AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782847422771
158 pages
Le Passage (05/09/2013)
1.67/5   3 notes
Résumé :
Il y a Lou, Ric et Phil ; et puis il y a la DS paternelle, de Gaulle et l'attentat du Petit-Clamart, l'ORTF, Woodstock, le premier homme qui a marché sur la Lune... Pour ces gosses des sixties, les dimanches après-midi en famille, c'est western en noir et blanc ou en Technicolor : paysages grandioses, attaques de Peaux-Rouges, roulés-boulés d'herbes sèches qui traversent l'écran en essaimant leurs petites graines de celluloïd. Parfois, c'est la Mer de sable d'Ermeno... >Voir plus
Que lire après Faites vos valises les enfants, demain on va en Amérique !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Lou, Ric et Phil, une fille, deux garçons, une fratrie qui grandit en France dans les années 60 avec un papa qui rêve d'Amérique. Les valises sont déjà prêtes, solides, métallisées, aux couleurs de la DS paternelle. Mais c'est loin l'Amérique, alors en attendant, la famille se gave de westerns, va jouer au cow-boys et au indiens à Ermenonville et regarde les avions s'envoler à Orly.
Adultes, ils sont tous les trois artistes et ont réalisé chacun à sa façon leur rêve américain...


La preuve qu'une quatrième de couverture alléchante et un sujet attrayant ne font pas un bon livre. Si la première partie peut éventuellement raviver la nostalgie des lecteurs qui ont connu la DS, la télé en noir et blanc et l'arrivée dans les ménages des premiers échantillons gratuits qui induiront la société de consommation, on est pourtant très vite effrayé par les termes mécaniques, l'accumulation de marques citées et le style elliptique de l'auteure. Alors même si les souvenirs de Lou restituent très bien l'époque et qu'on peut prendre plaisir à se replonger dans ce passé, tout se gâte dans la seconde partie quand les garçons prennent la parole. le propos devient alors incompréhensible pour le profane qui n'est pas versé dans la question indienne. En effet, Phil, désormais photographe, est parti au Canada et aux Etats-unis sur la trace des premiers habitants. Un exemple de la prose verbeuse et, sans doute érudite, de Valérie TRODJMAN : "L'artiste contemporain, dont la démarche ne relevait pas du folklore, ni de l'ethnomuséographie ni de la génétique, pouvait-il désoeuvrer l'Indianité -l'indianness ethnocentriste des non-indiens et l'indianity héritée du panindianisme- pour questionner l'identité tout court ? Mais pourquoi désoeuvrer l'Indianité ? Etait-ce seulement possible à partir du moment où la question était posée ? Et ainsi de suite, jusqu'à l'obsolescence même du questionnement ?" Et le reste est à l'avenant, avec en plus un délire onirique, ou pas, de Ric lors d'un célèbre festival dans le désert américain. Difficile ensuite de rester concentrer et de s'intéresser au récit. On s'égare, on se lasse, on suit difficilement les élucubrations des héros de l'histoire. Grosse déception donc pour un livre qui avait de nombreux atouts -à commencer par son titre à rallonge !- mais qui ne tient pas ses promesses.
Commenter  J’apprécie          200
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre – comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Il est court (158 pages), les chapitres sont brefs (trois pages en moyenne) et pourtant j'ai peiné à le terminer.
Le thème semblait pourtant grand public : les sixties et leur mythologie. Dans la première partie du livre, le « on » (trois frères dont une soeur) évoque ses souvenirs d'enfance, auprès d'un père qui ne jurait que par l'Amérique, tandis que les enfants jouent aux cow boys et aux indiens, en ingurgitant western sur western. J'ai vraiment eu l'impression de lire une succession de clichés sur cette époque, comme un vaste dépliant publicitaire de cette décennie dont on dit tant de bien. D'ailleurs, la publicité s'invite très largement dans les foyers – vous avez dit société de consommation ?
Puis, vient une seconde partie, où le « on » fait place au « nous », plus solennel, plus mature. Les enfants ont grandi et si le père est mort, ils ont gardé cette fascination pour l'Amérique. Ils le prouvent en s'illustrant dans des domaines artistiques. Et là, je dois dire que je suis restée complètement extérieure à cette partie du récit. Les concepts évoqués m'étaient étrangers, que ce soit cette vision des Indiens que Phil exprimait dans ses photos, ou les performances artistiques de Lou. Quant au questionnement sur l'identité indienne, il est beaucoup trop pointu pour une lectrice « ordinaire » telle que moi.
A réserver aux Happy few.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          62

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
S'il était des hommes qui pourchassaient le dahu, d'autres le buffle des prairies ou la femme blanche, moi j'étais membre de la nation bison : un crâneur de première parmi des montagnes d'ossements.
Commenter  J’apprécie          20

Lire un extrait
Video de Valérie Tordjman (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valérie Tordjman
Valérie Tordjman - Faites vos valises les enfants, demain on va en Amérique ! .Yann Briand vous prsente l'ouvrage de Valérie Tordjman "Faites vos valises les enfants, demain on va en Amérique !" aux éditions le Passage. Rentrée littéraire 2013. http://www.mollat.com/livres/tordjman-valerie-faites-vos-valises-les-enfants-demain-amerique-9782847422771.html Notes de Musique : Art Ensemble of Chicago 4 Tutankhamun
autres livres classés : indiensVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

LNHI-44259

Qui chantait ceci en 1977? On a tous dans le coeur une petite fille oubliée Une jupe plissée, queue de cheval, à la sortie du lycée On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Un truc qui me colle encore au cœur et au corps Everybody's doing a brand-new dance now Come on babe do the locomotion I know you gonna like it if you give it a chance now Come on babe do the locomotion

Alain Souchon
Laurent Voulzy
Eddie Mitchell

12 questions
85 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanson française , années 60 , enterrement , animauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}