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EAN : 9782702161845
280 pages
Calmann-Lévy (06/02/2019)
3.23/5   11 notes
Résumé :
Pont-Aven a séduit les artistes bien avant que Gauguin y vienne.
Dès 1866, une petite colonie de peintres américains s'y établit. Tout les enchante: la lumière incomparable de la Bretagne, les paysages et les moulins pittoresques, les sentiers du Bois d'Amour, le soleil sur la rivière, le spectacle du port animé par les bateaux de pêche et, bien sûr, le magnifique costume des femmes. Ils dessinent, ils peignent, se font adopter par la population.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est à la faveur du conseil d'une amie que je découvre Colette Vlérick qui n'est pas une inconnue en Bretagne, et plus particulièrement dans le Finistère nord où elle vit et elle écrit; elle a déjà à son actif une vingtaine de romans dont la toile de fond est la Bretagne.
Habitant dans cette région, tout près d'où réside Colette Vlérick et étant tombée amoureuse de cette région, je ne pouvais que suivre le conseil de mon amie en entamant son dernier roman.
L'auteur campe l'histoire de deux cousines, l'une américaine et l'autre anglaise, à Pont-Aven, celui d'avant Gauguin; nous sommes dans les années 1860 et ce bourg est le point de rencontre de nombreux artistes (peintres, sculpteurs, musiciens) américains. On découvre les paysages bretons, le commerce de la sardine à Concarneau, la vie commerciale trépidante, les us et coutumes.
C'est le seul intérêt que j'ai trouvé à cette gentillette histoire. le style est plat et convenu. Je me suis ennuyée et j'ai dû me forcer pour aller jusqu'au bout par respect pour l'auteur; je ne pousserai donc pas plus loin la découverte de cet auteur du terroir.
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L'histoire de deux femmes, Victoria l'anglaise, qu'on suit dans une première partie, venue rejoindre sa cousine américaine, Mary Ann, installée à Pont-Aven, petite bourgade bretonne authentique, qu'un peintre américain Robert Wylie a découvert et qui est à l'origine de l'attrait artistique de la ville.
Comme à son habitude, Colette Vlerick mêle la petite histoire et la grande histoire.
Sympathique.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Victoria la vit, glissant dans la boue, faisant jaillir l'eau des flaques, marcher vers l'arbre, les bras tendus vers lui, puis étreindre le tronc avec douceur. La joue posée contre l'écorce craquelée, elle semblait écouter...
Toute sa vie, Victoria garda le souvenir de l'image qui jaillit à cet instant. La pluie avait cessé et, par une déchirure des nuages, un rayon de soleil passa pour faire tomber sur le chêne comme des gouttes de lumière et un arc-en-ciel au milieu desquels sa cousine souriait. Ce fut un instant de magie pure, rien qu'un instant, mais qui lui fit prendre sa décision. Elle aurait voulu visiter d'autres maisons, chercher une propriété déjà habitable, évaluer les avantages respectifs de la rive gauche et de la rive droite mais, dans un éclair de compréhension, sans qu'elle puisse le traduire en mots, elle avait perçu l'âme de sa cousine.
Mary Ann aura son arbre, pensa-t-elle.
Et cette idée la rendit très heureuse.

p.127

A peine avait-elle terminé, les volailles approvisionnées en grain, le cochon en pain sec et épluchures de légumes, la jument en foin, elle courut vers son chêne. Riant de ce qu'elle appelait sa sottise, elle le prit dans ses bras et lui murmura : "Joyeux Noël, mon bel arbre-soleil ! Tu es magnifique sous la neige. Joyeux Noël !" Lui aussi, elle le tutoyait. Je suis amoureuse d'un arbre, se dit-elle, je suis folle !

p.182
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(les artistes investissent une vieille bâtisse).

Pour le plaisir, ils allumèrent un feu dans la vaste cheminée de l'atelier et, un verre à la main, poursuivirent leurs conversations puis, peu à peu, l'un après l'autre, se mirent au travail. L'un reprenait une toile en cours, l'autre tentait de mettre sur le papier sa vision de Rustéphan. Pour l'occasion Wylie avait déserté son atelier pour rester avec ses compagnons.
Ils vécurent une nuit magique à peindre, dessiner, rêver, sortir sous la lune, écouter les bruits de la nature, guetter les premières lueurs de l'aube et le premier chant des oiseaux. Ce fut une des dernières fois où ils se retrouvèrent à travailler ensemble, Robert Wylie, Benjamin Champney, Earl Shinn, Moses Wight, Frederick Bridgman, Howard Roberts, Charles Way, Eugène Martin...

p.79
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Les coquilles Saint-Jacques rencontrèrent un franc succès, surtout quand Joseph sortit son couteau, en ouvrit une et la nettoya prestement.
- Wait ! dit Gwen à Mrs Carson. Ca veut dire "attendre", ajouta-t-elle à l'intention du pêcheur.
Sans montrer sa fierté de lui donner des leçons d'anglais, elle rinça la coquille, remit la noix à l'intérieur, y ajouta un beau morceau de beurre et glissa le tout dans le petit four.
- Wait ! répéta-t-elle en montrant trois doigts, trois minutes.
p.176

Il sortit encore des palourdes que l'on trouvait en abondance à la sortie de l'Aven.
- Mes soeurs y sont allées hier, dit-il.
Dans les familles de pêcheurs, la pêche à pied était réservée aux femmes et aux enfants.
p.177
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Elle reprit la pose. Son épaisse chevelure brune déployée sur ses épaules descendait jusqu'à sa taille. Bridgman s'était, un jour, demandé comment l'on faisait tenir les cheveux sous la coiffe et Yvonne, la serveuse des Voyageurs, le lui avait expliqué : "On prend une petite mèche du front, on la tord bien serré avec un ruban et on s'en sert pour attache le tout. On pose ensuite le bonnet puis la coiffe." Yvonne avait ajouté qu'une femme qui se respectait ne se montrait jamais en cheveux. Elle n'avait pas précisé que la pudeur des femmes tenait aussi à ce qu'il leur arrivait, par temps de disette, de vendre leurs cheveux contre un peu d'argent.
p.208
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- Vous avez raison. Je cherche à montrer la force qui se trouve en tout, même sous... Tenez, cette pâquerette que je pourrais détruire en un instant.
- Vous voulez parler de la force qu'il lui a fallu pour percer la croûte de terre et se développer, n'est-ce pas ? C'est aussi ce que j'essaie de montrer en travaillant la pierre ou l'argile. J'ai peu d'expérience et je me demande ce qui me résiste le plus : la dureté de la pierre ou la malléabilité de la terre...
- Oui, c'est exactement cela. La douceur offre parfois plus d'obstacles que la rudesse.
- C'est également vrai avec nos semblables, soupira Howard.

p.84
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