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256 pages
Editions Seghers (16/03/2023)
3.81/5   29 notes
Résumé :
Le premier recueil de poésie d'Arthur Teboul, auteur et chanteur du groupe Feu! Chatterton.

Comme chanteur, Arthur Teboul incarne un esprit rock et romantique, entre popanglo-saxonne (Radiohead) et chanson française (Ferré, Gainsbourg, Bashung), entre ambiance feutrée d'un jazz club et néons perçants d'une scène underground ; poétique et inspiré, il est de ces nouvelles voix talentueuses qui parlent à la jeunesse et, brouillant les frontières habituel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Arthur Teboul sort un (ne pas faire la liaison) premier recueil de ce qu'il nomme poème-minute, ce qui n'est qu'une version appauvrie (attardée ?) de l'écriture automatique. Car oui, le seul lien qu'il y a là avec l'écriture automatique est la notion de rapidité. le poème a été écrit rapidement, pas retouché : boum, c'est de l'écriture automatique ! Cela démontre surtout une vision très pauvre des surréalistes.
Ce livre a eu du succès, notamment auprès des gens qui ne lisent pas de poésie. Il est adulé par la presse et les médias qui, habituellement, ne parlent jamais de poésie. Mais que vaut leur avis ? Que vaut mon avis sur la soudure sous-marine alors que je n'en fais jamais ?
le projet de Teboul est énoncé dès la préface : il ouvre un cabinet où il écrit des poèmes-minutes pour les gens et il veut qu'on puisse aller chez ce « Déversoir » de poème « comme on va se faire les ongles ». (Notons au passage qu'un déversoir mène aux égouts, cqfd ?) Peut-on faire une vision plus bourgeoise de la poésie ? Qui ira se faire un poème-minute, si ce genre d'initiative se met en place ? Bien sûr, le cadre-sup, start-up nation, après s'être fait livrer son repas par un immigré payé une misère. La poésie oui, mais entre deux réunions au sujet d'un point litigieux auprès du service juridique seulement ! Suffit de voir sa page instagram : que des petits bobos venus rencontrer leur chanteur post-rock préféré et récupérer leur poème (médiocre [je n'en ai pas la preuve, mais au vu de ceux qui sont dans le livre… j'imagine même pas ceux balancés à la foule comme ça, l'air de rien…]) et filer au Starbucks le plus proche le prendre en photo pour le mettre en story et identifier Teboul et Seghers qui reposteront sur leur propre story.
Bon, pour la révolution poétique populaire, on repassera. D'ailleurs, la poésie populaire d'aujourd'hui, Rupi Kaur, Coulon, Bobin, n'ont pas l'aspect révolutionnaire qu'avaient Prévert et Brassens. C'est un autre sujet.
La deuxième chose prônée par Teboul, est l'association inattendue d'un nom et d'un adjectif. Après tout, Garcia Lorca disait que la poésie naît quand deux mots que personne n'aurait pu imaginer ensemble se rencontrent. Teboul reprend l'idée : « de cette association inattendue, entre ce nom venu par inadvertance et cet adjectif non désiré, naît une image nouvelle, inconnue, un trésor qui réveille la part magique des mots et notre part de mystère. Cette part de soi-même inconnue à soi-même. » écrit-il. « Hémorroïde langoureux » voilà mon poème, ma part de moi-même inconnue à moi-même. Bref, cette pauvreté intellectuelle n'est pas l'apanage de Teboul seul. Andrée Chedid définissait ainsi la poésie : « Pour moi, la poésie n'est pas quelque chose de coupé de la vie, c'est la pleine réalité. Enfin c'est la réalité qui comprend l'existence et cette essence de vie qui frémit au fond de nous. » Remplacez le mot poésie par n'importe quoi : marche en plaine, peinture, ski nautique, pêche à la mouche, sexe BDSM, sortie de corps astrale, la définition fonctionne toujours. Dans les deux cas, il n'y a aucune idée, aucun concept théorique, rien, du vide.
Mais tout cela ne dit rien sur la qualité des poèmes. C'est d'ailleurs une question difficile, si je dis qu'un tel poème est à chier, qu'on me répond « moi, il m'a touché », que dire ensuite ? Beaucoup considèrent les poèmes de « La mort viendra elle aura tes yeux » comme étant les plus faibles de Pavese, pourtant, je trouve que ce sont les plus touchants. (Vous n'avez aucune preuve qu'ils m'aient fait pleurer. Je ne pleure pas moi, je suis un mâle alpha, c'est prouvé.) Très peu de poèmes de Cendrars me touchent, pourtant je reconnais que c'est un grand poète.
Il faut donc ici avoir recours à un outil : la comparaison. Les poèmes de Teboul ont un air surréaliste (le mouvement pas l'adjectif). Mais surréaliste forcé, qui essaie d'être. Cf. « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf » de Lafontaine. Oui madame, on connaît nos classiques ici.
Bon comparons avec Desnos, par exemple. Teboul, surréalisto-bobo, écrit : « J'ai mangé une mince affaire un soir de décembre et c'était délicieux. Tout concordait. Nous étions entourés de petits freluquets qui sautillaient en tournant autour de nous. Dehors, le ciel était sombre et comblé de promesses. Un invité éternua drôlement fort sans que beaucoup y prêtent attention. » On sent qu'il essaie de mélanger deux plans : le rêve et la réalité, surréalisme donc. Mais la mayonnaise ne prend pas. Desnos, lui écrit : « Je m'étais attardé ce matin-là à brosser les dents d'un joli animal que, patiemment, j'apprivoise. C'est un caméléon. Cette aimable bête fuma, comme à l'ordinaire, quelques cigarettes, puis je partis. // Dans l'escalier je la rencontrai. « Je mauve », me dit-elle et tandis que moi-même je cristal à pleine ciel-je à son regard qui fleuve vers moi. Or, il serrure et, maîtresse ! Tu pitchpin qu'a joli vase je me chaise si les chemins tombeaux. » On voit ici un travail surréaliste sur la langue, pas seulement sur les idées. C'est donc la conjugaison de la langue surréaliste et de la situation, des idées, qui en fait un grand poème surréaliste. Teboul veut faire du Desnos, mais Desnos était un génie, écrivait il y a cent ans et, tout autodidacte qu'il était, réfléchissait son médium. Teboul trouve juste ça cool et apaisant d'écrire vite.
le livre est ponctué de petit poème simplet du genre : « Va vers nulle part/ L'horizon n'est pas loin/ Va vers nulle part/ Tu connais le chemin ». Bon, déjà ça ressemble au refrain d'une chanson du genre Star-Ac' (chacun sa route/ chacun son chemin), d'autre part, c'est encore une fois du déjà lu, en mille fois mieux : Prévert : « J'aime mieux/ tes lèvres/ que mes livres » ou encore « Mangez sur l'herbe/ Dépêchez-vous/ Un jour ou l'autre/ l'herbe mangera sur vous ». de toute manière, Teboul essaie de faire son Prévert, de faire des inventaires, de chanter les moments suspendus et enfantins dans les rues parisiennes. Exemple tiré du premier poème : « Personne ne faisait mine de l'ignorer mais tout le monde l'ignorait quand même, parce qu'il y avait d'autres choses à penser, comme la nourriture, la joie première, l'amour et les camarades. » La phrase est maladroite, on ne sait pas trop où il veut en venir. Faire mine de l'ignorer, donc faire semblant de l'ignorer. Donc le considérer. Personne ne faisait mine de l'ignorer, donc personne ne faisait semblant de l'ignorer, donc personne ne le considérait ? Donc personne ne faisait semblant de l'ignorer, mais tout le monde l'ignorait quand même ? C'est ampoulé.
En réalité, le recueil de Teboul a été publié par Seghers, grande maison s'il en est (ils ont aussi publié Sophie Marceau) parce qu'ils étaient certains d'avoir un public déjà acquis : celui de Feu ! Chatterton (très bon groupe). N'importe quel inconnu viendrait avec ce livre qui se ferait refouler. Mais ils ont eu raison, la preuve, il a atteint les 10 000 ventes, c'est énorme. Mais c'est la poésie qui y perd. Suffit de voir leur site, où ils recensent les médias qui parlent du livre : « le premier poète vivant à intégrer le prestigieux catalogue d'une maison emblématique des lettres françaises. LÉA SALAMÉ / FRANCE INTER (ce qui est faux, je crois) ; le baptême du feu d'un poète/chanter. M, MAGASINE LE MONDE etc. » Que des faits, rien que des faits, mais qui parle de poésie ? Qui ?
Peut-être que les poèmes de Teboul ne sont pas si mauvais, mais lorsqu'on a lu Rimbaud, Desnos et Prévert, on connaît déjà tout ça, fait en mille fois mieux. Teboul est en retard de cent ans. Il réinvente la roue, mais une roue carrée, moins bien que la roue circulaire, qui roule moins bien, c'est quand même con, mais ça fait vendre.
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Merci Arthur d'avoir respecté le serment de vos quinze ans et de consacrer votre vie à la poésie. Vos textes et vos chansons magnifient la nôtre. A vous lire, à vous écouter sur scène, nous nous emparons à notre tour de la beauté des mots.
Quelle belle idée que ces poèmes minute, inspirés de l'écriture automatique des surréalistes qui se fiaient "au caractère inépuisable du murmure". Quelle belle idée que ce Déversoir.
La poésie, résistance, la poésie contre-pouvoir.
Parmi tous vos poèmes, un bel hommage à Christian Bobin. "Les oiseaux libres, les arbres sans maîtres, ce qui est offert sans qu'on le possède. Tu savais le toucher. le cueillir et le montrer. L'accueillir serait plus juste, pour ne pas déraciner. (...) le calme des profondeurs sonne parfois comme une rire. Crépite l'or niché au fond de l'âme, quand les simples mots de tes formules magiques emplissent le puits. Dans le puits, il y avait aussi une ombre de tragique, une permanente peine passagère. Comme est permanente et passagère l'eau de la rivière. L'ombre d'une rivière de peine traversait ta voix. le clapotis de la rivière de peine chantait lointainement dans ta voix (...)"
A défaut d'avoir pu me rendre au Déversoir, 127 rue de Turenne, ce recueil va m'accompagner, il va rester dans mon sac et à la pause, j'irai prendre une bouffée de poésie.
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« le déversoir » est un livre pas comme les autres. C'est un recueil de poèmes et de courts textes, jusque-là rien de neuf peut être mais c'est écrit selon le concept de poème minute, soit un texte qui fuse librement et qu'on écrit dans un délai de temps très court (entre cinq et sept minutes). Cette pratique existe depuis toujours mais elle a été expliquée notamment par André Breton dans son « Manifeste du surréalisme ». Arthur Teboul s'empare brillamment du concept et écrit tous les jours, il écrit comme on respire, il rêve même d'un monde où existeraient des « déverseurs », des poètes que nous pourrions visiter afin de s'offrir un poème personnalisé. Un tel lieu a existé pendant une semaine à Paris, Arthur Teboul a ouvert son Déversoir et il semble que ce fut magique !

Alors oui c'est bien beau tout cela mais ce recueil, il vaut quoi ? Eh bien écoutez, je le lis, je le savoure, je prends ma dose quotidienne de poésie, mon shoot de beau tiens justement. Je souris, je m'émeus, je ris franchement à certaines situations folles. J'ai envie d'écrire aussi. Et j'en parle avec passion autour de moi, comme aujourd'hui.
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A la force, la percution du tract.
A mi-chemin entre la conscience (quoi qu'on en dise, garante d'une certaine cohérence) et le lacher-prise - il s'agit de "poèmes minute" écrits à la mode surréaliste.
La photo de couverture fait penser à celle d'un prisonnier - de face, le buste. Manque plus que la pancarte chiffrée.
La démarche de poétiser plus la société ne date pas d'hier - Novalis par exemple, avec "le monde doit être romantisé" mais son originalité réside dans l'organisation de moments poétiques au sein de la société - sur le mode marchand, par l'emplacement de "cabinets poétiques", où recueillir le fruit d'un tête à tête avec un poète.
Quant au contenu, l'utopie y est parfois gênée aux entournures et s'ébat, virevoltant vers l'horizon humain dans un équilibre incertain.
Tout ça claque de rebondissements avec un ton parfois fantaisiste et empreint de non-sens.
Cette écriture automatique, ce voeu de poétiser le monde, les surréalistes le pratiquez déjà, lançant notamment un appel à contribution faite de récits de rêves et autres expériences, avec Artaud secrétaire du bureau répondant au téléphone.
Les participations furent timides.
Espérons que l'entreprise luxuriante du Déversoir sera plus pérenne.
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Poèmes minute, un nouveau service public que nous propose Arthur Teboul, le chanteur de Feu! Chatterton qui joue à embellir notre quotidien à la manière des surréalistes en composant des proses spontanées, jetées au fil d'une pensée virevoltante.
Tout ne retient pas l'attention dans ce champ de mots qu'Arthur laisse un peu en jachère, mais ici le sens n'a pas de vraie importance, c'est l'impression diffuse qui compte, le consentement à s'ouvrir à un monde parallèle, avec son bestiaire, ses errances nocturnes, son urbanité étrange , son rythme improbable.
Le ton est libre, heureusement pour de la poésie, langage de l'extra-ordinaire, qui s'affranchit de la viscosité d'un monde trop rationnel pour mieux ne plus rien comprendre.
Même si sa musique et son timbre eraillé nous manquent, les phrases du chanteur nous invitent à lâcher prise et partir, mais pas si loin, justement dans un univers tout proche, celui de notre folle humanité.
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critiques presse (2)
LeFigaro
20 mars 2023
Un recueil de poésie surréaliste qui fait écho à un espace unique à Paris, dans lequel il propose d’écrire des poèmes à ceux qu’il rencontre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Elle
20 mars 2023
Le chanteur de Feu! Chatterton publie son premier recueil de poésie. Dans « Le Déversoir », Arthur Teboul utilise la méthode de l'écriture automatique donnant lieu à des « poèmes minute ».
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Toi qui siffles

Sous la cloche décatie, la pierre sonna midi. Le plus haut soleil. La vigueur intempestive. J'eus envie de frapper le métal comme la pierre de la cloche. Pour étourdir longuement quelque chose en moi. M'assourdir en vibrant. Le vent ne sifflerait plus. Personne ne se moquerait. C'est moi qui donnerais l'heure. L'amertume avait ce goût délicieux, souvenance du sang et des écorces pelées, sauvagerie tenue par la bride. Tu m'étonnes que c'est excitant. Lèche-toi les babines à cet instant et tout devient possible. Tout s'embrase. Tu deviens le vent. C'est toi qui siffles jusquau sommet du clocher. Le matin lave ma bouche pleine. J'ai voulu être maître de ce qui n'était pas dans ma maison. De ce qui y était aussi. Ça m'apprendra. Le vent siffle encore à mes oreilles.
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Le poète est cuit. Dans un gros pot de terre, il signe sa fin. Empreinte légère, au revoir, adieu. Dans la glaise sculptée. il murmure un peu. Hanté par les parfums profonds, son souvenir s'épuise avant d'arriver à la main qui signe. Au carrefour, il se fait au revoir de la main. C'est lui-même qu'il laisse. Ne m'en veux pas, dit-il au poète qui était là, en lui, et qu'il laisse sur le bord de la route. Ne m'en veux pas, mais c'est trop fatigant tes yeux à l'intérieur de mes yeux, ton avidité, tes alertes, ta détresse momentanée et permanente, tu m'épuises aussi, tu me tords. Je voudrais soulager ta peine, quand tu regardes à l'intérieur de moi, depuis mon intérieur. Je voudrais poser ma main sur ton front que tu t'endormes tranquillement au moins un jour, une nuit, mais tu as peur, toujours peur. De ne pas être à la hauteur. À la hauteur de l'homme, qui veut toujours se hisser au-dessus de lui-même. Je suis fatigué de ton désir, poète. Alors je te laisse là. Une empreinte, dans le pot de terre.
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Elle aimait les matins dans les trains. Elle pouvait s'assoupir sans crainte. Une fois, une main pénétra dans son rêve et elle en fut bouleversée. Cela ne l'empêcha pas de continuer d'apprécier les matinées dans les trains. Dans sa ville, dans sa maison, elle laissait toujours sur une chaise du salon une pile de magazines pour plus tard. Plus tard ne venait jamais mais ce n'était pas grave, c'était là, au cas où, pour le jour où plus tard arriverait. Voie D, elle avait ses habitudes, la société des chemins de fer s'excusait souvent pour le retard. Une nuit, elle sortit de chez elle pour se rendre sur le quai de la voie D et attendre la rame qui viendrait le matin. Ça lui permit de souffler un peu. De penser tranquillement à ses enfants. A son travail aussi, qui était à plus d'une heure trente de chez elle. Aller-retour ça faisait trois heures par jour. C'était beaucoup pour une tâche aussi avilissante, mais il fallait bien gagner sa vie. Heureusement, elle aimait les matinées dans les trains.
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UN BANQUET
[...]
Sa parole se répand dans l'air du banquet. Vivante comme l'esprit. Translucide. On rêve de s'y plonger, de l'étreindre. Mais elle est insaisissable comme l'eau.
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EN SOLDES

Un homme chapeauté
Entre dans la boutique
Institut de beauté
Ou magasin d'optique ?

Après que la vendeuse
L'a instruit longuement
Des promotions heureuses
Et du choix des onguents

Il salue et s'en va :
Merci je reviendrai

Quand des supernovas
Je saurai le secret.
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