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La peur est un moteur nécessaire au fonctionnement de la plupart des êtres humains; elle seule leur permet de rester fiables, cohérents, de réfléchir plus utilement.
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Une évidence le saisit : l'identité d'un individu est forgée par le moindre moment de sa vie. Renier un seul de ces instants équivaut à nier qui l'on est, à répudier un morceau de soi-même.
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C'est quand la part matérielle de notre être s'effrite que nous mesurons véritablement la nature de notre rapport au monde. Ce monde ne nous semble accueillant, bienveillant que si nous ne nous sentons pas menacés par lui. C'est peut-être ce qui explique que l'humanité n'ait eu de cesse de détruire, pour ne pas avoir peur.
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Il est ardu de se débarrasser des croyances que l'on vous a tatouées dans le cerveau depuis votre plus jeune âge. ce n'est pas quelque chose dont on se débarrasse comme un tique.
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L'homme a ceci de stupide et touchant ; il a bien du mal à se représenter la vie aller son cours et le monde tourner en dehors de sa petite conscience prétentieuse qui refuse de disparaître, comme la tique refuse de lâcher sa peau. C'est peut-être ce qui a perdu les grandes civilisations autrefois.
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Puisqu'elle ne peut pas vivre, elle, qu'importe ce que deviennent les autres, tous les autres ? C'est cela vieillir sans doute : ne plus se soucier du devenir du monde, puisqu'on n'a plus rien à y faire . Après moi le déluge !
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Sans ce fameux amour - et tout le cortège des fausses vertus qu'il trimballe avec lui, bonté, compassion, abnégation - l'être humain ressemblerait au monstre qu'il est en réalité.
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Il faut aimer pour comprendre intimement quelqu'un !
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Ne dit-on pas que les hommes restent des enfants leur vie entière ?
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L'humanité n'aura-t-elle jamais fini de justifier toutes les avanies et les bienfaits qui la frappent en invoquant un dessein supérieur, une volonté transcendante ? Ne cesserons-nous jamais de chercher un sens à la vie ? La vie n'a d'autre sens qu'elle-même, elle est le principe originel, ultime, et notre rôle dans cette dynamique éternelle n'a pas plus ou moins d'importance ou de signification que celui de la fourmi ou du roseau. C'est ce que l'Homme nouveau est censé avoir appris depuis la Chute. Mais cette conception demande du cran, une bonne dose d'humilité et de courage qui finit toujours par nous faire défaut.
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Il n était pas tout a fait huit heures, instant de fraîcheur dans le ciel a peine délivré des ombres nocturnes, minutes d hésitation où la balance ne semblait pas avoir de raison de pancher d un côté plutôt que de l autre. Il semblait que cette nouvelle journée qui s avancait, encore embarrassée dans les derniers liens du rêve , n allait être et ne pouvait être que le fruit de la volonté des hommes, si ce jour naissait, c était qu ils y consentaient..
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Ce qui est interdit fascine, c'est toujours la même bonne vieille histoire. L'humain désire ce qu'il ne peut posséder.
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Il faut toujours penser au souvenir qu'on laissera, Alba, c'est une préoccupation de faibles. La puissance, la grandeur n'ont que faire de la morale.
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La nécessité de la guerre est ancrée en nous aussi solidement que l’orgueil, que le désir, la curiosité, que la fascination pour le pouvoir, pour la beauté ou le mal absolu.
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Ça ne sert à rien de se plaindre et de ressasser. Il faut vivre avec ce que nous avons perdu, ou plutôt sans.
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Vous croyez tout ce qu'on dit dans les livres ? Vous avez tort. Ce sont des choses sans vie, emprisonnées sur ces pages depuis trop longtemps pour être encore vraies. La parole écrite est morte. Le souffle l'a abondonnée.
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Nous sommes sans doute allés trop loin, moi la première. Mais trouver de l'équilibre lorsqu'il faut reconstruire sur les cendres d'une civilisation qui a oeuvré à son propre épanouissement ?
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Les femmes sont-elles plus aptes à exercer le pouvoir ? Ont-elles véritablement, comme veulent nous le faire croire les mythes de la Renaissance, plus de jugement, d'empathie, davantage le sens de la justice et de l'équité ? Sont-elles, sinon exemptes, du moins plus affranchies que les hommes du désir de puissance, de l'orgueil, de ce que dans le Très Vieux Monde on nommait l'hubris ? Je l'ai longtemps cru, j'ai défendu cette conception avec passion, avec une conviction fanatique, à la mesure de l'effarante inanité de cette croyance. Je sais aujourd'hui qu'elle est infondée et dangereuse. Je sais qu'une femme peut se révéler abjecte, retorse, envieuse, fourbe, d'une patience diabolique, destructrice et narcissique ; c'est une créature nuisible et prédatrice.

Je le sais parce que cette créature, c'est moi.
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Mais le froid rend les êtres durs et sans pitié, il gèle les coeurs et anéantit les faibles.
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En 1757, une expédition conduite par Robert Clive fut dépêchée à Calcutta à la suite d'une attaque menée sur la ville par le Nawab du Bengale. Clive se vit proposer des sommes énormes pour favoriser tel ou tel candidat local désireux de remplacer le Nawab. Très vite, il se rendit compte qu'on lui proposait le contrôle du diwani - la recette fiscale de toute la région - et qu'il était en mesure de puiser dans les revenus d'une des parties les plus peuplées, dynamique et riche de l'Asie. En l'espace d'une journée ou presque, il devint l'un des hommes les plus riches du monde.



Une commission d'enquête, réunie en 1773 pour examiner les suites de la conquête du Bengale, devait révéler les sommes vertigineuses prélevées sur le budget dudit pays. Plus de 2 millions de livres - soit des centaines de milliards d'euros d'aujourd'hui - avaient été distribués en "cadeaux" qui, presque tous, finirent dans la poche d'employés de l'East India Compagnie. Le scandale fut redoublé par des scènes horribles et révoltantes. En 1770, le prix du grain n'avait cessé de monter, avec des résultats catastrophiques et l'irruption de la famine. La mortalité fut évaluée en millions, le gouverneur général lui-même déclara qu'un tiers de la population avait péri. Les Européens n'avaient pensé qu'à s'enrichir tandis que la population locale mourrait de faim.



Tout cela aurait parfaitement pu être évité. Au bien être du grand nombre on avait préféré le gain personnel. Non sans provoquer des hurlements sarcastiques, Clive se contenta de répondre - tel le PDG d'une banque en faillite - qu'il n'avait eu d'autres priorités que de défendre les intérêts des actionnaires, non pas ceux de la population locale.
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