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EAN : 9782234081246
144 pages
Stock (28/12/2016)
2.93/5   47 notes
Résumé :
Ce livre, c’est un peu comme un secret que je vais dire à tout le monde. L’histoire d’un engagement que j’ai pris enfant et que je n’ai jamais oublié.
Nous sommes dans les années quarante. J’ai six ans et je n’ai jamais vu ma mère. Un dimanche de juillet, elle arrive dans une belle Citroën noire et m’emporte en dix minutes. Ma nourrice court dans la poussière blanche soulevée par la voiture et jette son tablier noir sur sa tête. Je grimpe contre la lunette a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Jusqu'à l'âge de 6 ans, elle (Claire Gallois) vivait avec Yaya, dans un petit hameau de la Creuse. Une vie simple, pleine de petits bonheurs et surtout emplie de l'amour de sa nourrice auprès de laquelle elle a appris les secrets de la nature, voir sentir et regarder autour de soi, tout en apprenant à lire. Car Yaya était plus que la simple personne que l'on croyait, elle savait créer le bien-être et susciter la curiosité.

« J'étais sa vie, elle était la mienne. Je ne le savais pas encore. »

Mais un dimanche de juillet, d'une grande voiture noire, descend une dame qui l'emmène tambour battant. C'est sa mère… qu'elle n'a jamais vue.
Dès lors commence une vie sans la douceur de Yaya, une vie pleine de secrets, de non-dits, d'apparences, de conventions. Et surtout commence un long parcours pour retrouver Yaya.

« Rue de Courcelles, le mot d'ordre semblait circonscrit aux règles de la bienséance dans une vie de famille réussie. Calculée dans le moindre déroulement des faits er gestes de chacun. »

Un très beau roman sur l'amour maternel, les liens du sang et les liens du coeur.
Un très beau roman qui se déroule dans les années 40, avec pour décor une famille bourgeoise et pétainiste prête à tous les accommodements pour sauvegarder les apparences, dans laquelle religion et morale prennent une place prépondérante. Une famille dans laquelle la construction de soi est impossible.
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*
Le roman commence lorsque la narratrice a 6 ans... Elle partage la vie de Yaya, sa nourrice. Elles sont toutes les deux heureuses et se vouent un amour sans borne. Mais la mère vient récupérer son enfant et cette petite fille est alors intégrer à sa famille sans comprendre vraiment ce qui lui arrive... Et nous non plus !!!
Je ne me suis pas sentie à l'aise dans cette histoire, cette écriture, au milieu de ces personnages. Je n'ai ressenti aucune douceur, aucune chaleur et je n'ai pas vraiment compris le sens de ce roman... L'enfance, les souvenirs, les liens du sang et du coeur... Tout est trop mélangé, confus et je referme ce livre sans savoir ce qui m'y a amené...
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Je ne connais Claire Gallois, âgée maintenant, que par son roman" Une jeune fille cousue de fil blanc", lu et apprécié Il y a longtemps.

Les critiques concernant ce récit autobiographique ne sont pas tendres, et je peux le comprendre. Oui, l'ensemble est confus et mêle les époques de façon en apparence illogique. Certains y ont vu aussi un manque d'émotion.

J'irai un peu à contre-courant de ces avis. J'ai aimé cet aveu d'une enfance coupée en deux.

En effet, jusqu'à l'âge de six ans, l'auteure sera élevée et chérie par sa nourrice Yaya ( Emilia) sans avoir aucun contact avec sa famille. Puis , brutalement, sa mère vient la chercher au fond de la Creuse, où elle vit heureuse et l'emmène sans explication.

Au fur et à mesure de sa découverte de la maison familiale, à Paris, elle comprendra, par bribes, les raisons de son éloignement. Elle cachera ses peines, bien au fond du coeur. Car elle a un but, elle avait fait la promesse à Yaya qu'elle la retrouverait. Et , avec obstination, elle mène l'enquête...

Ce n'est pas un livre que je relirai, mais je l'ai trouvé émouvant, la fin surtout, et fort bien écrit. Bien sûr, d'autres livres sur l'enfance sont plus intenses, plus marquants, mais Claire Gallois fait entendre une voix originale, et j'espère que ce livre lui a permis de s'alléger du poids de ce rejet violent qu'elle a subi, et son hommage à Yaya est sincère et vibrant.
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Court roman sur la recherche de la mère nourricière à qui la narratrice a été arrachée par la mère génitrice à l'âge de 6 ans. Beaucoup de haine, de cynisme, d'ironie dans ce récit. le style est abrupt, on passe du coq à l'âne parfois dans la même phrase et jamais l'émotion n'est retranscrite. Ça commence par « J'aurais voulu naître sous X » et ça continue comme ça pendant 150 pages sans chapitres.
J'ai trouvé ce récit très confus, fatiguant à décrypter. Je n'ai ressenti aucune empathie pour la narratrice malgré les paragraphes sur l'absence de sentiments de sa famille et notamment sa mère.
Je ne connaissais pas l'auteur qui écrit des chroniques pour la presse écrite. C'est le même style à l'emporte-pièce avec des articles qui me font également l'effet d'être décousus.
Bref, lecture désagréable. Dommage, le sujet est très intéressant.
(Editions Stock / Netgalley)
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Je dis à cet écrivain : ‘Et si votre livre n'existait pas, il ne m'aurait pas manqué.'
Des bouts de chansons, des phrases toutes faites, des questions sans réponses. L'histoire d'une fillette placée chez une nounou jusqu'à ce que sa mère, qu'elle ne connaît pas, la reprenne à l'âge de 6 ans. Pourquoi ? Alors que les parents, gros bourgeois, ont gardé les autres enfants plus vieux et plus jeunes. Ces 6 années, elle les revivra toute sa vie. Paragraphes qui sautent du coq à l'âne avec, tour à tour, du passé, du présent, du futur, des phrases et propos incompréhensibles qui n'ont rien à voir avec le sujet. le tout sans émotion. Comme un devoir qu'un élève est obligé de rendre. Faut remplir, quitte à mettre n'importe quoi ! Un petit aperçu du style : collé de traviole, bêtise crasse, peau de balle, machin, baraque, fessée au portemanteau, etc.
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critiques presse (1)
Telerama
11 janvier 2017
Claire Gallois décrit jusqu'à l'effroi sa grande famille collabo et un rien proustienne de la plaine Monceau. Elle dit aussi les solitudes enfantines dans une société guindée où l'on parle peu de soi.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Il m’était égal de savoir à quoi je ressemblais. J’étais devenue étrangère à moi-même parce que mon vrai reflet avait été Yaya.
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Entre Yaya et moi, il manquait quelque chose, quelque chose qui nous unissait en secret et nous éloignait en même temps : nos propres mères. Nous l’ignorions, bien sûr. Yaya avait perdu la sienne quand elle avait six ans, j’allais découvrir la mienne au même âge. Nous ne le savions pas encore.
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Nous n'avions pas de passé. Le présent ignore à jamais le temps perdu. ... Il m'était égal de savoir à quoi je ressemblais. J'étais devenue étrangère à moi-même parce que mon vrai reflet avait été Yaya.
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-Tu vas pleurer, Yaya ?
Elle me serrait fort :
-Bientôt ma chérie, bientôt.
Je n'étais pas inquiète, les grandes personnes aiment jouer un rôle important.
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L'argent achète tout, y compris la soumission et le sourire obligatoire. Tout, sauf le respect d'autrui.
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