Et puis ma mère est morte. Alors là, j'ai été comblée, pour bouleverser une vie, la mort d'une mère, on peut difficilement mieux faire.
...des livres que m'apportait Mrs Twichell, la bibliothécaire..[livres]..que je n'aime pas mais que je lis tout de même parce que les auteurs ont l'air de désirer si fort qu'on les lise qu'on se sentirait impoli de ne pas le faire
L'idéal, ce serait que chaque école eût un petit musée scolaire, contenant un nombre plus ou moins grand d'objets d'histoire naturelle, d'instruments de physique, etc., dont on se servirait pour illustrer les leçons orales sur les sciences usuelles. Beaucoup de collèges et de couvents possèdent déjà des collections scientifiques de ce genre, qui ne manqueront pas de devenir importantes avec le temps. Si l'on considère le zèle pour l'instruction publique qui se manifeste et s'accroît de plus en plus, il est permis de prévoir qu'un jour viendra où les pouvoirs publics s'occuperont de mettre à la disposition des instituteurs et institutrices les éléments de musées scolaires, qu'il sera facile d'augmenter ensuite et peu à peu avec le concours des élèves eux-mêmes.
- Tu as pris possession de mon cœur avec une simple fossette, espèce de gangster. Et depuis, je n'ai jamais réussi à t'en faire sortir. Je crois tout simplement que je ne sais pas comment faire.
Je sais que je ne devrais pas prendre ça personnellement. Ce n’est pas tant du racisme qu’une violence de classe. Ils doivent s’imaginer que ma culture, si elle résiste, c’est qu’elle n’existe que pour leur apporter un peu d’exotisme. Le manque d’étiquette, en revanche, ça c’est la peste qu’ils combattent. Je crois que ça m’écœure encore plus. Les convenances, ce ne sont que des normes sociales qu’ils ont érigées pour nous mettre à l’écart. Ce n’est même pas le sort de la génétique qui nous sépare, mais leur volonté éclairée et active.
S'il dit : "Veuillez accepter mes condoléances, Sophia. Je suis désolé pour vous."
Elle ne le supportera pas. Pas ces mots-là, encore !
Il faut le reconnaître, personne ne sait que dire face à la mort, au chagrin.
C'est I'eau qui constitue l'élément liquide de la surface du globe. Dans les trois états (solide, liquide, vaporeux) qu'elle peut affecter, elle joue un rôle considérable dans les phénomènes de la nature : nous l'étudierons à ce point de vue dans une autre partie de cet ouvrage. Dans le présent chapitre, nous n'avons à nous occuper que de son existence sur les divers points de la surface terrestre où elle se trouve à l'état liquide, oui est son état naturel.
_Un dernier point, renchérit Fouine. Ici, c'est chacun pour soi. Si quelque chose t'arrive, on te connaît pas. Si quelque chose nous arrive, tu nous connais pas.
Nos âmes, si tourmentées soient-elles arrivent
à s'accorder pour faire ressortir le meilleur de chacun de nous.
Les idéaux marxistes-léninistes étant irréalisables et Staline ayant décrété que cette utopie était une réalité, tout le pays est contraint de recourir à la /toufta/, c'est à dire au mensonge, pour valider les mensonges de la direction du Parti. Un des codétenu de Jacques, arrêté naguère par les nazis, puis libéré par les soviétiques qui l'ont arrêté à leur tour, ne résume-t-il pas tout le système en lui confiant :
— La Gestapo me torturait pour que je dise la vérité. Le NKVD, pour que je mente.
La Terre, séjour de l'homme durant son temps d'épreuve, est une sphère légèrement renflée en son milieu (équateur) et placée par le Créateur dans les espaces. Elle fait partie du système planétaire qui a le soleil pour centre, et participe au mouvement général de ce système autour d'un centre inconnu. Les forces d'attraction qu'exercent sur elle les autres corps célestes la maintiennent dans la position relative qu'elle occupe. Elle conserve le mouvement initial que Dieu lui imprima en la créant, et qui est double. En effet, d'abord, elle tourne sur elle-même ; et cette révolution, qui dure 24 heures et qui lui fait successivement et régulièrement présenter sa surface à la lumière du soleil, détermine la succession des jours et des nuits. En outre, elle décrit autour du soleil, en une année, une ellipse sur le contour de laquelle ses positions successives déterminent l'ordre et le caractère des saisons.
L'homme n'était pas très sage lorsqu'il s'agissait de comprendre la nature, et encore moins lorsqu'il fallait agir pour la respecter. N'était-ce pas ce qu'elle lui faisait payer depuis quelques années ?
Je sais qu'il a commis des erreurs, mais sache que tu as marqué sa vie de la plus belle des manières.
Je réalise qu'on n'est jamais tout à fait seul à écrire le film de sa vie, que beaucoup de personnages et d'événements y participent, en bien comme en moins bien. Mais il n'y a jamais quʻune seule personne dans le fauteuil du réalisateur. Et cette place, c'est à moi qu'elle appartient. C'est à moi de la prendre. C'est à moi de savoir faire des choix audacieux et de tirer le meilleur parti du casting, du budget, du décor et du scénario pour faire de ma vie une belle réalisation.
Celle-ci était choquée de ce qu'avait dit une femme pendant la guerre: "que voulez-vous, la guerre ne modifie pas mes rapports avec un brin d'herbe." Elle jugeait sans doute que cette femme était frivole ou indifférente. Mais pour lui, Daragne, la phrase avait un autre sens : dans les périodes de cataclysme ou de détresse morale, pas d'autre recours que de chercher un point fixe pour garder l'équilibre et ne pas basculer par dessus bord. Votre regard s'arrête sur un brin d'herbe, un arbre, les pétales d'une fleur, comme si vous vous accrochiez à une bouée.
J'étais orphelin comme on est lépreux, phtisique, pestiféré. Incurable. Pour protéger les bien-portants de mes exhalation de souffrance, il fallait me mettre à l'écart.
Après avoir observé la truite, Léo la décroche avec délicatesse par respect pour la faune, il relâche la truite dans le ruisseau.
Il se retrouva en train de marcher dans une immense chambre dépourvue de murs, sous un plafond bleu et cintré. La pièce était capitonnée, non seulement pour empêcher les bruits de sortir, mais aussi pour les empêcher d’entrer. Le bruit était un mirage auditif, et le silence était réel et menaçant, pesant sur les oreilles de sorte que l’on pouvait entendre son cœur ronronner comme le moteur qu’il était. Page 80
Il n'y avait que l'uniformité cauchemardesque d'une plaine qu'un ciel sans nuage ne venait pas troubler. page 222
Il y a deux raisons pour lesquelles un chameau se rebelle : quand il doit quitter le pré habituel et quand il doit parcourir une région qui n'a pas été récemment visitée, ou qui ne l'a jamais été. Page 63