C 'est un témoignage que tout le monde devrait lire.
La santé commence par l'assiette.
J'avais adoré son premier livre et celui et la confirmation.
Grâce à son premier livre j'avais changé une partie de mes habitudes éviter aux maximum les produits préparer .(Taux addittifs important et un peu de traçabilité sur la provenance des ingrédients).(L'achat sur le marché)
A lecture de ce livre, je pense faire appel pour à certains réseaux pour l'achat de certains produits.Faire attention au produit pas chère car cela s'explique.
Les sodas sont bien à éviter (produit chimique).J'adore les biscuits chocolaté là aussi attention méfiance .
Pour le miel on m'avait expliquer de proscrit le miel hors France mais en lisant le mode de fabrication du miel Chinois on peut tomber de sa chaise.(Fabrication chimique fait à base de sucre).
Pour des raisons économique j'achète maintenant ma viande en grande surface là aussi attention danger :
Il faut bien regarder la provenance de celle ci .Sans une indication précise du lieu de l'élevage cela ne finira pas dans le caddie.
Le futur de nos assiettes est aussi évoqué dans ce livre et là aussi nous allons devoir être extrêmement vigilant (la viande de synthèse arrive à grand pas .
On ne peut pas changé nos habitudes en une seul fois mais être informé c'est important pour faire nos choix.
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Livre indispensable pour comprendre comment les industries de l'alimentaire mettent chaque jour notre vie en danger en vendant sciemment des aliments, dangereux ou toxiques, au mépris de toute éthique, juste pour faire du fric à tout prix. L'auteur étant un repenti de ce milieu, il nous livre toutes les ficelles. Quelques petites choses à savoir: le bio provenant de Chine n'existe pas (ils achètent les labels sans rien changer à leur production). L'immense majorité des champignons "de Paris" proviennent de Chine. La qualité et la provenance des aliments "bruts" est contrôlée mais pas lorsque les ingrédients rentrent dans une recette: donc toutes les soupes et autres plats préparés (non bio) sont fait avec des restes de légumes pourris provenant de n'importe où, auxquels on redonne de la couleur à grand renfort de colorants et du goût avec moult additifs nocifs. Quant à lui, le jambon premier prix est constitué de restes de viande+os broyés+peau+additifs+colorants+fausse couenne rajoutée autour, puis il reçoit des piqures de saumure (en gros de l'eau salée) pour doubler son poids et son volume et vendre de l'eau au prix de la viande. Etc. etc.
Les exemples sont très nombreux et toujours documentés. Enfin, l'auteur démonte la politique mortifère des lobbies de la malbouffe qui arrivent à faire autoriser des produits toxiques ou impropres à la consommation grâce au chantage à l'emploi.
Mais une fois que l'on sait tout cela, la force de ce livre réside dans le fait que l'auteur nous oriente vers les produits les plus sains et nous donne des solutions pour éviter les moult pièges tendus par la grande distribution.
Un must si l'on veut vivre plus longtemps, ou du moins en bonne santé...
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Dans l'esprit de nombreux consommateurs, la malbouffe est de la nourriture, sans doute de basse qualité, mais peu chère. Or c'est un raisonnement à courte vue et qui est totalement faux. Le coût réel de la malbouffe, celui qui est au final payé par la collectivité (donc indirectement par chacun d'entre nous), est largement sous-estimé et extrêmement élevé.
Il faudrait en effet prendre en compte les milliards d'euros dépensés pour la PAC (politique agricole commune) qui subventionne l'agriculture intensive, le coût de la dépollution des eaux, celui de la lutte contre les bactéries multi-résistantes, les dépenses induites par les décès des agriculteurs qui meurent de cancers causés par les pesticides, sans oublier les dépenses de santé liées à l'augmentation inquiétante de l'obésité et des maladies cardiovasculaires...
S’il y a une chose qui m’énerve, c’est quand la propagande parvient à faire culpabiliser les victimes. Je ne supporte pas qu’on montre du doigt les personnes en mauvaise santé en disant ou sous-entendant qu’elles l’avaient bien cherché. Depuis que je suis dans l’agroalimentaire, je n’ai jamais vu aucune entreprise reconnaître que ses produits étaient nocifs et contribuaient à la dégradation de l’état de santé général de la population. Même pour les pires produits, sodas, confiseries, chips ou autres, on vous dira toujours « pas de problème si c’est consommé avec modération » ou « dans le cadre d’un régime équilibré ». Les fautifs ne sont donc pas les industriels, mais les consommateurs qui ne savent pas équilibrer leur alimentation avec quelques fruits et légumes, cinq exactement.
La gousse de vanille épuisée est...un déchet. C'est le résidu après qu'on ait extrait à l'hexane (substance cancérogène) l'arôme de vanille des gousses. C'est une poudre noire sans saveur, comme du marc de café, qui ne sert que de "marqueur visuel", c'est à dire faire croire qu'on a mis de la vraie vanille pour donner le goût.
Les bocaux en verre sont transparents et vous pouvez voir le produit. Cela incite les industriels à proposer de meilleures qualité dans les bocaux que dans les boîtes métalliques pour une gamme donnée.
En 2003, les industriels, après des années d'intense lobbying, ont obtenu de la Commission européenne, le droit d'incorporer des matières grasses autres que du beurre de cacao dans le chocolat.
Le 27 mai 2018, l'Assemblée nationale a rejeté l'interdiction des publicités pour les aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants et l'instauration d'un étiquetage nutritionnel obligatoire [...] jugé trop contraignant pour les industriels de l'agroalimentaire.
En 2016, la DGCCRF a contrôlé les allégations santé des compléments alimentaires et constaté "un taux élevé de non-conformités (près de 80%). Et c'est la même chose pour les tisanes miracles anti-stress, circulation, jambes lourdes, ménopause, beauté de la peau, détox, drainage, minceur, tonus...
Lorsque les fabricants comprennent que vous voulez des produits moins caloriques, ils remplacent le sucre par des édulcorants...Une étude parue en juillet 2017 de l'Association médicale canadienne montre que "la consommation d'édulcorants est associée à une prise de poids et une augmentation du tour de taille, une plus forte incidence de l'obésité, de l'hypertension, du syndrome métabolique, du diabète de type 2 et des incidents cardiovasculaires".
On légalise l'empoisonnement collectif uniquement pour assurer les profits de multinationales déjà très riches et hyperpuissantes.
Résultat :aujourd'hui en Europe , les produits à base de tomate (Concentré ,sauces ketchup soupes, jus ,coulis pizza raviolis, lasagnes ) sont maintenant presque exclusivement fabriqué à base de concentré chiniois.
Comme l'explique Jean Baptise Malet dans son livre L'empire de l'or rouge "Le marché de la tomate d'industrie est un marché totalement globalisé.Quand on déguste une pizza on peut souvent consommer des tomates qui viennent de très loin, de Californie, de chine...
Ces tomates arrivent in fine dans les usines en Europe ou l'on en fait des ratatouilles , des plats industriels."
Le consommateur n'a pas les moyens de le savoir car les industriel se battent bec et ongles pour conserver le droit de vous cacher les origines .
Nous pouvons dorénavant considérer "L'aile ou la cuisse", le film de Claude Zidi avec Louis de Funès et Coluche sorti en 1976, non plus comme un film comique dénonçant jusqu'à l'absurde les excès de la nourriture industrielle, mais comme un chef-d'oeuvre d'anticipation.
L'usine Tricatel imaginée par le réalisateur français se situait peut-être encore en dessous de ce que l'industrie semble nous préparer de pire et de moins naturel. Car je suis persuadé que ses ingénieurs sauront encore nous étonner.
A l'occasion de « Nos futurs », un événement dédié à la jeunesse à Rennes, une vingtaine d'invités se sont réunis pour partager leur vision d'un monde durable. Des témoignages à retrouver dans ces vidéos « QuizzBox » réalisées par le Monde Campus, en partenariat avec Les Champs Libres.
QuizzBox #3 avec :
Tom Rial, à la tête d'« Une ferme du Perche » qui défend le maraîchage bio intensif sur petite surface, inspiré de la méthode du québécois Jean-Martin Fortier
Christophe Brusset, ancien dirigeant au sein de groupes agroalimentaires, lanceur d'alerte contre la malbouffe, auteur de « Vous êtes fous d'avaler ça! » et « Les imposteurs du bio »
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