J'étais impatiente de lire cet auteur britannique que l'on dit doué pour la satire sociale, intelligent et drôle... tellement impatiente que j'ai attrapé ce livre sans réaliser qu'il s'agissait du énième tome d'une série !
Bref, je n'ai rien compris et je dois tout reprendre depuis le début !
Pourtant j'ai eu le temps d'apprécier le style du Monsieur et je confirme : intelligent et drôle !
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Dans son cinquième ouvrage où il retrouve son alter-ego Patrick Melrose, Edward St Aubyn n’offre aucune rémission à son personnage ou si peu.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Pas étonnant si en 2006 Edward St Aubyn se retrouve sur la liste du Booker Prize. Cette année-là, tout le monde le donne gagnant. Le prix ira finalement à l'Indienne Kiran Desai.
[...] Dommage tout de même qu'au-delà de la simple satire sociale, le jury n'ai pas vu d'abord la rythmique magnifique de sa prose, la précision quasi mathématique de son style, son art maniaque du terme juste [...].
Lire la critique sur le site : LeMonde
Direction le crématorium. Heureusement qu'Edward St Aubyn est le fils spirituel de Martin Amis et Tom Stoppard: on rit à chaque page, fort et jaune.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Sais tu ce que ma mère m'a dit l'autre jour ? Qu'un enfant né dans un pays développé consomme deux cent quarante fois les ressources consommées par un enfant né au Bangladesh. Si nous nous étions imposés d'avoir deux cent trente neuf enfants du Bangladesh, elle nous aurait accueillis plus chaleureusement, mais cet occidental gargantuesque, qui va occuper des hectares de décharge publique avec des couches jetables, et bientôt réclamer un ordinateur assez puissant pour lancer un vol habitué sur Mars tout en jouant au jeu de morpion avec un copain virtuel de Dubrovnik, ne recueillera sans doute pas son approbation.
Mother's Milk (2012) - Trailer