- Porté sur la religion ? Non. J'ai toujours pensé que c'était encore une chose que Marx avait comprise de travers. La religion n'est pas un opium, c'est un placebo, qu'on prend pour supporter une maladie chronique. Au même titre que l'alcool, le tabac, ou les drogues récréatives. On en a besoin, non, de cette croyance en quelque chose de plus grand que nous, d'éternel ?
Ma belle-mère n'attendait rien d'elle, alors qu'elle attendait tout de moi. J'étais celle qui devait reconnaître son pouvoir, comme elle avait dû, elle, reconnaître celui de sa propre belle-mère, et ainsi de suite...
Some people suffer from symptoms similar to post-traumatic stress disorder (PTSD)with worry, disturbing and intrusive thoughts, hyperreactivity, hypervigilance, grief, sleep problems, and nightmares-but in this case the symptoms stem not from a traumatic event or series of events but from how it feels to live in today's world and from anxiety about what it could be like in the future.
Il avait le sentiment que les siens, notre peuple, étaient rudement traités. Il pensait que les joueurs indiens de cricket des Antilles ne recevaient jamais leur dû.
- Voici la garniture que nous avons préparée hier. Il suffit d'étaler la pâte et de garnir les mince pies.
Je soulevai le film plastique qui recouvrait le saladier de mincemeat et je humai le mélange de fruits secs et frais, de zestes d'agrumes râpés, de noix de muscade, de cannelle et d'épices.
-Oooh... Je trouvais déjà que ça sentait bon hier, mais aujourd'hui... Hmmm... C'est comme si on avait capturé Noël en bouteille !
La nuit est tombée dans sa chambre ; son cœur est vide et triste ; tout un royaume de rêveries est en train de s’effondrer autour de lui, s’effondrer sans trace, sans bruit et sans fracas, vient de passer comme une image de songe, et lui, il ne se souvient pas lui-même de quoi il a rêvé
J’ai vécu, comme on dit, par moi-même, c’est-à-dire entièrement seul, seul, complètement seul; vous comprenez ce que ça veut dire, seul ?
Au sommet, on respirait l'immémoriale senteur des pierres moussues et des arbres sans âge. Ici l'air embaume de fleurs et de fruits, mêlés à de fortes odeurs de vin venant de quelque fabrique proche. Une sensation d'ivresse parcourt les membres du voyageur.
Mon corps en général était le siège de différentes affections douleureuses - migraines, maladies de peau, maux de dents, hémorroïdes - qui se succédaient sans interruption, ne me laissant pratiquement jamais en paix - et je n'avais que 44 ans! Que serait-ce quand j'en aurais 50, 60, davantage! Je ne serais plus qu'une juxtaposition d'organes en décomposition lente, et ma vie deviendrait une torture incessante, morne et sans joie, mesquine.
Je suis un rêveur ; j’ai si peu de vie réelle que des minutes comme celle-là, celle que je suis en train de vivre, elles me sont si rares que je ne peux pas ne pas les répéter dans mes rêveries.
Quand on se quitte, on quitte aussi
tous ces lieux où nous sommes allés ensemble,
les faubourgs peu fréquentés, leurs maisons tachées
de fumée
où nous avons vécu un mois, villes où nous avons dormi,
leurs noms sont oubliés, hôtels puants d’Asie
où nous nous réveillions parfois dans la chaleur de midi
comme si nous avions dormi mille et une années.
Et toutes les petites chapelles de montagnes, quasi
inaccessibles
sur la route d’Athènes à Delphes
où les lampes à huile brûlent toute la nuit d’été.
Nous les quittons aussi, quand on se quitte.
D'où vient que l'art de Kandinsky, considéré généralement comme par excellence abstrait, comporte deux éléments qui le rendent essentiellement concret. Et d'abord l'oeil de Kandinsky, un oeil qui appartient exclusivement à sa race. D'ordinaire, on soutient qu'un art abstrait est un art d'aucun pays et d'aucune individualité. Or, l'art de Kandinsky est par excellence russe et essentiellement personnel. Si l'on étudie les tons de ses tableaux, on discerne tout ce qui distingue les coloristes de son pays depuis le temps éloigné des premières icônes jusqu'à nos jours. Que si, d'autre part, on rapproche sesnoeuvres récentes de celles de son époque « fauve », on constatera qu'en dépit de la diversité de leur aspect, elles ne se développent pas moins sur le rythme d'une même personnalité.
L'effort de Kandinsky présente une continuité parfaite, depuis le dynamisme expressif de sa première époque de Munich, en passant par les formations linéaires et géométriques du constructivisme, pour arriver à la libération complète de l'homme qui peut enfin exprimer sa pensée par la rythmique émouvante de signes, qu'il constitua lentement, comme une langue merveilleuse.
Dans mes rêves, je bâtis des romans.
Je ne sais pas me taire quand j’ai le cœur qui parle.
c’était comme si on m’avait oublié, comme si, vraiment, j’étais pour eux un étranger.
et je crois que nos âmes se répondent.
Il me sembla soudain que moi, le solitaire, ils m’abandonnaient tous, oui, tous se détournaient de moi.
« Le monde est plein de pauvres types fébrilement occupés à dissimuler leurs véritables désirs. Je trouvais que ça demandait trop d’énergie de déguiser mes sentiments. »
Pourquoi l’art devrait-il être statique ? En regardant une oeuvre abstraite, qu’il s’agisse d’une sculpture ou d’une peinture, nous voyons un ensemble excitant de plans, de sphères, de noyaux sans aucune signification. Il est peut-être parfait mais il est toujours immobile. L’étape suivante en sculpture est le mouvement .