Frédéric Dion, alias Homeric, publie un «Dictionnaire amoureux du cheval» lyrique, sensuel et très documenté. C'est un pavé bourré de portraits, de citations de poètes, et de formidables histoires de champs de courses […].
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S'il vaut mieux connaître un peu le sujet en abordant un tel ouvrage, reconnaissons que sa lecture fait hennir de plaisir le néophyte n'ayant guère "monté".
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Ce gros livre, construit comme il se doit par entrées alphabétiques, vous prend et ne vous lâche plus.
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L'univers équin est évoqué sous des angles variés et originaux, susceptibles d'éperonner la curiosité de tous.
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Dans leurs robes de soie bleue nouées d'une ceinture orange, le chapeau relevé sur le haut du front, mèche noire en contrepoint d'un sourire éclatant de loup assoiffé d'amour, l'on dirait des bouquets de soleil tombés du ciel. Lorsqu'ils chevauchent, à l'amble ou au grand galop, les Mongols sont debout. Des points d'exclamation qui volent. Et dans le vent qui tourbillonne à la suite des panaches en flèche, des refrains qui ribouldinguent, car les cavaliers chantent leurs joies, le sol, le ciel, l'amour, la beauté de leurs chevaux.
Le délié de ses reins, le charbon de ses crins, l'arc ébène et brasillant de son col hissé d'un foulard de soie pourpre, de volupté, vous faisaient fondre. Sous lui, le plancher tagadoumait de ce rythme à trois temps inversé que ses sabots administraient, quatre lames bleu nuit, maîtresses de toutes les horloges de l'univers. A l'envers, il galopait vers la nuit, s'y fondait, jetait sur nous le grand manteau de son ombre, le néant soudain, interrompu par le marteau d'un forgeron sur l'enclume!
Au départ, face à l’homme, il se croit le plus fort. Physiquement, il n’a pas tort. Bien vite, il admet notre « supériorité », en cela il démontre un brin de perspicacité.
Un cheval, c'est malcommode au centre et dangereux aux deux extrémités. Ian Fleming.
Se trouver face à un cheval ne laisse personne indifférent. C’est une masse, un monde, tout à la fois composé et vêtu d’une force admirable, d’une énergie vibrante, et d’une grâce sans commune mesure. Campé sur ses membres de danseur étoile qui savent si bien crayonner les prés et les chemins, il vous voit, vous observe, le front haut, poitrail ouvert, tel un enfant sans peur, ravi par l’apparition d’un nouveau visage aux abords de l’enclos.
On ne réalise pas toujours quel fut le rôle, essentiel, de ce mystérieux compagnon tout au long de l’évolution des civilisations, et dont l’apogée se situe au XIXe siècle, période où son omnipotence fut écrasante. Mais notre inconscient, lui, le sait, et s’en émeut…
L'assiette
anglaise : émission du 28 janvier 1989
Depuis le Saint James Club de Paris,
Bernard RAPP porte un regard différent sur l'
actualité en compagnie des chroniqueurs habituels. L'invité est
HOMERIC,
journaliste et auteur du livre "
Ourasi, le roi fainéant".Au sommaire de cette émission :- L'image de la France- Les éjections- Gare perpignan/mort DALI- Serrures en prison- KOK-CHOPINOT- Publicités- Utilisation espace- Défilé Adolphe...