Citations les plus appréciées
Je ne puis m'empêcher de regretter de me trouver dans un monde si trompeur, où il faut suspecter ce qu'on voit, se méfier de ce qu'on entend, et douter même de ce qu'on sent.
Lettre LVIII.
“Ah ! C’est affreux ! Avoir tout juste aimé, tout juste goûté à la félicité d’un amour partagé - et se trouver brutalement privé de l’être aimé ! Tomber amoureux, pour perdre aussitôt son amour ! Toucher à la félicité pour qu’on vous en prive à jamais !
Oh, c’est un thème que je n’ai plus la force de traiter. On en parle dans tous les romans. Lisez-les donc et laissez moi poursuivre mon récit.”
Je suis charmé […] de rencontrer quelqu'un que l'habitude du monde n'a pas encore influencé au point de lui faire perdre l'usage de la raison ; car sous l'empire de la mode, les plus grandes absurdités passent sans être critiquées, et l'esprit s'accommode même des plus grotesques inconvenances si elles se reproduisent souvent.
Lettre LXV.
Le bonheur est un dieu qui marche les mains vides...
Ce qu'il y a de plus heureux dans la richesse, c'est qu'elle permet de soulager la misère d'autrui.
Le tour de la France par deux enfants (p.130)
Et dans la forêt je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme.
[...] Ah ! il faut que ces bruits et que ce mouvement
Entrent dans mes poèmes et disent
Pour moi ma vie indicible, ma vie
D’enfant qui ne veut rien savoir, sinon
Espérer éternellement des choses vagues.
Les poésies d'A. O. Barnabooth (1908) - Ode - (au Nord-Express) -
Anecdote qui plaisait beaucoup : un paysan, en visite chez son fils à la ville, s'assoit devant la machine à laver qui tourne, et reste là, pensif, à fixer le linge brassé derrière le hublot. A la fin, il se lève, hoche la tête et dit à sa belle-fille : "On dira ce qu'on voudra, la télévision c'est pas au point."
- p.70 -
Le Wager et le reste de l'escadre étaient en mer depuis à peine deux semaines, et il ne s'était pas encore acclimaté à son nouvel environnement. Il devait baisser la tête s'il ne voulait pas se cogner au plafond du second faux-pont et partageait ce caveau de chêne avec d'autres jeunes enseignes. Chacun avait droit à un espace d'à peine plus de cinquante centimètres de large pour attacher son hamac, de sorte que leurs coudes et leurs genoux s'entrechoquaient parfois avec ceux de leurs voisins. C'était quand même royal : presque vingt centimètres de place supplémentaire qu'il n'en était alloué aux simples matelots, [...]
Elle n'oublie pas, non plus, que «slammer» est un mot d'argot pour désigner la prison. Qui est emprisonné ici : les fleurs ou les épouses ? Ces maisons parfaitement entretenues, ce voisinage charmant, cette fierté patriotique ne constituent-ils pas une prison dorée dans laquelle sont enfermées les épouses, sous la contrainte constante des apparences ?
Ils parlaient de moi comme si j’étais mort.
j’étais plus vivant que jamais. je me sentais bien.
je pouvais même toucher ma poitrine. même pas
mal. pas mal du tout.
de sorte que mon jour c’était tous les jours. juste les bras
remplis de fleurs me serraient dans les bras comme mes bons amis.
et tout le monde parlait en bien de moi. que j’aurais été un homme
bien. magnanime. je n’avais aucune idée d’où ils tenaient ça. ces propos
sur moi. ils les tenaient.
comme si j’étais mort c’est ainsi qu’ils parlaient de moi
je suis plus vivant que jamais. j’explose de vitalité et d’amour.
que j’ai envie de me battre avec mes propres bras
ces tendres fleurs dans ma poitrine
je me sens bien et de plus en plus aromatique.
et tout le monde parlait en bien de moi. que j’aurais été un homme
bien. magnanime.
J'appartiens sans retour à cette sombre nuit qu'on appelle l'amour.
Dina est alors partagée entre deux sentiments. D'un côté, son ego est blessé par l'outrage et de l'autre, l'agente en elle est ravie d'avoir une excuse pour participer officiellement au barbecue. Elle pourra déambuler au milieu de ces nazis reconvertis en génies de la conquête spatiale américaine.
Surtout, elle pense déjà au subterfuge qu'elle inventera pour s'éclipser et aller forcer la serrure du bureau du médecin. Cette satisfaction vaut bien toutes les provocations de Mandy. Les secrets ne sont plus loin d'être révélés. Rocker District va bientôt exploser.
Même si la famille royale britannique parvient à éliminer ses royales métastases, le reste du monde n'a pas encore trouvé de chimiothérapie efficace pour guérir définitivement du cancer islamiste.
CHARLIE HEBDO n° 1653 du 27 mars 2024 (Édito)
Les arbres se contentent de pousser. Je veux être comme eux.
Ce jeu mystérieux qui va de l'amour d'un corps à l'amour d'une personne m'a semblé assez beau pour lui consacrer une part de ma vie.
(p.21)
“c’est une vraie séduction qu’un joli sentier sur le bord d’un bois, le marcher si doux sur la mousse, la fraicheur, les beaux arbres de la lisière qui étendent leurs branches en liberté, nous admirions ces vues champêtres, et les variétés de l’ombre et de la lumière sur les bois, sur les eaux et sur cette vénérable abbaye dont le soleil semblait se plaire à éclairer l’élégance gothique.”
Nous sommes comme des livres.
La plupart des gens ne voient que notre couverture, la minorité ne lit que l'introduction, beaucoup de gens croient les critiques.
Peu connaîtront le contenu...
Les noms ne leur suffisent pas, il leur faut des étiquettes — qui comptent davantage que l'objet étiqueté.
Chapitre 6 : Nu pour l'exil.
Dina aussi entre dégoût et jubilation. Avoir les pleins pouvoirs sur un homme tel que lui ne peut laisser indifférente. Il est toujours étrange de découvrir l'homme derrière le monstre. L'enfant qu'il a été il y a longtemps. Y a-t-il eu de l'innocence, un jour, dans ce regard ? Un petit garçon qui s'écorche le genou en faisant du vélo et réclame un câlin à sa maman...