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Expert humour

Cet insigne distingue tous les lecteurs pour qui lire est synonyme de rire : du burlesque à la parodie, de l'humour noir au grotesque.
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Les meilleurs   Dernières critiques
L'imposture scientifique en dix lecons

Cet ouvrage de 1986 devrait être remboursé par la"Sécurité Mentale" tant il est un excellent antidote aux billevesées et coquecigrues dont se parent gourous médiatiques et influencées qui infectent les rezococios.Plein dune salutaire ironie, il présente ses dix chapitres sous la forme des célèbres "Dix commandements ".S''appuyant sur une multitude d'exemples il met en garde le lecteur trop naïf contre les fausses evidences,les délires métaphorique et les biais cognitifs qui font la fortune des escrocs et des pseudos scientifiques.Chaque chapitre se conclut par des exercices à pratiquer...
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Un papa, une maman, une famille formidable ..

En prenant sa famille "en exemple" (ou en contre-exemple), Florence Cestac dresse une radioscopie de la France de l'après-guerre. Les Trente Glorieuses et leur lot d'appareils électriques fondent les bases du consumérisme. La femme est à sa place à la maison, et à la cuisine de préférence. L'homme ne montre pas ses sentiments, et encore moins de la tendresse envers ses enfants.



Le père de Florence Cestac prend cher au début du livre. Il est le gagne-pain du ménage. Et cela lui donne le droit d'être odieux, macho, et de se faire servir, de rabrouer, de gifler, etc. Ensuite viennent les années de libération des moeurs, Mai 68, les velléités d'indépendance des 3 enfants Cestac. Florence Cestac aborde aussi les sévices sur enfants, les oncles pressants aux mains baladeuses.



Puis elle ramène pas mal les choses à elle. Son parcours professionnel, Futuropolis, ses prix à Angoulême, ses réalisations, la reconnaissance que lui offre la profession, tout cela est présenté de manière assez large. Personnellement, je ne trouvais pas cela nécessaire. Jusque là, Florence Cestac touchait à l'universel. Ce qu'elle racontait, c'était la France de l'après-guerre. A partir du moment où elle revient sur elle à répétition, on n'est plus dans l'universalité, on perd en amplitude. Comme si elle avait besoin de montrer que son père avait finalement admis sa vie de bohème et ses choix existentiels... La scène à l'hôpital est émouvante mais on n'a que la vie de Florence Cestac. C'est bien, certes, mais cela ne m'a pas pleinement convaincu.
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Analog Drop, tome 2

Résumé : Aku décide d’infiltrer avec sa bande le gang Amidara, afin d’en savoir plus sur Shinobu, dont le comportement lui paraît suspect, et afin de savoir comment elle va pouvoir réaliser sa mission de mettre en couple Shinobu et Kojirô.



Mon avis : Clap de fin de la série avec ce deuxième tome que j’ai bien apprécié, notamment parce qu’Aku va découvrir le secret de Shinobu qui va la mener à réfléchir sur son propre comportement profiteur et sa façon de vivre la relation aux autres.



Aku va commencer à se transformer, à réfléchir sur elle-même, sur la popularité, et sur le sens véritable de l’amitié. Elle va ainsi comprendre que les amitiés virtuelles n’ont pas du tout la même saveur que la vie réelle, et que l’argent ne permet pas d’avoir une vie comblée. Et elle va aussi réfléchir au sens de ses actions, à leurs conséquences…



Une jolie série courte qui fait réfléchir, et qui permet aussi de découvrir les années 80, avec des moments de décalage savoureux. A lire !
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Clebsy, chien de la jungle

Une courte histoire très drôle, presque une fable, qui met en avant l'intelligence.

Clebsy est le chien très heureux d'un explorateur. Enfin, heureux tant qu'il est gardien du musée personnel. Mais quand son maître, tout content, lui propose de l'accompagner, ce n'est plus la vie tranquille qu'il affectionne. Et la jungle, c'est terrifiant.

Mais après un moment de panique bien naturel, Clebsy va faire appel à une jolie ruse pour ne pas finir croqué par un léopard.

Et quand un singe joue les traîtres, il va encore se débrouiller pour retourner la situation en sa faveur.

La fin est excellente, mise en abyme et ode au livre !

J'ai beaucoup aimé l'histoire, et tout autant les dessins. Clebsy est un chien très soigneux de sa personne, et on se régale à le suivre.

Et dans la jungle, des dessins très frais, avec des détails à regarder de près, des petits animaux à suivre. C'est plein d'humour et de charme.



Un seul regret, mais un très gros regret : Illisible sur liseuse.

Le texte n'est pas dans l'ordre (en fait, comme ça arrive parfois, c'est numérisé de gauche à droite, au lieu de la page de gauche PUIS celle de droite).

Heureusement, je l'avais aussi enregistré sur l'ordinateur, et comme c'est court, je l'y ai lu, en couleurs. Sinon j'aurais été incapable d'en parler.

Et je ne sais comment le noter : 4 et demi / 5 pour la version papier.

Mais zéro pour la version numérique.

Je ne ferai pas une moyenne, ce serait desservir un album dont je suppose qu'il sera surtout vu en version papier, puisque pour jeune enfant.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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L'art du 9e art

Il existe quelques ouvrages sur l'histoire du 9e art. Il faut que nous avons quelques experts comme Thierry Groensteen, Benoît Peeters ou Henri Filippi. Emmanuel Reuzé a lui aussi décidé de se plier à l'exercice. Pourquoi faire un truc très carré et sérieux quand on est un expert en absurde et en ineptie? On devine que son ouvrage sera décalé puisqu'il est publié à Fluide Glacial. Tout de suite, il s'amuse avec les références tout d'abord avec Scott Mc Cloud célèbre auteur de "L'art invisible" et "Réinventer la bande dessinée". Donc il commence avec un échange avec son image puis son cousin. Il faut avoir un petit bagage pour voir les histoires, les auteurs et les dessins dans l'Histoire de la bd. C'est intéressant de s'amuser des codes pour souligner qu'on peut les détourner à loisir. Donc il ose vanter la pornographie, l'utilisation de clichés éculés, de la superficialité des bd girly, de l'omniprésence de la nudité et de perversité des auteurs... Il n'oublie pas d'évoquer la difficulté de vivre du métier de bédéaste, de se faire une place dans un milieu très concurrentiel et très masculin... Comme à son habitude, il utilise de nombreux modes d'expression graphique, rien de tel pour perturber le lecteur. On s'amuse de ces déroutages en règles. On n'apprend rien sur le 9e art donc cela s'adresse déjà à ceux qui possède un petit bagage. Pour les autres, même s'il ne voit pas les références ils peuvent s'amuser tout de même. On applaudit le savoir faire assez singulier du bédéaste. Ce n'est pas donner à tout le monde d'arriver à maîtriser ces exactions culturelles. Il nous incite à penser autrement, voir les choses par un autre regard et sortir de nos chantiers battus. La bd est très riche, à chaque lecteur d'aller explorer le champ des possibles.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Peut-on rire de tout ?

Philippe Geluck nous avait habitué à mieux avec son « Chat », ici, on a droit à sa litière (blague digne de Geluck, non ?).

Un livre tout en remplissage (et je l'ai ressenti bien avant les 8 pages de « arrière arrière arrière… ») où Geluck ne fait ni de l'humour (ou à très petites doses) ni du philosophique (à très petites doses aussi) ni de l'informatif (à aucunes doses). Bref, ce livre se lit rapidement (ouf), on en retient quelques réflexions pertinentes sur Dieu et on sourit parfois (là aussi, à petites doses).

Re bref, je ne peux que vous conseiller de trouver ce livre dans une boîte à lire, en don ou en troc contre une petite cuillère pour ne pas regretter la lecture de ce dispensable ouvrage de Philippe Geluck.

Même si Geluck précise que l'on ne se moque pas des lecteurs, il le fait ici avec une certaine désinvolture !
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar

Même chez un avocat en vue, malgré l’argent, la notoriété et la réussite, tout n’est pas forcément aisé ! Hugues rencontre pour la première fois Nolwenn, une cliente « people », mannequin, qui veut faire payer cher sa rupture à son ex-fiancé Amaury, âgé et milliardaire de petite taille. Après une soirée et une nuit « agitée » en compagnie de son avocat, elle sera retrouvée sans vie et Hugues, à l’amnésie alcoolisée, au sommet de la liste des suspects.

Nous allons suivre le cheminement de Hugues et dans ses pas nous irons à Paris, puis à Johannesburg pour essayer de découvrir à qui profite le crime et les ramifications qui peuvent exister entre le milieu du foot et les affaires. Il devra faire alliance avec une journaliste ambiguë. L’auteur suscite avec succès notre empathie à l’égard de l’avocat.

Avec son humour décapant, son sens des situations incongrues, Paul Colize malmène ses lecteurs en leur fournissant de fausses pistes mais quantité de vrais morts. Ainsi en feront les frais les proches de Nolwenn tout au long du roman. Seront aussi égratignés les footballeurs, les journalistes, la police et la justice …

Une traque millimétrée, émaillée de constats affligeants sur notre civilisation surmédiatisée où le paraître prend l’ascendant sur l’être.

J’ai adoré ce roman idéal pour une pause jubilatoire entre deux ouvrages plus noirs.



Lu en version numérique

Pour en savoir plus sur ce polar et son auteur vous pouvez cliquez ci-dessous ⏬⏬⏬


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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The Ex-People

"- Hahaha! un grand écuyer maladroit enfermé dans un casque et une armure et une adolescente brûlée qui n'était même pas une vraie sorcière



- Nous n'avons jamais eu de vie qui vaille quelque chose. Nous n'avons jamais rien été. Que... Des ex-people."



Un nom de groupe yéyé (au tube magnifique " ouaille hème scie-haie") , qui aurait pu être mieux trouvé. Sept renégats de la vie, morts injustement qui cherchent à retrouver un semblant de vie (une vie même humble reste une vie) s'en vont quêter une potion redemptrice. Dit comme ça, on dirait que le scénario ne vole pas très haut... Et effectivement ce n'est pas l'histoire du siècle même si la compagnie est très plaisante. Néanmoins les dessins et les cases sont beaux (j'adore ce style de dessin naif, coloré, pastel et nez épaté) et si l'épopée ne semble pas très originale elle reste plaisante à lire. Ce premier opus nous raconte comment les membres de notre groupe médiéval préféré s'est formé et je gage que la suite nous racontera comment ils ont fini (au pilori-box office ou pas).



ouaille hème scie-haie

They have everything for you adventurers to enjoooooy





[Mention spéciale pour le livre, papier epais, chouette odeur, c'est un très bel objet]
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Un grand honnête homme

Une belle trouvaille et une bonne lecture que ce Grand honnête homme de Jules Romains.

Un grand honnête homme, nous conte l'auteur à travers le récit de Maître Ambard, dont l'auréole va s'avérer délabrée!

C'est presque une intrigue policière, que nous offre Jules Romains, dans ces faits qui remontent à la toute fin du dix-neuvième siècle. Une affaire de tentative de spoliation et d'internement abusif, hum et fichtre... On est tout de même dans le drame, mais aucunement dans le vaudeville.

Le roman ne manque ni d'un humour subtil, d'une ironie légère et d'une certaine bienveillance sans abdiquer une sévérité de bon aloi... Bel équilibre qui fait que l'on sort de la lecture guilleret avec le sentiment d'avoir passé un bon moment.

Un livre agréable, alors.
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Sur les trois tomes que j'ai lu jusqu'à présent, "Les fantômes de Bruges" est celui que j'ai le moins apprécié. Je l'ai lu avec plaisir mais l'enquête ne m'a pas captivée comme les précentes. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, que le personnages étaient un peu trop classiques. L'humour est cependant toujours bien présent, ce qui rend le texte agréable malgré tout.
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Kasso

Sa mère ne pouvant pas rester seule, Alzheimer grignotant son cerveau de prof de philo, Jacky Toudic revient à Besançon pour l'installer dans un Ehpad. 



Absent depuis près de 20 ans, il réarpente les rues de son adolescence, retrouve un vieux copain grimé en statue de la Liberté, un autre, devenu médecin pas trop embêté par ses clients : il est légiste ! 



Son job : arnaqueur, il faut dire que sa ressemblance quasi parfaite avec Mathieu Kassovitz (d'où le titre) lui facilite la vie ; son objectif, gagner assez pour arrêter de 'travailler'.



Et il sent que l'heure est venue de monter le plus gros coup de sa 'carrière'. 



Logé dans sa chambre d'enfant, d'où il a déplacé les livres de ses parents qui cachaient ses posters, véhiculé dans la Ford Taunus increvable de son père, on le trouve au chevet de sa mère qui le pense médecin alors qu'elle prend Nagui pour  son fils ... 



Bref un roman très drôle, comme Jacky Schwartzmann en a l'habitude, mais aussi très tendre dans les séquences auprès de sa mère, nostalgique avec ses copains et amoureux  ... 



JE en dévoilerai rien de l'intrigue, les rebondissements et les gags sont nombreux ... 



Ce livre avait un seul défaut : celui d'être trop court ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Réussir, plus ou moins

Toujours sur le fil entre vie intime et professionnelle, ce récit voit notre David Lodge préféré mener sa carrière d'universitaire de colloques en conférences avec sa carrière d'écrivain; .l’enseignement et l’écriture se nourrissant visiblement profondément l’un de l’autre.



Ce volet là, plus amer que les autres est sans illusion sur le temps qui passe et la panne d'inspiration



Avec un souci d'honnêteté respetable et une attachante modestie, , l'écrivain octogénaire aux talents multiples dissèque ses joies et ses déboires artistiques, et pose un regard mordant sur le monde littéraire qu'il connaît si bien.
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Lionel J. et les pd du cul

Malgré son titre, cette bande dessinée ne raconte pas le coming out d’un ancien premier ministre. C’est plutôt l’histoire d’un come back ! Surprenant ?

D’autres politiques que Yoyo ont tenté de revenir sur le devant de la scène après un désaveu électoral. Le « Petit Nicolas » (la majuscule à l’adjectif s’impose, il l’est dans tous les sens du terme) a essayé malgré la batterie de cuisine qu’il traine derrière lui ; son échec l’empêcha de remiser ces casseroles. Couscous a aussi été mise sur la touche lors de primaires (plus souvent appelée « Bécassine » ou la « Zapatera », couscous lui va à merveille pour ses boulettes, son pédalage dans la semoule, et le pois chiche qu’elle a en tête : de quoi confectionner un couscous « Royal »). Et Flamby, qui avait su éviter un revers électoral en ne se présentant pas à un second mandat, tente encore de revenir au premier plan. Laissons là la tambouille électorale, et revenons-en à notre mouton : Yoyo.

Je n’ai pas adoré le graphisme, même s’il est haut en couleurs, comme les personnages de l’histoire. Les dialogues entre eux sont cocasses, reflétant souvent leurs différences de références culturelles. Et pour ceux qui se posent la question, je précise que le propos n’a rien d’homophobe. Il se moque en revanche franchement et finement de nos sociaux-démocrates, dont Jospin n’est qu’un représentant.

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Abattre la bête

Après La bête à sa mère et La bête et sa cage, le talentueux poète et romancier David Gou­dreault propose une formidable cavale au pays d’un fou furieux avec le dernier tome de cette trilogie délirante, Abattre la bête.



La trilogie de La bête de David Goudreault est un coup de poing dans le plexus solaire



Entre social et antisocial, dangerosité et naïveté, amour et détestation. Des romans un peu inclassables tant ils ne sont pas conformes à la norme, du « trashy-comique » comme le dit l'auteur : à la fois trash et drôles mais aussi réalistes.



"Paraît que le corps est constitué à soixante-dix pour cent de larmes, je devais être sur le point de m’assécher. "
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Nunuche, tome 1 : Sage comme un nuage

Dans cette BD jeunesse de grande qualité, Guillaume Bianco nous raconte avec beaucoup d’humour, de poésie et de tendresse l’histoire de Zoé et de son chien Nunuche.

Mais ce qui donne un plus à l’album, ce sont incontestablement les aquarelles pleines de douceur et de tendresse de Marie Kerascoet.

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