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Les chansons de gestes appartiennent à l'histoire de la littérature plutôt qu'à celle de la musique. IL est certain, toutefois, que des poèmes aussi remarquables que la Chanson de Roland, des romans aussi remplis d'épisodes héroïques que ceux de la Table ronde, ont dû inspirer des musiciens, comme les Niebelungen. ont fourni des thèmes aux minnesingers (chantres de l'amour) et aux meistersangers {maîtres chanteurs).
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En introduction, André Citroën explique l'aspect technique de l'expédition. L'ouvrage est agrémenté de photos et d'une belle carte qui se déplie pour suivre les étapes.



La première moitié détaille les étapes. Tous les ingrédients de l'exploration sont décrits : histoire, géographie, émotions, organisation, rencontres, péripéties...



La deuxième partie est un séjour à Tombouctou suivi d'une descente du Niger jusqu'à Gao.

L'histoire du Sahara est très bien décrite, depuis l'arrivée des chameaux à l'époque romaine qui a permis à ce désert d'être habité. 

L'esprit colonial est évidemment très présent, avec une condescendance bienveillante pour ces primitifs si reconnaissants de ce que la France leur a apporté. C'était il y a 100 ans.



Un ouvrage unique pour une aventure d'exception. 
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Le Conservatoire, ce n'est pas pour les filles dans son genre, qui viennent de nulle part avec l'envie bonasse de pousser la chansonnette sur une scène de bastringue. Elle, son style, c'est Dolly, la blonde pulpeuse qui s'accroche au micro comme une strip-teaseuse à sa rampe de pole dance. C'est les reins cambrés, les lèvres ourlées, les doigts sorciers, c'est la beauté fatale qui ne se laisse pas approcher.



Pauvre idiote, ta place n'est pas dans un Conservatoire !
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C'était incroyable ! Je ne voyais plus les lettres, tout est devenu flou, et un paysage est apparu devant mes yeux... J'étais dans le livre !
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C'est un mage qui me l'a dit un jour : protéger les livres, c'est tout simplement... protéger le monde !
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J'enfouis ma tête entre mes mains et j'éclate en sanglots. Des larmes salées comme l'océan dans lequel je suis en train de me noyer.
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Le livre. Une source de savoir... Une accumulation de signes chargés de sens... Un précieux héritage qui relie passé et futur.
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C’est ainsi que je vivais à l’époque : à travers les livres. Je m’enfermais dans leur histoire, je rêvais de leurs personnages la nuit, je me prenais pour eux. Ils étaient mon armure contre les arêtes dures de la réalité. Je les empiétai avec moi, comme un talisman dans ma poche, et ils me semblaient presque plus réels que les personnes autour de moi, qui parlaient et vivaient dans le déni, destinées à ne jamais rien faire qui mérite d’être raconté, pensais-je.
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Quatre-vint-dix-neuf pour cent des débutants refusent la phase d'apprentissage. La publication est considérée comme l'objectif. C'est aussi absurde que si l'oiseau envisageait le vol comme le moyen de participer à un meeting aérien. Combien d'entre eux ai-je entendu dire : "Mon manuscrit a été refusé. J'ai perdu mon temps". Un texte dont l'éditeur ne veut pas, je conçois que cela blesse. En conclure qu'on a perdu son temps, c'est lui donner raison.

Le privilège absolu, c'est d'écrire. Il n'y a pas de grâce plus élevée. La publication est parfois un plus, souvent une détérioration du plaisir initial. L'obtenir au prix d'un effort considérable, d'une angoisse maladive, d'une douloureuse obsession n'y change rien.

Il ne viendrait pas à l'esprit de l'alouette de stigmatiser les tourments que voler lui a causés. Son chant en vol n'est-il pas une expression de joie ? Aucun oiseau ne se pose en victime.

Je me demande quand a commencé l'habitude de rechigner chez l'écrivain. Orphée se plaignait-il de son rude labeur ? Je ne pense pas. Ne peut-on voir dans ce bougonnement une tendance humaine à vouloir le beurre et l'argent du beurre ? Ecrire est une grande liesse, mais le finaud se fit qu'il pourrait quand même espérer joindre à cette exaltation le plaisir de se victimiser. "Vous m'enviez d'être écrivain ? Vous ne vous rendez pas compte, c'est un travail de chien, je m'use la santé, etc".
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J'étais comme harcelée par des émotions indignes : je voulais comprendre comment Maurice était mort; je voulais savoir à quoi ressemblait sa mère; je voulais savoir si je serais capable de remonter jusqu'aux origines de cette missive anonyme.
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Un si constant labeur, avec une clientèle si brillante, eût dû produire une fortune ; mais Poussin demandait pour ses œuvres peu d'argent. En principe, trouvant juste qu'on rémunérât son effort, et non sa réussite, il proportionnait le prix d'un tableau au nombre de figures dont la composition était meublée, chaque figure lui ayant coûté un travail particulier. On peut dire qu'en moyenne une grande composition de Poussin était vendue un millier de francs ; d'après ce que nous en savons, il ne lit point varier les prix, de 1630 à la fin, ne tenant nul compte de sa gloire grandissante, mais seulement de sa peine, qu'il était équitable qu'on lui payât. Aussi, quoi qu'il n'ait jamais fait de dépenses pour lui-même — sauf quelques objets antiques dont son atelier était orné, — il ne laissa pas à ses héritiers de grands biens : environ cinquante mille livres (au témoignage de Félibien).
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- Il a l'air triste de nous tirer comme ça tout le temps. On devrait le libérer, qu'il retrouve sa famille. Et l'océan...

- Ça ferait une belle chanson sur les réseaux spatiaux.

- Au moins, il ne serait plus seul.

- La solitude n'est pas un souci quand elle est choisie.

- Il a pas l'air de l'avoir choisie.
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Est-ce par une suggestion des harangueurs latins que Corneille s'excite à débattre contradictoirement des intérêts? Est-ce plutôt qu'il eut une expérience personnelle du barreau ? Il avait acheté une charge d'avocat à la Table de Marbre de Rouen, et il dut s'apprendre pour cet office, à « être pointilleux », comme il dit. Ses ouvrages témoignent qu'en outre de son don de pathétique, qui est incomparable, il possède parfaitement les procédés des discours. Il est un très méthodique orateur en vers. Au reste les dramatistes du temps sont, en majorité, des avocats. Corneille d'ailleurs conserva longtemps ses fonctions de judicature(de 1629 à 1650) : la même année où il donna Poliyeucte, on l'entendit requérir contre les pilotes de Villequier, qui prétendaient s'imposer à tous les bateaux havrais dans les eaux de la Seine.
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Je recommande à tous les passionnés de livre de lire cette oeuvre d'art !
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- Vous n’arrêtez plus de bouger ! Anna, vous rendez-vous compte que de tels déplacements vous étaient impossibles au début de votre thérapie ? Mesurez-vous le chemin parcouru ?

- Oui, vous avez raisons. Je me focalise souvent sur ce qu'il reste à faire en oubliant de regarder ce qui est déjà accompli. On avance, on fait du bon boulot, toutes les deux.
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Si la laïcité est la solution de la non-instrumentalisation du religieux par la politique et du politique par le religieux, c'est parce qu'elle est d'abord l'allié objectif de la conscience libre.
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Nous sommes à l'opposé du logiciel libre, de l'open source et du partage. Les matériels Apple nous rendent hétéronomes parce qu'ils sont conçus pour être impossibles à bricoler, à seulement démonter, donc à réparer ou personnaliser soi-même en remplaçant des pièces. Ils vous coupent de toute autonomie technique, de toute liberté de bidouiller. Ils maximisent la dépendance au fabricant. Un iPhone ne se possède pas, il vous possède. Il impose sa façon unique de l'utiliser. Le pouvoir du fabricant n'a pas besoin d'être manifesté: il se love dans l'interface. C'est elle qui décide de ce que en ferez ou pas.
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Le jour où le monde a basculé, c'était comme si le sol se dérobait sous nos pieds, nous laissant seul et désemparé face à l'immensité de l'inconnu.
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Une blague ! A ton avis, une femme qui a été enfermée dans sa propre chambre froide par un tueur sanguinaire aurait-elle le cœur à plaisanter ?
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Est-ce que tu vas me quitter ?
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