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EAN : 9782352043539
318 pages
Les Arènes (24/09/2014)
4.16/5   44 notes
Résumé :
Dans ce roman graphique hors du commun, Allie Brosh, une surdouée de 25 ans, raconte ses souvenirs d'enfance, ses angoisses existentielles, sa dépression et ses histoires absurdes avec les chiens.
Par-delà la dérision, c'est un beau livre sur la condition humaine. Allie Brosh pourrait être la fille de Woody Allen - pour son humour utilisé comme arme antinévrose - et de Virginia Woolf - pour ses capacités d'introspection.
Aujourd'hui, Allie Brosh comp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
'Hyperbole and a half' est le témoignage loufoque, ironique et joliment mal dessiné d'Allie Brosh sur la vie, les chiens, la dépression, les gâteaux, l'enfance, les parents...

J'en avais entendu beaucoup de bien, mes attentes étaient hyperboliques et cela explique peut-être ma demi-déception. Certes, j'ai bien aimé la représentation des humains comme des patates souriantes ou des patates aux yeux pleins de larmes, et encore plus celles des chiens aux pensées si éloquentes. Certes, j'ai ri de bon coeur devant ces histoires de petite fille gentiment dingue et été touchée par sa détresse de jeune dépressive devant la pile de linge sale. Certes, je suis admirative de manière générale par son sens de l'observation et sa capacité d'autodérision.

Mais il n'y avait pas non plus de quoi casser trois pattes à un canard, ou même deux pattes et demi à un chien, pour garder l'esprit du livre... Quand je termine une BD ou un roman graphique, j'ai souvent envie de la feuilleter ou de la relire juste après pour bien savourer les meilleurs passages. Là, ce n'était pas le cas, loin de là. je l'ai fait quand même, par habitude, et ça m'a paru longuet, répétitif, un peu poisseux...

Challenge Multi Défis 2017 3/52
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Bon, bon, bon. Un roman graphique qui donne dans l'autofiction avec un dessin digne d'une gamine de cinq ans, j'avais de quoi me réjouir à l'avance et me préparer à un dézingage en règle. Quand en plus la 4ème de couv m'apprend que tout cela est tiré d'un blog comptant 72 millions de visites, que son auteure, une américaine de vingt-cinq ans, a 500 000 fans sur Facebook et que le bouquin a été élu meilleur livre d'humour de l'année, Prix des libraires et best-seller du New York Times, je me dis que tous les ingrédients sont réunis pour que je déteste ce que je vais lire.

Premier chapitre, elle revient sur quelques souvenirs d'enfance. Une gamine un peu étrange, qui consomme de la crème pour le visage comme on mange une glace, qui a des amis imaginaires morts, se balade constamment à poil et aime tellement les chiens qu'elle se comporte comme eux. Ok, c'est bien amené et je n'ai pu éviter quelques sourires. le second chapitre est d'ailleurs consacré au meilleur ami de l'homme. Des chiens, elle en a deux. L'un est totalement crétin (elle va d'ailleurs lui faire passer un test de QI dont les résultats parleront d'eux-mêmes…) et l'autre a tout du psychopathe. Là, j'ai franchement ri. Puis Allie se met à parler de son présent. Sa procrastination chronique, son incapacité à se comporter comme une adulte, ses angoisses existentielles, sa quête d'identité. Et sa dépression. Là on ne rigole plus vraiment.

Pour autant, pas question de sortir les mouchoirs. C'est là que la différence avec les autofictions graphiques que j'ai pu lire précédemment est la plus marquante. Allie Brosh affronte ses névroses avec humour et légèreté, avec une forme de désinvolture qui fait mouche. Ça ne l'empêche pas d'avoir de vraies réflexions profondes sur le mal qui la ronge, mais elle n'en rajoute pas des caisses et c'est franchement agréable. du coup, on a envie d'écouter sa confession, on se sent moins voyeur et on est davantage touché.

Conclusion, alors que j'étais prêt à sortir les couteaux et à jouer les méchants, je dois bien reconnaître que tu m'as eu, Allie. Bon, tu dessines comme une patate, c'est indiscutable, mais tu as un vrai don pour l'autodérision. Il est devenu tellement rare de tomber sur des gens qui abordent des sujets graves sans se prendre au sérieux que je ne peux que te remercier pour ta fraîcheur revigorante.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Je ne suis pas une grande fan de BD même si, petite, j'ai lu tous les Yakari et volé les Largo Winch dans la bibliothèque de mon père ; sur l'oreiller (et sur le tard), j'ai découvert Riad Sattouf et Manara. C'est pourtant en flânant au rayon BD que je suis tombée sur l'OLNI Hyperbole d'Allie Brosh.

Ce livre épais au format sérieux est plein de texte et plein d'images moches. Je m'explique : le style graphique de l'auteure est déconcertant… Ses dessins ressemblent à ceux que ma nièce de 10 ans feraient sur un vieux PC. L'auteure se représente à mi-chemin entre la pomme de terre et le poisson albinos, les couleurs sont criardes… Seuls les chiens s'en tirent à bon compte. Mais peu importe les dessins – on s'y habitue vite – parce qu'Allie est à la fois tordante et touchante.
Tordante d'abord. J'ai ri. Vraiment ri, de ce rire sonore absolument pas sexy. Allie a le don de raconter ses (més)aventures qui font écho à notre moi profond – voir le chapitre hilarant « Pensées et sentiments. Et soudain, on prend conscience que nos petits tocs zinzins sont en fait vaguement… universels. Maîtresse de deux chiens (un crétin et un fou), elle décrit parfaitement les comportements absurdes et les regards absents des bêtes et nos grandes interrogations quant à leurs pensées et leur Q.I…

Touchante ensuite parce que l'auteure raconte ses petits passages à vide et ses contrariétés sans pathos mais avec sincérité. Un introspection déculpabilisante qui vous fera plus de bien que 50 shades of Grey… Et pour plus de plaisir encore, faites aussi un tour sur son blog http://hyperboleandahalf.blogspot.be
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On rit, ou on pleure, c'est selon l'humeur, face à l'honnêteté d'Allie Brosh. Sa bêtise - enfin, plutôt son angoisse existentelle (ir?)raisonnée - est très touchante, et parle à beaucoup je pense. Mais nous sommes plein de ressources, et en chœur avec Allie Brosh, on va dire que la lucidité face à nos petites folies ordinaires est déjà un grand pas vers la sagesse ;-) Vraiment pas mal, à découvrir
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D'accord les dessins ne sont pas les mieux réalisés, je trouve même que ça participe à l'humour des situations ridicules, le contenu n'a rien à se reprocher. C'est des pages de rire, tous les malheurs qui sont arrivés à l'auteure, elle les transforme en situations hilarantes et j'adore. Je sors d'un (excellent) thriller policier et ça m'a fait du bien de changer d'air.
Derrière une liste de chiens faite dix ans auparavant, Allie Brosh se questionne sur ses priorités, elle cherchait dans cette capsule temporelle à comprendre qui elle est. Sous son air enfantin, elle se livre à une analyse psychologique touchant à des sujets comme la dépression, la découverte du bonheur et des chiens, il y a vraiment beaucoup de chiens dans ce bouquin.
La légèreté avec laquelle l'auteure aborde des problèmes plus ou moins sérieux fait un bien fou à lire.
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critiques presse (1)
BulledEncre
09 février 2015
Allie Brosh, par le biais de l’autofiction, réussit à traiter de sujets profonds voire même douloureux en s’appuyant sur la sordidité du quotidien. Ainsi, elle produit des analyses psychologiques – qu’elle ne manque pas d’étayer par des graphiques pseudo-scientifiques jubilatoires – particulièrement justes et accessibles. Il en découle un album surprenant, peut être déroutant, mais qui ne laisse assurément pas indifférent.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je suis passée maître dans l'art de me faire honte. Je peux même utiliser la honte de façon théorique pour m'obliger à agir AVANT de mal agir. Cette compétence pourrait se décrire comme de la «moralité», mais je préfère l'appeler «Quel degré de médiocrité suis-je capable d'atteindre avant de ressentir une dose de honte prohibitive?».
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En fait, vomir semblait lui plaire. Pour lui, régurgiter était une sorte de pouvoir magique dont il ne se savait pas investi: la capacité de créer infiniment de la nourriture. J'étais nettement moins excitée par cette découverte, qui avait transformé notre chien en une horrible machine à vomir.
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Ce chien particulier est très loin du compte lorsqu'il s'agit de résoudre des problèmes. En fait, il n'a qu'une méthode de résolution des problèmes - si toutefois on peut appeler cela une méthode.
1- Prend conscience du problème.
2- Attend 19 secondes.
3- Si le problème persiste, commence à produire un gémissement aigu.
4- Continue à produire ce gémissement jusqu'à ce que le problème soit résolu.
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J'ai mangé le gâteau en entier. A un moment, j'ai eu conscience d'un rassasiement étouffant, mais j'ai continué à le dévorer, mue par un mélange de rancune et d'entêtement. Personne ne pouvait m'interdire de manger ce gâteau - ni ma mère, ni le père noël, ni Dieu -, personne. C'était MON gâteau, alors tout le monde pouvait aller se faire foutre. [...]
J'ai passé la fin de la soirée dans un délire hyperglycémique, tantôt tournant frénétiquement en rond, tantôt régurgitant un salmigondis multicolore sur le tapis.
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Voilà où j'en étais arrivée, à vouloir simplement cesser d'exister de la même manière qu'on quitterait une pièce ou qu'on couperait le volume d'un bruit insupportable.
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