Des femmes qui nagent

Livre reçu dans le cadre de la masse critique littérature. Merci à Babelio et aux Editions Les Solitaires Intempestifs.

Des femmes qui nagent. Un livre sur les passionnées de natation ? Que nenni ! Aucun rapport avec l'élément liquide ou si peu. Des allusions à l'eau ou à des sportives, il n'y en a pas mis à part deux lignes au tout début du livre et un court paragraphe. Par contre les femmes, elles sont partout, anonymes, blondes ou brunes, jeunes filles ou personnes âgées, amoureuses ou déprimées : ce sont les héroïnes de ce petit livre de 74 pages.
Au fil de l'eau – pardon, plutôt au fil des pages – l'on découvre que c'est un livre destiné aux féru-es de cinéma. Ils ou elles parviendront sûrement mieux que moi à deviner de quels films il s'agit et par conséquence de quelles actrices. J'ai parfois réussi à découvrir quelle était l'actrice ou le film décrit. Par exemple le paragraphe « Gouttes d'eau sur fond noir » je suis prête à parier qu'il s'agit de Romy Schneider dans « La piscine » « avec les cheveux de ton ancien amour qui gouttent dans ton dos ». Vous pensez comme moi à Alain Delon, n'est-ce pas ? Et des portraits de femmes, il y en a une bonne centaine, actrices ou réalisatrices, certaines toujours dans la lumière d'autres depuis longtemps oubliées voire même jamais connues du grand public, créatrices de leur vie tout autant que de leur art ... Certaines devenues des mythes avec des vies souvent ponctuées de drames ou de traumatisme. Jouez le jeu, lisez le livre, savourez le et devinez : sous forme de générique, la liste des femmes apparaît à la fin par ordre alphabétique !
«Des femmes qui nagent » c'est d'abord une pièce de théâtre écrite par Pauline Peyrade une dramaturge de 37 ans nouvellement romancière. Une pièce de théâtre actuellement jouée et publiée. Chaque paragraphe plante un décor, décrit une scène de films, correspond à un plan séquence. Je ne vous dévoilerai pas l'effet de style choisi par l'auteure pour écrire le livre. Il m'a surprise et amusée. La deuxième partie beaucoup plus courte que la première permet d'éclaircir le mystère de la première partie.
Un livre parfaitement adapté pour être lu à haute voix. Un livre dans le contexte #metoo …

Livre reçu par Masse Critique. J'ai sélectionné ce titre dans la liste car une représentation de cette pièce est prévue cette saison à la Comédie de St-Étienne.
Lorsque je l'ai reçu ma première réaction était positive car l'édition est belle, ce bleu on dirait du cyanotype. En feuilletant j'ai ensuite été surpris de ne pas trouver dans le texte la forme classique d'une pièce de théâtre du type :
"ANDROMAQUE - Je ne sais pas ce qu'est le destin.
CASSANDRE - Je vais te le dire. C'est simplement la forme accélérée du temps. C'est épouvantable. "
On dirait qu'il n'y a personne qui parle, que le texte décrit une scène muette.

Par-ci par-là une réplique.
À un moment une longue tirade.
Puis comme un bouquet final toute une série de répliques que j'imagine très bien se superposer et venir de partout en même temps.

Sur le fond, le résumé indique qu'on va évoquer la vie d'actrices, et réalisatrices, j'ai eu du mal à comprendre quoi que ce soit, et il n'est pas précisé de quelle femme il s'agit à chaque scène ce qui limite l'aspect pédagogique de la chose.

Si je vais le voir je viendrai compléter cet avis, a priori ça m'intéresse de voir ce que ça donne et si ça correspond à ce que j'imagine en lisant le texte.

C'est le premier texte que je découvre de Pauline Peyrade, écrivaine - notamment de pièces de théâtre.

Des femmes qui nagent a pour thème le cinéma et plus particulièrement les actrices.

Mon ressenti sur ce texte est plutôt neutre. J'ai même envie de rajouter que j'attends de voir la pièce jouée pour y voir plus clair dans mon appréciation, chose qui arrivera très prochainement sur une mise en scène d'Emilie Capliez.

En attendant, en ce qui me concerne, je peux d'ores et déjà dire que j'ai apprécié le style de l'autrice qui sait très bien manier les mots. le sujet ne me passionne pas plus que cela mais il est cependant original. Il met en avant les femmes mais ne me semble pas féministe non plus car je n'ai pas vraiment relevé de mentions en références aux différentes dénonciations concernant le salaire, les discriminations et le harcèlement des comédiennes.

Sur la fin, j'ai tout de même trouvé que cet enchainement de portraits de femmes était un peu long. Une fois compris le concept, les dernières pages deviennent poussives. L'autrice est néanmoins parvenue à capter de nouveau mon attention à la toute fin avec le portrait de l'ouvreuse.

Merci à Babelio et aux Éditions Les Solitaires Intempestifs pour ce livre reçu lors de la Masse Critique Littérature.

Malheureusement je ne l'ai pas apprécié. Je ne pense pas avoir les références cinématographiques nécessaires pour comprendre ce texte, hommage aux actrices et réalisatrices de cinéma.

De plus, je pense qu'il aurait été beaucoup plus enrichissant et intéressant de le voir sur scène plutôt que de seulement lire le texte.