Le problème avec
Bleach, après soixante dix tomes, c'est qu'il y a une part d'addiction qui s'installe. J'entends par là que ce tome ne nous fait absolument pas avancer d'un chouia dans la trame principale (je sais pas qui disait que la série allait se terminer mais franchement, je vois pas comment au point où on en est) et pourtant, j'ai bien aimé ce tome ! Je suis toujours un peu en colère contre
Tite Kubo qui essaye de « gagner » du temps (ou plutôt ses éditeurs) ainsi que pour le fait qu'il continue à descendre mes personnages préférés, mais que dire… le duo Kenpachi/Mayuri : brillantissime !
Nous finissons tout de même avant la mise en action de notre duo improbable, l'histoire de Jugo et Bazz. Elle n'apporte rien en fin de compte. Je ne dis pas cela d'une façon négative. J'ai trouvé intéressant d'en apprendre plus sur le bras droit du roi des Quincy et aussi de voir cette amitié entre Bazz et Jugo mourir. Il y a tellement d'émotions, de contradictions, de non-dits que c'est cruel, à tous les points de vue. Cependant le dernier combat de Bazz était nécessaire. le mangaka lui devait bien ça après nous l'avoir présenté.
On parle du moment où un perso que j'aime se fait trucider ? Non, hein, on passe à la suite.
Donc, notre duo. le cerveau psychopathe avec la montagne de muscles. le choc. Les deux capitaines qu'on aurait jamais mis ensemble et pourtant dans le genre comique, ces deux-là sont superbes. le début du « combat » nous offre donc quelques petits moments plein d'humour. Mayuri se foutant de Kenpachi, lui n'en ayant rien à carrer. Mais si, je vous assure, c'est tordant. Un duo comique qui ne sait pas qu'il est drôle, c'est juste parfait.
Une bonne mise en route surtout que la suite est loin d'être drôle… Mayuri prend très vite les choses en main face à un adversaire à son image en quelque sorte. Une créature étrange, difforme, qui se révèle être la main gauche du roi des Shinigamis passée à l'ennemi. Un point qui demandera à être éclairci par la suite parce que j'avoue que même si on ne comprend pas trop, cela ne change rien, il serait quand même intéressant de nous expliquer certaines dires de la bête. le génie de Mayuri est donc encore une fois exposé lors de son combat. Entre ses délires et ses prouesses, on oublie assez vite que le capitaine est un psychopathe de première et on espère qu'il va terrasser la bête. Il en deviendrait presque sympathique le bougre. Bien entendu, les choses ne se passent pas comme prévue. On est tout de même face à l'élite des Quincy. La conclusion est donc très incertaine même après l'intervention de Nemu. Suspens, suspens. Cependant, je tire mon chapeau une nouvelle fois à
Kubo sensei car il a choisi ce moment précis pour nous parler de Nemu (oui, on est bien au tome soixante-dix, juste soixante dix tomes d'attente…). Et la demoiselle est comme on pouvait le supposer bien plus intéressante qu'il n'y paraît. Reste à espérer que le prochain tome sera digne de toutes ces révélations.