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EAN : 978B0755DRTD8
30 pages
(25/08/2017)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Lorsque Gertrude rencontre Nick, c'est le coup de foudre. Ils ont tant de choses à se dire... Dommage qu'ils ne parlent pas la même langue. Qu'importe. L'amour est plus fort que tout, comme on le découvrira dans ce premier épisode autobiographique des aventures sentimentales de Gertrude Feucophe, écrit à la première personne.Saison 1, épisode 1 sur 73Extrait : Soudain, j?ai vu ce beau garçon vêtu d?un jean et d?une veste militaire cavaler dans ma direction, dans l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Encore un OVNI bien déjanté de Gertrude Feucoph... euh, Condie Raïs.
Alors oui, c'est potache, mais c'est pour se foutre de la gueule d'un certain type de "livres" malheureusement très répandu, et surtout de ceux – ou plutôt, soyons honnêtes, de celles, mais bon, même les livres intelligents ne sont lus que par des femmes, donc y'a pas de sexisme là-dedans – qui les lisent.
Or, il se trouve justement que je partage l'aversion de l'auteure pour ce type "d'oeuvre", et donc, ça m'a pas mal parlé, pour ne pas dire que je me suis marré comme un bossu de mon gros rire gras (bien qu'intérieur, car il était tard et il ne fallait pas réveiller les copains).
Évidemment, le machin n'est pas forcément un bijou de style, mais il faut dire que c'est une narration à la première personne d'une blondasse abrutie, il eut donc été fort mal venu de lâcher les figures de style et l'imparfait du subjonctif.
Chassez le naturel, il revient au galop, et l'auteure ne peut s'empêcher à certains moments d'utiliser un vocabulaire beaucoup trop évolué pour le niveau de la narratrice, faute de "goût" qu'on lui pardonne de bonne grâce au vu des circonstances inhabituelles pour elle.
On comprend à la fin qu'une suite est peut-être en gestation, ou pas.
Et là on se trouve face à un paradoxe : lui dire "oh oui oh oui oh oui, la suite, la suite !", ou la supplier de ne pas la faire...
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Second degré, burlesque et satire

Oui, Condie R… pardon, Gertrude Feucophe conjugue tout cela à merveille.
Entre deux lectures plus sérieuses, rien de tel qu'un morceau de Condie pour se détendre. A s'en froisser les zygomatiques, parfois.

Dans cette nouvelle, le ton reste fidèle à ce que j'ai déjà pu lire de l'auteure, mais elle pousse ici la dérision encore un cran au-dessus. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas finaude, la narratrice. Hein Gertrude ? Faudrait t'employer à cultiver tes neurones autrement qu'à grands coups de romance mièvre derrière la calebasse ! Si si, c'est pour ton bien. Ça t'évitera des erreurs de jugement comme celle que tu nous narres ici ; parce que toi, tu n'en as peut-être pas conscience, mais nous, lecteurs, avec notre oeil extérieur, nous ne savons plus trop si nous devons te plaindre ou nous régaler des galères dans lesquelles tu sembles prendre tellement de plaisir à t'enliser. Sérieusement, Gertrude, faudrait voir à vérifier certains branchement là-haut ! Hein ? C'est pour ton bien, qu'on te dit.
Et puis, c'est quoi ce nom, sans déconner ? Feucophe. Ton histoire d'amour à l'américaine s'accomodera assez mal d'un jeu de mot pareil, tu sais ça ?

Par les mots de cette narratrice pas très brillante, donc, l'auteure nous dresse le portrait désespérant d'une jeune femme totalement enfermée dans sa bulle d'illusions. Mais attention, derrière ces quiproquos manifestes, risibles, et par l'intermédiaire d'un don excessif d'elle-même, elle dessine surtout une satire brûlante du manque de jugement et d'esprit critique qui atteint nos contemporains (ici, certaines jeunes femmes). La candeur, c'est mignon, quand elle ne sombre pas dans l'aveuglement et la niaiserie délétères. L'attente du grand Amûuur, c'est bien, quand elle ne mène pas à sacrifier sa propre personne.
Enfin, chaque lecteur accueillera ses mots avec sa propre sensibilité hein, moi c'est ce que j'en retiens.

Encore une belle tranche de rigolade, donc, malgré ces scènes “d'amour” un peu dérangeantes. On dira que c'est là le point d'orgue de ce qu'à oser nous livrer l'auteure. On aime ou pas, mais ça a le mérite d'avoir été dit. Voilà.
Lien : https://editionslintemporel...
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Je dois avouer quand je l'ai commencé, je croyais avoir ouvert un autre Ebook. du coup j'étais un rien perplexe. Il commençait bien bizarrement mon roman d'horreur.
Puis je me suis pris au jeu de la parodie. Je me suis payée une bonne tranche de rigolade. Franchement, Gertrude n'en manque pas une, on n'arrive même pas à la plaindre tellement tout lui pend au nez.
Un livre à prendre au second degré même si j'attends la suite, je veux savoir ce qu'il va advenir de cette cruche, heu j'ai voulu dire cette Gertrude.
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