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EAN : 9782702188620
400 pages
Calmann-Lévy (03/01/2024)
3.99/5   209 notes
Résumé :
Lorsque son ADN se retrouve sur l'arme qui a tué un enfant kidnappé, Marion Scriba, autrice de polars parisienne, est placée en détention provisoire et clame son innocence.

C’EST DANS L’OMBRE DES INNOCENTS QUE SE CACHE LE MAL

Paris, bureau d’un éditeur bien connu. Alors que Marion Scriba, romancière, parle de son prochain polar, des policiers surgissent et l’interpellent, l’accusant du meurtre qui occupe la France entière depuis deux jo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
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Derrière cette superbe couverture, l'auteur de « À vif », « du fond des âges » et « Apocryphe » propose une course poursuite haletante au rythme effréné !

Marion Scriba, célèbre romancière et mère de trois enfants, se retrouve subitement accusée de meurtre, preuves ADN à l'appui. Afin de prouver son innocence, elle décide cependant de prendre la fuite et de s'appuyer sur son expérience d'autrice de polars pour échapper à la police, tout en essayant de retrouver le véritable coupable.

Pour son septième roman, René Manzor propose une chasse à l'homme qui privilégie les rebondissements et le suspense, certes parfois au détriment de la vraisemblance, mais force est de constater qu'une fois la lecture entamée, le lecteur se retrouve dans l'incapacité de lâcher ce roman. L'écriture cinématographique de l'auteur se révèle en effet d'une efficacité redoutable, résultant en un thriller particulièrement prenant.

Il vous faudra donc de temps en temps reprendre votre souffle pour parvenir à suivre les protagonistes de cette cavale à travers l'Europe. D'une part, cette mère de famille pourchassée, dont l'auteur dévoile progressivement le passé au fil des chapitres. D'autre part, un agent néerlandais d'Europol et une policière française qui unissent leurs forces afin de mettre la main sur cette romancière en cavale, tout en essayant d'élucider les nombreuses zones d'ombre de l'enquête. Outre des dialogues percutants qui sonnent très juste, on notera également ce prologue pour le moins original, narré à travers le regard d'un animal qui se retrouve témoin du déraillement d'un train en pleine jungle colombienne.

Malgré une fin un peu précipitée, quelques fils un peu trop gros et une toile de fond mêlant géopolitique, CIA et rebelles colombiens pas suffisamment développée, j'ai passé un excellent moment de lecture !

De l'excellent divertissement !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Un roman qui se lit bien, avec une écriture agréable.
Des chapitres qui nous donnent envie d'attaquer le suivant.
Le suspens et l'intrigue se tiennent bien .

Néanmoins j'ai trouvé que l'auteur se servait de facilités.



Ces coups du hasard, cette facilité dont se servent les auteurs nuisent réellement à la qualité du récit.
C'est dommage parce que le scénario était béton, et plein de petites touches d'humour qui rendaient vraiment cette lecture agréable.

Je ne suis pas déçue par ce roman, mais il aurait gagné a être plus crédible lors de certains passages.
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Bonjour,
Aujourd'hui je vous propose
L'Ombre des innocents” de René Manzor. Préparez-vous à affronter un thriller trépidant et haletant. L'équation est surprenante: une femme, à la fois paisible mère de famille et romancière de polar égale-t-elle une meurtrière d'enfant ? Les personnages sont bien travaillés, leur psychologie finement analysée mais leurs passés tourmentés, douloureux et mystérieux laissent planer un doute permanent. L'intrigue palpitante aux multiples rebondissements se révèle machiavélique. L'atmosphère anxiogène se nourrit de suspicions et d'interrogations et nous plonge dans une course effrénée à la recherche de la vérité. le tout est mené d'une plume de maître par un auteur que j'affectionne tout particulièrement. Un excellent thriller comme je les aime .
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Pourquoi j'avais hâte de retrouver la dernière histoire que nous a concocté René Manzor, d'abord parce que depuis la première fois, j'ai toujours éprouvé du plaisir à lire la prose de cet auteur. Je suis certaine d'y découvrir un scénario original et aussi un plume alerte. Et en plus parce que je l'avoue j'adore ce mec, voilà c'est dit !
Mais attention ce n'est pas parce que j'affectionne cet auteur que pour autant je vais être complaisante dans mon retour de lecture bien au contraire, qui aime bien châtie bien.
Aussi commençons par ce qui fâche. J'ai trouvé quelques facilités scénaristes dans ce grand thriller, quelques coïncidences trop évidentes qui pour autant n'ont pas gâché mon plaisir de lecture.
Cela dit, passons à l'histoire elle-même. Alors que nous raconte « L'ombre des innocents »
Alors que son ADN se retrouve sur l'arme qui a tué un enfant kidnappé, Marion Scriba, autrice de polars parisienne, clame son innocence. Et malgré les nombreuses zones d'ombres dans le dossier qui l'accuse, cette mère de famille de trois enfants est placée directement en détention provisoire. Surtout que l'affaire pour laquelle elle a été arrêté fait la une des journaux.
Marion que personne ne croit est à court de solutions. La seule qui lui saute aux yeux c'est de s'évader afin de trouver le véritable tueur. Alors ni une ni deux, notre polardeuse prend la poudre d'escampette et par en cavale. Bien sûr elle est poursuivie par la police. Notamment Nayla Kassar, une enquêtrice française, commande de son état et pourtant hantée par les images de la scène de crime mais qui malgré tout à des doutes sur la probable culpabilité de Marion. Dans sa traque elle est aidée par l'ancien agent d'Interpol Wim Haag. Lui au contraire va tout faire pour découvrir le passé très secret de notre suspecte numéro une.
Avec eux, on va se balader dans toute l'Europe voir au-delà ( comme dans le prologue par exemple) pour tenter de reconstituer ce super puzzle que nous propose là Réné Manzor. Il va y avoir de l'action avec tous un tas de rebondissements incroyables. Et comme l'écriture de René est très visuel, on en prend plein la vue.
De plus notre auteur ne ménage ni ses personnages, ni le suspense. Peu à peu se dévoile le passé de notre héroïne et plus on en sait sur elle, plus le doute en nous s'installe et on ne sait plus que penser. Bon perso, j'aurai aimé que les personnages de ce roman soient encore plus détaillés mais le scénariste, et c'est un bon, a préféré se concentrer sur l'action. Et il nous livre là du coup un pur thriller mâtiné d'un roman d'aventure et le tout va à cent à l'heure. Autant dire qu'une fois harponné, on ne lâche plus notre polar et surtout on veut savoir la fin.
Il oui, René Manzor nous en fait voir de toutes les couleurs, on perd ses repères, il nous trimbale d'un bout à l'autre de cette intrigue mené avec brio. Et jusqu'à l'ultime final, il nous surprend, encore !
Heureusement, notre auteur a su brillamment mettre quelques respirations dans son récit, de ci de là par petites touches, avec beaucoup de pointes d'humour, ce qui nous permet de reprendre notre souffle dans cette course effrénée vers la vérité.
Merci aussi Monsieur Manzor pour ces dialogues très bien ciselés, c'est souvent ce qui pèche dans ce genre de thriller. Chez vous au contraire, ils sonnent parfaitement juste !
J'ai bien aimé aussi les quelques thèmes abordés, notamment le harcèlement et le déchainement des réseaux sociaux qui n'épargnent personne surtout pas les enfants innocents.
J'ai apprécié aussi le petit côté espionnage, mais là je n'en dirai pas d'avantage sous peine de divulgacher…
Enfin merci aussi pour cette histoire addictive en apnée qui m'a fait tout oublier le temps de sa lecture. Car votre plume est vive et votre style rythmé. Mais en plus vous faites preuve d'une grande sensibilité tout en développant un univers bien mystérieux. Avec vous émotion et frissons sont assurés.
Alors… Dis-moi, Monsieur l'auteur, à quand le film tiré de ce super scénario ?
Ah oui, j'allais oublié, à la fin du livre, il y a un QR code. Et là, si on le désire, on peut découvrir un autre chapitre de ce thriller remarquablement inspiré et intelligemment exécuté.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Marion Scriba, une romancière de polars, peine à écrire l'épilogue de son dernier livre. Deux jours plus tard, elle se rend chez son éditeur. Alors qu'elle l'interpelle sur la communication offerte à l'une de ses consoeurs, six policiers pénètrent dans le bureau et l'informent qu'elle est placée en garde à vue. Ils lui indiquent qu'elle est soupçonnée du meurtre d'un enfant de sept ans et peut-être de deux autres. Son ADN est sur l'arme du dernier crime.

En détention provisoire, Marion clame son innocence. Quand elle perçoit que son avocat rechigne à lui dire qu'il la croit, elle comprend qu'elle doit agir seule. Elle parvient à prendre la fuite et entame une cavale tumultueuse. Pour prouver son innocence, elle est déterminée à débusquer le vrai coupable.

Les forces de l'ordre sont sur les dents. Elles sont prêtes à tout pour arrêter celle qui fait la une de tous les journaux. Elle est accusée de tortures et de meurtres sur des enfants et la série ne semble pas terminée. Nayla Kassar de la brigade criminelle la pourchasse sans relâche. Wim Haag, un ancien agent d'Interpol, est supplié de reprendre du service. Douze ans plus tôt, après un drame, il a quitté son ancien métier pour se consacrer à l'humanitaire. Très vite, il est surpris par les aptitudes de Marion à semer ses poursuivants ; il s'interroge sur son passé. Marion est au centre d'une traque triangulaire. Elle est proie et chasseur.

Avant L'ombre des innocents, je n'avais jamais lu l'auteur. J'ai aimé le rythme haletant. J'ai, aussi, apprécié que les rebondissements modifient ma perception des différents personnages et fassent naître de nouvelles questions. Happée par le suspense, j'étais suspendue aux actes de Marion. J'étais effrayée par les obstacles qui se dressaient devant elle et qu'elle ne parvenait pas toujours à contourner. Je me suis sentie manipulée, car des faits s'opposaient à mes intuitions, renversant mes certitudes. J'ai dévoré ce livre en deux jours : les révélations m'imposaient de ne pas le lâcher. Aussi, j'ai été très perturbée par la fin, qui m'a semblé trop rapide. Je me suis, alors, précipitée sur le QR code pour découvrir le chapitre supplémentaire. Malheureusement, celui-ci n'a pas rassasié mon envie d'un dénouement plus complet. Aussi, j'ai adoré une grande partie de cette histoire, mais le final, trop rapide à mon goût, a un peu amoindri mon engouement.

Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Calmann-Lévy pour cette masse critique.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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critiques presse (4)
LeJournaldeQuebec
04 mars 2024
René Manzor a écrit un suspense super bien ficelé et très documenté.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Culturebox
26 janvier 2024
C'est un polar qui met l'accent sur ce que beaucoup considèrent comme la reine des preuves, l'ADN.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
16 janvier 2024
René Manzor a le sens du rythme, mais aussi un regard aiguisé. Ses personnages ne manquent pas de profondeur, d’épaisseur. Le portrait qu’il dresse de Nayla Kassar est finement analysé, ciselé. Pour son septième polar, René Manzor a su se renouveler et proposer une narration originale.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
08 janvier 2024
L’écrivain et cinéaste sait placer son lecteur sous tension. Démonstration avec son nouveau roman, l’efficace « L’Ombre des innocents ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons tous une backstory, commandante, un passé qui nous définit et qui justifie nos actions. Le tueur que vous recherchez en a une, lui aussi. Ce n’est pas un méchant de pacotille qui n’existe que pour vous mettre en valeur, vous les héros de cette histoire. Il faut de vraies motivations pour faire le Mal. Le Bien fait partie du package que l’on reçoit à la naissance, ce n’est pas une option. On vous l’inculque au biberon, à la Pavlov. La plupart des gens sont conditionnés à faire le Bien. Ils le pratiquent par habitude, sans le remettre en question ni même s’en apercevoir le Mal, lui est acquis c’est une vocation
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De nombreux journalistes et photographes se pressant devant le 36, rue du Bastion, elle s’était couchée sur la banquette pour ne pas être vue. Il fallait avoir vécu ce genre de situation pour comprendre à quel point elle faisait de vous un coupable, malgré vous. Il fallait entendre les cris d’une foule haineuse prête à vous lyncher pour saisir la honte que l’on ressentait, même innocent, face à une lise en pâture.
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Marion soupira en songeant aux futures galères que l'adolescence de sa fille lui préparait.

Si les gens pouvaient imaginer ce que leurs petits trésors deviennent quand les hormones font leur effet, personne ne voudrait en avoir.
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Prologue

Jungle
Colombie
2012

L’envol de dizaines d’oiseaux sauvages jusque-là invisibles résonna comme un coup de feu aux oreilles du paresseux. Il se figea, d’une part parce que sa nature indolente ne le poussait pas à la précipitation, d’autre part parce qu’il craignait d’alerter un éventuel prédateur.
Il retint son souffle.
L’air poisseux de la forêt tropicale formait des perles qui ruisselaient sur les algues recouvrant sa fourrure camouflage. Elles dégoulinaient sur son front vert d’eau, lui piquant les yeux. Il les essuya d’un geste lent mettant en évidence les trois griffes acérées qui équipaient ses pattes.
Accroché à son tronc d’arbre, le paresseux fixait la frondaison avec un mélange de tension et de colère. Le bruit sourd qui avait fait fuir les oiseaux n’était pas naturel. Il lui rappelait trop les humains. Ces créatures frénétiques qui s’immisçaient partout avec leurs machines infernales.
Le grondement s’intensifia. Le paresseux ferma légèrement les paupières pour aiguiser sa vision face aux rayons du soleil qui perçaient la canopée.
Quelque chose approchait.
Quelque chose d’énorme.
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En franchissant le seuil du refuge, Kassar fut prise à la gorge par une odeur de chien mouillé et d’excréments. Les lieux ressemblaient plus à un chenil clandestin de mushers qu’à un refuge de randonneurs. Des officiers et des techniciens de l’identité judiciaire vaquaient déjà à leurs occupations. Les talkies et les flashes crépitaient. Le rituel des homicides suivait son cours.
— Où est-il ? demanda Kassar au jeune policier qui l’avait escortée.
— Au pire endroit, commandante, dit-il en désignant les cages.
Kassar se retourna et entrevit, à travers les barbelés, une petite silhouette adossée au mur en béton délabré. Autour de lui, des officiers de la police scientifique en combinaison blanche s’activaient, le visage fermé. La commandante s’avança, sachant que, tôt ou tard, il lui faudrait bien affronter la réalité.
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