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EAN : 9782070707492
364 pages
Gallimard (12/11/1986)
5/5   4 notes
Résumé :
Un recueil de récits qui classe Shelby Foote dans la grande lignée des écrivains sudistes. L'action couvre un siècle et demi de notre ère, en un voyage à rebours, en remontant le passé comme on remonte le cours d'un fleuve : le Mississippi, lent, énorme, jaune et boueux, qui traverse Jordan County.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'enfant de la fièvre de Shelby Foote
Sept nouvelles.
Il pleut sur mon pays.
Jordan County Mississippi il a 25 ans et revient au pays. Il pleut, il passe devant le monument aux morts de 39/45puis devant celui au soldat confédéré. Il revient de la guerre, ne comprend pas pourquoi les gens ne s'aiment pas, pourquoi ne veulent ils pas être heureux? Il s'arrête dans un café et sort son pistolet de tireur d'élite…
Le crescendo final.
C'était la première électrocution à Jordan County, l'électricien venait de finir l'installation de la chaise électrique, l'attorney général est là, c'est sa première condamnation à la chaise. L'homme qui allait être exécuté était Durfee, né en 1913 on l'appelait Duff Conway. Il était né noir rachitique et malade. Au grand désespoir de sa mère il ne s'intéressait qu'à la musique, la batterie, c'est comme ça qu'il participa à un vol pour avoir les 75 dollars de la batterie en vente dans le magasin de musique. Son père avait disparu à sa naissance, musicien lui aussi. Deux ans de prison plus tard il jouait du cornet et fut embauché pour jouer à un dollar la soirée. Trois ans plus tard il part avec un orchestre sur un bateau, 20 $ la semaine. A 24 ans au sommet de son art, il eut comme une plume dans la gorge et fit une fausse note, à l'hôpital on lui conseilla le sanatorium. Il revint chez sa mère mais ce n'est pas la musique ni le corner qui l'amenèrent sur la chaise électrique…
Une corbeille de noces.
Au milieu des années 20 elle avait épousé Snooky pour ne plus l'avoir dans la peau il avait 24 ans elle 17, dès la nuit de noces elle comprit que ce n'était pas un caïd il était tout mou à l'intérieur…
L'enfant de la fièvre.
C'est l'histoire d'Hector Surgis né en 1878 marié en 1899 mort en 1911. Aussi celle de sa mère Sturgis mariée à Hector Wingate en 1878 année de la fièvre jaune. La date du mariage et de la naissance avaient fat tiquer à l'époque, une occasion de mettre à mal la respectabilité de Mrs Wingate. Bref Hector vint au monde. Il grandit en admirant sa grand mère et écoutant Esther et John ses parents s'engueuler. A l'école il est persécuté on l'appelle « Petit gommeux ». Mrs Wingate lui explique la raison, il est d'une famille riche. A 14 ans, en pension, il apprend que sa grand mère et son père sont morts de la fièvre jaune, il ne doit pas rentrer avant la fin de l'épidémie, sa mère survivra peut-être. Il n'avait jamais imaginer que Mrs Wingate puisse mourir. En 1898, diplômé de l'université de Virginie il veut s'engager dans l'armée, sa mère refuse. Il a désormais un cabriolet et une jument. Hector épousa Ella et naquit encore un Hector en janvier 1901. Il mit six mois à mourir. Elle ne s'en remit pas et sortit faire la fête tous les soirs revenant ivre morte espérant qu'Hector la tuerait. Lui il faisait des plans de lotissements, il n'eut pas besoin de la tuer. L'enterrement passé Esther récupère son fils pour elle même elle en avait rêvé…
La liberté à coups de pied.
Il avait six ou sept ans c'était après la capitulation, son père avait été affranchi il faisait de la photo, des portraits. Un soir il est revenu cabossé, il avait rien fait pourtant mais c'était l'époque sui voulait ça, le ku Klux kan, sa mère n'a pas supporté…
La colonne de feu.
Après Vicksburg, Lincoln avait dit que le Mississippi coulait jusqu'à la mer sans obstacle mais c'était pas si simple, il y avait les francs tireurs alors le colonel avait une technique il brûlait une maison de temps en temps en représailles, et ce jour là c'était une maison avec une histoire bien particulière…
Le Tertre sacré.
1797, la confession de l'indien Chisahahoma accusé de plusieurs meurtres atroces et sa surprenante conclusion…
De très belles nouvelles autour de la guerre par cet écrivain du Sud des États Unis proche de Faulkner dans les thématiques avec une traduction de Maurice Edgar COINDREAU.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je veux vivre dans ce monde, mais je ne comprends pas, et tant que je ne comprends pas, je ne peux pas vivre. Pourquoi les gens ne veulent-ils pas être heureux ? Je dis bien "veulent", pas peuvent.
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