C'est la guerre

Les mots du président de la République résonnent encore suite à la crise sanitaire de 2020: c'est la guerre ! Nous n'avons pas connu la Seconde Guerre Mondiale mais nous connaissons une guerre contre un coronavirus terrible qui a fait des millions de morts à travers le monde. Cela a été pour nous le peuple un profond traumatisme lié à une grande privation de libertés fondamentales comme celle d'aller et de venir ou la liberté de réunion.

Certains artistes ont profité de ce confinement imposé par les autorités pour faire une chanson comme Calogero (on fait comme si) ou encore notre auteur Nicoby. En effet, ce dernier a eu l'idée de dessiner 2 pages chaque jour pour raconter l'aventure en famille de ce premier confinement.

Comme il est père de famille, on aura droit à l'école à la maison, au tentative de bricolage et de jardinage. Il est question également d'évoquer la maladie de son épouse qui a dû aller retravailler dans une banque en présentiel car c'est un service indispensable à la nation.

Le regard qu'il porte ne sera pas anxiogène mais amusant pour nous distraire de cette situation difficile que nous avons tous vécu. Evidemment, on pourra se reconnaître dans la plupart des situations de vie quotidienne évoquée par l'auteur. Je retiens celle de croiser une voiture de police alors qu'on sortait juste pour poster un courrier dans une boîte aux lettres située en face de chez soi en n'ayant pas forcément rempli l'attestation obligatoire pour ce faire.

Le dessin de Nicoby est toujours aussi expressif et aussi lisible. J'aime bien ses planches qui ont du relief grâce aux couleurs choisies. Bref c'est simple mais efficace.

C'est un album qui m'a semblé par moment un peu ennuyeux à l'image de ce confinement interminable car les sujets abordés m'ont paru assez futiles. Cela ne sera pas un indispensable mais cela se laisse lire agréablement.

16 mars 2020 : L'impérieux et fougueux président Macron déclarait péremptoirement une guerre totale au Covid-19. Il n'en fallait pas plus pour que toute la soldatesque se mette aux abris hors le personnel de santé, du génie et du train que la nation reconnaissante se devait d'applaudir quotidiennement à heure fixe. Dès le lendemain, les doigts sur la couture, l'auteur de bande dessinée Nicoby, répondait présent aux injonctions martiales de notre généralissime.

Nicoby décide alors de raconter avec ses crayons, son quotidien et celui de ses proches dans sa ligne Maginot familiale : une maison individuelle en milieu rural.

Sur un ton potache et baladin, Nicoby partage son expérience familiale de confinement par la production de 2 planches quotidiennes. Un calendrier égrène les jours de confinement.

Ligne claire et gros nez, Nicoby inscrit son témoignage dans la lignée Franco-belge « de Marcinelle » tels Achille Talon, Lucien et bien d'autres héros. Si Nicoby s'affuble d'un nez corpulant et promène une tonsure monacale atténuée par une mèche en bataille sur une silhouette longiligne dégingandée. Chaque personnage garde une unique tenue vestimentaire pendant l'ensemble du récit.

Si Nicoby ne voit pas son quotidien de dessinateur esseulé fondamentalement bouleversé, il n'en est pas de même pour les autres membres de la tribu qui, pour certains, bénissent cette parenthèse libertaire.

Les couleurs vives appliquées en larges aplats mettent en avant la succession de gags condensés en planches de 7 ou 8 cases. L'absence de détails dans le dessin positionne ce dernier comme accessoire.

Une divertissante lecture.

Une page, un jour confiné (peu ou prou). Nicoby nous raconte sa vie familiale pendant le confinement, toujours avec humour, même quand son épouse est à son tour contaminée. Des affres du télétravail, aux sorties avec attestations, en passant par les velléités de construction d'un poulailler, le confinement de la famille se déroule toujours avec le sourire. On suit ces moments de vie révélateurs (peut-être pas le poulailler, certes...) de ce qui a été partagé par toute la population pendant cette période (même si, ici, les conditions sont tout de même très bonnes, ce dont Nicoby semble bien conscient). Un témoignage léger, sans prétention mais agréable à lire, servi par un trait caractéristique tout en rondeur.

1er confinement

J'ai découvert le travail de l'auteur grâce à Ulule et j'ai été instantanément séduite par l'humour de Nicoby.

A raison d'une planche par jour, Nicoby dépeint les situations de vie vécues avec sa famille lors de cette situation inédite.

Beaucoup d'humour et d'autodérision dans cette BD. On y retrouve nos questionnements, nos peurs, certains non-sens et la bien réelle pénurie foudroyante de PQ !!!

Pour ceux qui auraient besoin d'une bonne dose d'humour en cette période inconfortable, sachez que la BD est disponible chez vos libraires... moi je dis ça..

Nicoby retrace les différentes étapes du confinement, du 17 mars au 15 mai 2020 à travers le quotidien de sa famille: lui, sa compagne Audrey employée de banque et leurs enfants, Bazile 16 ans et Charlotte 13 ans.
Cette bande dessinée, à travers le rappel de nouvelles règles qui nous été imposées mais également d'anecdotes, permet de se replonger avec humour dans cette période si particulière mais aussi de prendre conscience que chacun l'a vécu différemment.

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