamais anodins. Et je suis intimement persuadée avec l'auteur que, "Lorsque nous croisons la trajectoire d’un livre, c’est que nous avons rendez-vous. Qu’il était temps que la rencontre ait lieu. Quand nous parlons d’un livre, ce n’est pas seulement de ce que nous avons lu que nous parlons mais de nous-mêmes."





A chaque page tournée, l'auteur nous offre donc une succession de belles réflexions sur la vie en général, et sur les livres en particulier. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la liste impressionnante des citations choisies et recueillies par les babéliotes : Un petit rappel de tout ce que nous apporte la lecture, et indice de la pertinence et de la justesse des réflexions de l'auteur. Vous en trouverez forcément une qui vous touche.





"Je recueille cette écume des livres que sont les citations. C'est un peu comme l'herbier d'un botaniste qui cueille au fil des sentiers ce qu'il trouve de plus beau ou qu'il n'avait encore jamais rencontré."





Pour ma part, même si j'ai parfois eu l'impression que l'auteur nous compilait les bons sentiments, ça m'a fait du bien. Beaucoup de ressentis m'ont parlé, j'ai relu et savouré certaines phrases et réflexions comme des bonbons que l'on suce au lieu de les croquer. J'en ai noté un certain nombre dans mon carnet, pour y revenir, les éprouver à nouveau puis les ressentir ; les méditer. Les appliquer, peut-être ?





" "Mektoub" disent les marocains pour évoquer le destin. Quelque chose qui s'écrit au delà de nous et pour lequel nous devons accepter d'être simplement l'encre et non la plume."





"La librairie de la Place aux herbes" m'a aussi donné envie d'agrandir ma liste de livres à découvrir (et de me rappeler certains titres à faire remonter dans ma liste).





Bref, une lecture toute simple dont j'ai apprécié la douceur, la bienveillance et la justesse. Si vous avez d'autres romans du même genre à me conseiller, je suis toute ouïe !
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La libraire de la place aux herbes

Après le huis clos angoissant et le jeu de massacre de ma dernière lecture, il me fallait un peu de douceur et de sérénité. Je les ai trouvées dans La librairie de la Place au Herbes. Eric de Kermel nous entraîne dans le Gard, à Uzès, une petite ville pittoresque où il fait bon vivre loin de l'agitation parisienne.



Et surtout, il nous introduit dans le monde magique et salvateur des livres. Nathalie, ancienne professeure de lettres à Paris, vient de réaliser son rêve en rachetant cette librairie. Elle nous fait partager son quotidien, ses aspirations et ses difficultés, ses rencontres avec des clients de passage ou réguliers. Amoureuse des livres et des gens, toujours de bon conseil et pleine d'empathie, Nathalie aide, encourage et crée des liens. Elle nous raconte donc quelques histoires sympathiques centrées sur des personnages atypiques ou touchants, qui ont passé la porte de sa librairie, des tranches de vie. Elle y mêle des souvenirs personnels et des considérations plus générales sur la vie et le bonheur.



Voici donc un livre simple et agréable tout en douceur et tranquillité. Je l'ai lu avec plaisir. Certains diront que Nathalie est un peu trop "bobo", c'est vrai, qu'elle semble parfaite et "donneuse de leçons", c'est vrai aussi. Mais malgré tous les clichés que l'on peut reprocher à ce roman, il m'a procuré un bon moment de lecture. Et cela fait beaucoup de bien !



#Challenge illimité des Départements français en lectures (30 - Gard)
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Mon coeur contre la terre

Une haute vallée des alpes qui m'a réconcilié avec ces "prétentieuses" Alpes qui de leur hauteur nous écrasent. Cette haute Vallée bellement décrite où les sommets paraissent plus doux !

Et puis des bergers, surtout un, et des loups, des nouveaux arrivants.

Une promenade au cœur des douceurs et des doutes de l'auteur.



Mais…



Pourquoi a-t-il fallu qu’il prenne la voix d'une femme comme narratrice ?

Pourquoi vouloir prendre la parole pour une femme ?

Pense-t-il avoir plus à dire en tant que femme ?



Les femmes que l'on tait depuis le XVIème siècle, depuis l’avènement de la bourgeoisie et la suppression dans le dictionnaire de l'académie française des mots comme « professeuse », « autrice », « médecinne », « poétesse », « peintresse » ...etc.... comme si seul la voix du mâle, de l'homme d’au final de "l'Homme" avait la voix au chapitre.



Cela m'a hanté tout au long de cette lecture, et m'a empêché d'y entrer tout à fait !

En tant qu'homme je ne m'autoriserais pas à parler au nom des femmes.


Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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La libraire de la place aux herbes

C'était devenu une obsession !



J'ai arpenté la Place aux Herbes de long en large, d'est en ouest, du nord au sud, sous les belles arcades ... rien, nada, je ne l'ai pas trouvée : La Librairie de la Place aux Herbes !



Pourtant, Uzès je connais bien, très bien même, j'habite en Garrigues à un quart d'heure de la ville du Duché. Flâner à Uzès est un bien être sans précédent, boire un café sur terrasse, aller déjeuner à l'ombre des grands platanes, faire son marché le mercredi matin auprès des producteurs, fuir le marché du samedi matin en juillet-août pour ne pas à avoir à supporter les touristes, Uzès est une petite ville adorable avec une grande qualité de vie.



L'auteur Eric de Kermel en parle si bien avec les yeux de Nathalie, parisienne, ayant un coup de coeur pour la petite ville et qui décide de racheter cette fameuse Librairie sur la Place aux Herbes, qui ... malheureusement reste introuvable.



J'aurais tant aimé la fréquenter régulièrement, de faire de Nathalie mon amie, d'entendre ses jolies histoires, de lui offrir un café de temps en temps ... Mais non, cela ne se passera pas !

Nathalie ne pourra jamais me conseiller ses lectures, ses magnifiques ouvrages qui sont présentés au fil du roman avec son lexique en bout de piste. Par contre, Nathalie connait les mêmes commerçants de la ville que moi : le café "Suisse-Alger" avec son chocolat maison en hiver, le poissonnier Clément présent tous les mercredi et samedi lors du marché, la vendeuse de fringue ... Comme c'est bizarre ! Une libraire, qui n'existe pas (oh malheur !!!) qui connait les mêmes endroits et les mêmes commerçants que moi et que je fréquente au moins une fois par semaine ...



Quelle fraîcheur vous nous donnez Monsieur De Kermel ! Mais comment ça se fait que je ne vous connais pas ? Pourtant sûre et certaine que nous nous sommes déjà croisés sur une terrasse, dans une rue piétonne ou alors sous les arcades de la Place aux Herbes ...



Merci pour ce beau voyage, merci pour ce bel hommage à Uzès.

Un seul bémol ! Ce délicieux roman je l'ai emprunté en bibliothèque, il me faut donc l'acheter afin de temps en temps le reprendre en main afin de lire quelques lignes tant les mots sont beaux.



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La libraire de la place aux herbes

Et bien oui il fait partie des livres que je pourrai relire, qui nous font voyager au sens propre et figuré, qui nous offrent de belles lectures et des phrases que nous sommes nombreux à avoir relayées.

Si certains livres sont plus adaptées à des lectrices, celui-ci recueillera

l 'assentiment de tous, femmes et hommes, jeunes et matures.

Qui n'a pas eu envie parmi vous, amoureux des livres, de travailler dans ce milieu, d'avoir sa librairie...?

Il y a eu "la librairie des cœurs cabossés" et maintenant, il y a celui-là. D'ailleurs, moi qui suis fan de tout ce qui s'y passe, je suis preneur de nouveaux titres dont l'histoire se déroule dans ce milieu.



"- Mais Arthur, tu ne peux pas rester ainsi! C'est pas pour être facteur que la vie t'a été donnée ! Tu veux qu'il y ait écrit "potentiel intact" sur ta tombe ?"



Et bien Nathalie, cette phrase elle peut la dire car elle a eu l'audace de changer de vie après un Burn out et c 'est cette nouvelle prise de conscience qui l'a conduit vers cette librairie de la place aux herbes.

Vous pourrez constater que son épitaphe à elle sera plutôt :" S'est réalisée aux travers des livres".

Je vous recommande ce bel ouvrage car vous verrez qu'en plus d'être une libraire avertie, elle est comme la psychologue du village.

Je pense qu'une suite pourrait être envisagée car les événements se déroulant dans cette boutique aux trésors sont loin de se tarir.

Un vrai feel-good !
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La libraire de la place aux herbes

J’ai passé un très bon moment avec ce roman car la plume de l’auteur est vraiment agréable et suivre Nathalie, c’est un peu suivre la vie d’un libraire ou en tout cas ce que je m’imaginerais être une vie de libraire idéale et parfaite. Tout est super dans cette librairie, elle a de chouettes clients qui demandent ses conseils, elle organise des événements littéraires qui ont énormément de succès… je suis mal placée pour savoir si c’est réaliste ou non mais j’adorerais avoir cette vie si j’étais libraire!



Et puis il y a ses clients qui ont chacun un message à apporter, une leçon de vie. Ce livre est rempli de réflexions sur la vie et j’ai trouvé ça plutôt plaisant à suivre car on n’est pas non plus dans l’optique de donner des leçons et il y a un côté assez poétique, un peu comme un recueil d’histoires. Il y a bien sûr aussi les livres qui ne sont pas en reste et je dois dire que beaucoup de références littéraires m’ont échappées mais au-delà d’un bel hommage aux livres, ce roman est aussi un hommage à la ville d’Uzès et à sa région. J’avoue avoir été très sensible à ses descriptions et ça m’a donné envie d’aller y passer des vacances.



J’ai deux petits bémols pour ce livre: déjà il est un peu trop court. J’aurais aimé faire la connaissance d’encore plus de clients et de continuer à suivre Nathalie un peu plus longtemps. Mon deuxième petit bémol sont les dialogues que j’ai trouvés peu naturels, comme tout droits sortis d’un roman – ce qu’ils sont au final. Mais je vous rassure, ces deux points n’ont pas du tout gâché ma lecture.



Je pense qu’on peut dire que c’est un roman feel good, plein de bons sentiments et qui s’adressent aux amoureux des livres.



Je le recommande donc à tous ceux qui rechercheraient un livre agréable avec une plume poétique et qui saura vous faire vivre la vie de différents personnages!
Lien : https://latetedansleslivres...
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La libraire de la place aux herbes

Nathalie est la nouvelle libraire de la place aux herbes, à Uzès. Après une première vie citadine et deux enfants devenus grands, elle prend plaisir à conseiller sa clientèle, suggérer des pépites et suivre leurs lectures autant que leurs vies. Plus biblio-thérapeute que libraire, observatrice, elle est à l'écoute des failles et difficultés de chacun.e et oriente le lectorat vers des livres qui pourraient soulager, aider, motiver et entraîner vers plus de positif.



L'ouvrage pourrait s'apparenter à un recueil de nouvelles (un chapitre par lecteurice), à vocation de développement personnel, dont le fil rouge serait la vie de Nathalie.



J'ai trouvé l'histoire principale un peu pauvre et les histoires des client.e.s inégales. Certaines m'ont laissé de marbre alors que quelques unes m'ont un brin émue. Beaucoup de clichés parsèment l'ouvrage, ce qui est un peu décevant pour un roman de développement personnel qui frôle parfois l'essai spirituel (sans aboutir à des réflexions philo ou psycho approfondies...). J'ai été gênée par l'écriture des dialogues pas suffisamment "parlés" (langage trop soutenu pour des paroles) et le style de l'auteur de m'a pas suffisamment emballée, même si c'est plutôt facile et agréable à lire. En revanche, j'ai beaucoup aimé les réflexions sur les livres et la lecture et j'ai trouvé les références bibliographiques intéressantes et inspirantes. D'ailleurs, le récapitulatif de fin d'ouvrage est très bienvenu pour y piocher des idées et conseils de lecture.

Tout de même, ce livre donne envie de (re)découvrir Uzès ou permet de se remémorer ce petit village du Gard, c'est déjà ça ;) !
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Les Jardins de Zagarand

Partir pour se retrouver



Éric de Kermel nous entraîne dans un roman plein de douceur, de couleurs et d’humanité. Une sorte de conte initiatique qui nous amène à voir la vie différemment. Je ne saurais vous rendre cet avis aussi beau que son histoire, mais je vais essayer de vous transmettre toutes mes émotions.



Paul vient de perdre son fils et il s’enfonce dans les méandres de son esprit. Sa sœur Mathilde, par l’entremise d’une lettre, qu’elle ne peut envoyer qu’une fois par an, l’invite à ses côtés dans l’oasis du bout du monde. Zagarand. Paul n’a plus rien à perdre alors il décide de rejoindre sa sœur et promet à son père de revenir. Mais une légende entoure Zagarand. Tous ceux qui s’y rende n’en reviennent pas. Saura-t-il trouver le chemin du retour et celui de la paix ?



Les Loulous, si vous saviez comme ce livre est beau ! Il est doux, apaisant et harmonieux. L’auteur recentre l’être humain à sa place au cœur du monde, au sein de notre planète, en accord avec la nature et ses semblables.



Paul, le narrateur et personnage principal va nous emporter avec lui dans son désapprentissage de ce qu’il connaît de notre société, de notre vie pour réapprendre la vie de Zagarand. Elle se déroule sur un autre tempo, sur des liens et des principes différents. Éric de Kermel nous plonge dans l’équilibre. Celui des sentiments, des émotions, des ressentiments, des opinions, des comportements, des questionnements et des réflexions. Tout cela en adéquation avec l’environnement de l’homme. Savoir regarder, écouter et voir, vraiment. Prendre le temps.



Non seulement on se plonge complètement dans les bouleversements de Paul, mais on s’attache à ses compagnons de voyage ! Mathilde, Amiane, Elias, Mayssa, Yehili… Tant de belles personnes qui ont chacune à transmettre. Chaque moment de ce livre est touchant de sincérité et de simplicité.



La plume d’Éric de Kermel est fabuleuse, imagée, dessinée et rêveuse. Elle court sur le fil des pages, nous envoûte, nous fait voyager et nous partage de multiples saveurs. Les odeurs, les sons, l’apaisement et les mots ont une résonance particulière à nos sens. Un conte doux et délicat avec des sujets graves. Une très belle histoire, harmonieuse et délicate où les planches au fusain sont un clin d’œil majestueux et délicieux.



Le Bibou et moi posons ce livre à regret de l’avoir déjà terminé. Nous voudrions, encore une fois faire ce voyage au cœur des jardins de Zagarand, une petite oasis de sérénité. Mais le quotidien nous happe, ce fut une merveilleuse parenthèse. Merci Cher Auteur de nous faire vivre d’aussi belles choses.



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous recommande « Les jardins de Zagarand » de Éric de Kermel. Un conte initiatique fabuleux ! Doux et délicat, aux multiples saveurs, une parenthèse enchantée sur le chemin de la résilience, de la renaissance. Autrement, différemment. Le tout, lié par une plume envoûtante et des dessins enchanteurs. Alors laissez-vous tenter par ce voyage, vous n’en ressortirez que grandit…


Lien : https://linstantdeslecteurs...
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La libraire de la place aux herbes

Nathalie et son mari arrivent à Uzès, petite ville du Gard. A son arrivée, Nathalie se lance et reprend la petite librairie de la place aux herbes dont le propriétaire cherchait repreneur. Un sacré défi qu'elle se lance, mais qui promet de bien belles rencontres.



Ce livre à été un véritable coup de cœur pour moi. J'ai beaucoup apprécié d'être plongé dans l'univers de la librairie avec Nathalie. Toutes ces rencontres et les moments d'échanges avec les clients m'ont vraiment fait chaud au cœur. A la lecture de ce livre, j'ai réussi à voyager avec les mots de l'auteur. Je ressenti la chaleur du soleil d'Uzés et les odeurs que l'on peu sentir l'été lorsqu'on s'y promène.



Au final, j'ai tout simplement dévoré ce livre, et j'ai même était un peu déçu de devoir le refermer aussi vite.
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La libraire de la place aux herbes

Je n'ai pas vraiment été conquise par ce livre...

Parce que le monde de Nathalie est un peu trop parfait ? La librairie est à vendre, elle l'achète, elle remet en état, des gens poussent la porte et lui font confiance, elle invite des écrivains, elle remplit la salle de 100 places aménagée au sous-sol... Aucune anicroche !

Parce qu'on passe trop vite d'un(e) client(e) à un(e) autre ? On n'approfondit pas les personnages...

Je me pose la question de savoir si l'auteur, dont c'est le premier roman, n'a pas voulu tout donner en une fois... avec le risque de nous lancer sur des tas de pistes (notamment en matière d'écologie et de développement durable) à peine survolées...

Je pense qu'il serait vraiment intéressant qu'il se remette à l'écriture d'un roman et d'aller plus en profondeur dans son propos !
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La libraire de la place aux herbes

Quand elle apprend que la librairie de la place aux Herbes d'Uzès est à vendre, Nathalie convainc son mari de se lancer dans l'aventure, d'autant qu'il lui a dit qu'il pouvait faire son métier de n'importe où. Elle va alors pouvoir se lancer avec passion.

Marie-Eve Dufresne fait une excellente narratrice. C'est la première fois que j'écoute un de ses livres audio, mais je retenterai l'expérience sur une autre de ses narrations, si je recroise sa route.

Je suis moins emballée par l'histoire. Si les intrigues des clients de Nathalie sont intéressantes, l'auteur intercale dans son récit des digressions philosophiques donneuses de leçon assez lourdes. Une autre chose qui m'a agacée, c'est l'inexactitude sur l'intrigue de certains romans. Je n'ai pas lu tous les romans présentés dans la livre, mais j'ai été frappée par une erreur grossière sur un classique, quand Nathalie le résume à une cliente.

Le livre est assez inégal, parfois intéressant, d'autres fois ennuyeux, me laissant une impression mitigée, sur une histoire que j'aurai certainement oublié d'ici peu.
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La libraire de la place aux herbes

J'ai pas mal d'affinités avec les lieux et les ouvrages évoqués par Eric de Kermel dans ce petite roman. Son écriture résonne donc forcément de manière un peu singulière pour moi.



Cette histoire est donc celle de Nathalie, prof de lettre qui rachète une librairie à Uzès et change complètement de quotidien avec son mari Nathan. Cette dernière a un côté bobo qui par certains côté la rendent un peu superficielle, mais qui font aussi d'elle un personnage incarné avec ses défauts.



C'est aussi l'histoire de rencontres entre des personnalités parfois perchées, souvent intrigantes et parfois factices et des livres.



Cela m'a permis aussi je dois le dire de découvrir quelques titres qui pourraient me plaire.



C'est en tout cas un très bon moment de lecture.
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La Traversée des lumières

Coup de cœur ♥



Il y a des romans qui se racontent, et des romans qui se vivent. « La traversée des Lumières » est un roman bouleversant. J’ai vibré, ai été transportée, et l’ai fini profondément touchée.



Vadim est un jeune garçon intelligent. Dès l’âge de cinq ans, sa formation est confiée à Paul d’Ingrincourt, un jeune polytechnicien français. A 8 ans, son père, Général de l’armée rouge, lui apprend les échecs. Ce n’est que quelques années plus tard que Vadim prend enfin le dessus sur son père qui ne supporte pas sa défaite, marquant alors la fin de leur relation. C’est à partir de ce jour que sa vie prend un nouveau tournant. Représentant l’Union Soviétique, il enchaîne les compétitions mondiales de jeux d’échecs dont il excelle. L’ombre d’une femme fera son apparition, et la retrouver va redevenir sa quête. Une quête qui l’entraînera dans un voyage initiatique, à la rencontre de personnes qui le guideront jusqu’aux montagnes tibétaines.



Comment est-ce possible de me bouleverser autant en 210 pages ?



La plume de l’auteur est si belle ! J’ai été sensible à la façon qu’il a de glisser les mots pour les rendre purs, composant une histoire envoûtante. Ce roman est une ode à la liberté et à l’épanouissement intérieur.



Malgré une histoire qui ne manque pas de rebondissements, on sent beaucoup d’apaisement dans ce roman et c’est une douce lumière qui jailli des pages.



Suivre Vadim était passionnant. C’est le cœur serré, un sentiment de plénitude et emplie d’amour que je referme ce roman.



Et cette couverture 🤩



Je vous ai donné envie de rencontrer Vadim ?



J’espère que ce roman saura trouver le chemin menant jusqu’à vous ! 🥰























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La libraire de la place aux herbes

Impossible de ne pas me laisser tenter par ce roman, le titre m’a attirée comme un aimant ! Si ça parle de libraire/librairie alors c’est fait pour moi !



Et je n’ai pas eu tort de me laisser attirer. J’ai adoré ce roman du début à la fin. J’ai été complètement immergée dans les différentes histoires humaines qui composent ce roman. Ces relations libraire/client qui sont riches en émotion.



Ce roman représente tout ce qui me fait rêver dans le métier de libraire, à savoir cerner les clients et dénicher le/les roman(s) qui vont combler leurs attentes, les faire rêver, les reconnecter avec la vie, avec eux-mêmes, ou bien les faire voyager.



J’ai trouvé que l’auteur avait beaucoup de subtilité, transmettait beaucoup d’émotion à travers ses mots et que le message qu’il fait passer était très profond. C’est un roman qui m’a beaucoup touchée, je pense qu’il ne manque que peu de choses pour en faire un coup de cœur, peut-être des personnages un peu plus approfondis car au final les parties de chaque personnage sont assez courtes.
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La libraire de la place aux herbes

J’ai manqué ce roman à sa sortie et suis bien contente qu’il soit sorti en poche. Quel récit rafraîchissant, intéressant et agréable à lire !



L’auteur, journaliste et éditeur de magazines de nature, a beaucoup voyagé avant de s’installer du côté d’Uzès. C’est donc tout naturellement qu’il mêle à son récit, des souvenirs de voyages, des rencontres intemporelles et de jolies descriptions de la région où se déroule l’histoire.



En réalisant son rêve, ouvrir une librairie dans le Gard, Nathalie ne se doute pas qu’elle va rencontrer plusieurs individus qui deviendront plus que des clients. Ces personnages attachants, parfois un peu cabossés par la vie, laisseront des traces dans sa propre existence, qu’ils soient clients fidèles ou occasionnels.



J’ai lu certaines critiques trouvant ce roman superficiel et vite oublié. Je ne partage pas cet avis. Sous des airs faussement légers, il raconte de belles rencontres humaines entre lecteurs et met en avant la littérature sous diverses formes. Nathalie partage volontiers sa passion des livres avec ceux qui lui demandent des conseils ou engagent la conversation à propos d’un titre désiré. Grâce à ses suggestions, elle noue le dialogue. De l’adolescente quelque peu muselée par une mère qui choisit ses lectures et refuse qu’elle sorte des classiques, au client anonyme qui envoie des livres sans jamais révéler qui il est, en passant par une jeune analphabète, un globe-trotter et bien d’autres, la libraire utilise la littérature pour calmer les craintes, soigner les bleus à l’âme et ouvrir des horizons apaisants ou exaltants. Dans ces échanges, elle trouve également un réconfort, une ouverture à l’autre qui lui permet de mettre sa propre vie en perspectives et de réfléchir au sens qu’elle veut donner à son couple, sa famille, son quotidien.



Chaque chapitre est consacré à un client et au fil des pages on se sent devenir familier de cette librairie et du joli village qui l’abrite.







J’ai aimé le style impeccable sans être artificiel, les mots choisis et les descriptions que l’auteur fait des personnages et des lieux ; le côté récit initiatique et les conseils lecture de Nathalie que l’auteur a pris soin de reporter en fin de livre. Ces conseils-lecture donnent de l’épaisseur à l’histoire et font échos en nous quelques fois sans qu’on ne s’en rende compte. Enfin, j’ai goûté à l’atmosphère particulière de ce récit lumineux, apaisant en ces jours de rentrée survoltés. Tout n’est que douceur dans ce livre.



Pari réussi pour Eric de Kermel qui nous entraîne sur des chemins de traverse littéraires.



Un coup de cœur pour ce roman que je recommande à tous les amoureux des livres qui trouvent dans la lecture une échappée, un recentrage sur l’essentiel ou un apaisement. Un bel hommage à la lecture.
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