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Samuel Dégardin (Autre)Frans Masereel (Autre) Loustal (Autre)
EAN : 9782490393091
98 pages
Martin de Halleux (07/11/2019)
5/5   1 notes
Résumé :
Parue en 1928, L'œuvre, composée de soixante bois gravés, fait le récit des aventures d'un géant qui échappe à son créateur et sème le chaos dans le décor d'une grande ville. Tout commence dans l'atelier du sculpteur où un monumental bloc de pierre, soutenu par de solides étais, attend la taille. De l'ébauche, dégagée grossièrement à coups de ciseau et de maillet se détache bientôt la silhouette du géant. L'œuvre, à peine achevée, prend alors mystérieusement vie au ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Penser la lumière avant le trait.
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre, présentant la particularité d'être narrée sans texte, ni mot. Sa première édition date de 1928. Il a été réalisé par Frans Masereel, pour le scénario et les dessins, par un procédé de gravure sur bois. Il s'ouvre avec une préface d'une page, écrite par Jacques de Loustal, bédéiste. Il se termine avec une postface de sept pages, rédigée par Samuel Dégardin, intitulée Démon de la création, constituée des paragraphes : Hors-d'oeuvre, Démon de la création, Esprit du Golem es-tu là ?, La critique à l'oeuvre. Viennent ensuite six bois gravés annonciateurs de L'Oeuvre, un texte d'une page sur les matrices retrouvées du présent roman, une biographie chronologique de quatre pages, et sept photographies de l'auteur. Il s'agit du sixième roman graphique, à raison d'une case par page, sans texte, de cet auteur publié par cet éditeur, après 25 images de la passion d'un homme (1918), Mon livre d'heures (1919, 165 bois gravés et 2 frontispices), le soleil (1919, soixante-trois bois), Idée (1920, quatre-vingt-trois bois), La Ville (1926, cent bois).

Dans une grande pièce de plusieurs étages, aux murs de briquettes nues, l'artiste contemple un énorme bloc de roche, tenu à la verticale par d'épais étais en bois. Il positionne une très haute échelle contre ce bloc presque cylindrique, tout en hauteur, pour commencer à sculpter le sommet. Avec un simple marteau et un simple burin, il frappe pour faire émerger la tête, et l'ébauche des épaules. Repositionnant l'échelle au fur et à mesure, il taille ainsi la roche en partant du haut pour aller vers le bas, et lui donner ainsi la forme d'un homme géant, entre quinze et vingt mètres de haut.

La nuit alors que le sculpteur dort dans un lit placé dans cette énorme pièce, le géant s'anime, comme doté de vie et de conscience. Il brise les énormes poutres servant d'étais, brise le mur de briquettes en le poussant avec la main et avec le pied. le voilà libre de sortir dehors, : il passe à travers l'immense brèche qu'il a ouverte dans le mur. À ses pieds, minuscule, le créateur a été réveillé par le tumulte et il s'agite en pure perte, incapable d'attirer l'attention du géant. Grisé par sa liberté, le géant s'élance dans une large avenue de la cité, son créateur courant tant bien que mal derrière lui pour ne pas se faire distancer, sans plus réussir à attirer son attention. Toujours grisé, le géant court littéralement à travers la ville, dominant tous les bâtiments par sa haute sature, sa tête semblant se trouver à hauteur d'un nuage dans le lointain. Il finit par sortir de la ville et il pénètre dans une forêt aux arbres aussi hauts que lui. Alors que le soleil commence à poindre, il atteint un endroit de la forêt où sa tête dépasse de la canopée et il observe au loin pour choisir sa destination. Une fois décidé sur la direction à prendre, il se met en marche, il sort de la forêt et il arrive dans une nouvelle ville.

Le lecteur ne sait pas trop à quoi s'attendre avec ce titre cryptique, ce choix du bois en couverture, qui montre un géant passant la tête par la fenêtre. Quelle concept l'auteur va-t-il mettre en scène après l'histoire de la vie d'un homme en vingt-cinq images, celle d'un autre homme ayant voyagé, l'importance de la lumière du soleil, la vie et la diffusion d'une idée, les multiples facettes d'une journée dans la vie d'une ville ? Dès les premières images, la réponse apparaît : l'histoire narre la vie d'un géant, sculpté par un artiste, né géant, et évoluant aussi bien dans une grande ville que dans la forêt, jusqu'à rencontrer un être suprême et voyager plus loin encore. Pourquoi pas ? Toutefois le dessein de Masereel paraît plus difficile à cerner que dans ses oeuvres précédentes. Il faut un peu de temps au lecteur pour saisir le sens du titre : l'oeuvre évoquée n'est autre que le géant qui est littéralement l'oeuvre du sculpteur. Cette histoire fonctionne comme les précédentes, c'est-à-dire sur la base d'une image par page sans aucun texte, ni dialogue, ni pensées, ni commentaires de l'éventuel narrateur. de fait, le lecteur n'a pas accès aux pensées du géant, et il ne peut que se perdre en conjecture sur les intentions qui l'animent, sur les raisons qui le poussent à agir comme il le fait. Cela confère au récit un goût de C'est comme ça ! Il n'y a rien à chercher à comprendre, il faut prendre les choses comme elles viennent. Cela aboutit à un enchaînement linéaire d'actions dans un ordre strictement chronologique, le géant étant présent dans chacun des soixante bois, même s'il est à l'état d'ébauche ou de matière brute dans les trois premiers.

S'il a lu les précédents tomes, le lecteur constate que l'allure générale des images semble plus noire, avec des traits plus épais, des rendus plus grossiers, un ratio de noir par rapport au blanc plus élevé dans chaque image. Il se rend compte qu'il s'y reprend même à deux fois en page cinquante, la masse grouillante des citoyens se confondant avec le dos du géant. Pour autant, en lisant l'article Les matrices de l'Oeuvre retrouvées, par Martin de Halleux, il apprend que les bois originaux sont à la disposition de l'éditeur : il en déduit donc qu'il regarde des images reprographiées au mieux, et que cette apparence un peu chargée aux traits épais correspond à l'intention de l'artiste, et qu'elle n'est pas imputable à une reproduction de qualité dégradée. Plus que dans les tomes précédents, les éléments dessinés semblent consistants et denses, très solides et présents. Cela vient des zones noires épaisses et des traits de contour gras. le lecteur voit bien les étais massifs, le bloc de pierre dense et dur. Il contemple le mur de briquettes épais et massif. Les différents immeubles de la ville sont costauds et rigides. Les arbres de la forêt sont vigoureux et puissants. Ces environnements ne semblent pas mis en danger par la présence imposante du géant. Il faut qu'il déchaîne sa colère pour abattre des immeubles, ou même déraciner un arbre. le lecteur comprend que la stature du géant n'est pas à prendre au premier degré que sa taille réelle fluctue en fonction du moment. Dans la seconde ville, il est plus grand que tous les immeubles, y compris une cathédrale. Dans un passage, il s'adosse à une des célèbres pyramides d'Égypte, et son dos est de la longueur d'un des pans inclinés. Pour autant, sur la couverture, sa tête passe sans difficulté par la simple fenêtre d'un immeuble classique.

Le choix de traits de contour plus épais amène l'artiste à gérer différemment la densité d'informations : moins d'éléments, tout en conservant un bon niveau de détails. Les briquettes et les poutres dans l'immense atelier du sculpteur, les formes générales des immeubles avec de nombreuses silhouettes différentes, l'impression générale des feuillages des arbres, le cimetière au pied de l'église, les wagons du train, les différentes voies dans la gare, les nombreux habitants fuyant devant le géant, etc. le lecteur remarque également que le dessinateur navigue entre des représentations de type descriptif et réaliste, et des représentations plus conceptuelles comme ces immeubles réduits à des parallélépipèdes rectangles avec des rectangles noirs pour figurer les fenêtres, lorsque le géant laisse sa colère éclater. Dans son introduction, Loustal développe ce principe de penser la lumière avant le trait : Contrairement à un dessinateur qui travaille sur la lumière absolue de la feuille de papier, le graveur part du noir. Il effectue un cheminement mental inverse qui se base sur l'ombre pour y amener la lumière. Ce qui est gravé dans le bois, le creux sous la gouge, sera le blanc sur le papier, exempt d'encre. Masereel ne dessine donc pas seulement à l'envers, puisqu'il imprime ensuite son dessin comme un tampon, mais il crée avec ses outils la lumière du dessin. Il ne trace pas des traits de noir, au contraire, il enlève de la matière pour apporter le blanc du dessin final. L'utilisation et l'équilibre du noir, du blanc et de la lumière sont à l'opposé de ceux du dessinateur classique. Loustal observe également que : Masereel réussit à faire oublier la gravure avec un trait qui reste toujours vif, spontané, sensible, où sa main et son inspiration prennent le pouvoir sur la dureté du bois, alors même qu'avec la xylogravure, le travail physique pour produire chaque trait réduit la liberté du geste qui n'est pas aussi souple et facile qu'avec un crayon, une plume ou un pinceau que l'on promène sur du papier.

Un géant créé par un homme qui se déchaîne dans une ville… Dans son analyse, Samuel Dégardin pointe plusieurs analogies. Pour commencer, il fait remarquer que : Ce géant aux pieds d'argile et aux élans destructeurs qui prend vie et échappe à son créateur n'est pas sans rappeler le Golem, cet être de glaise façonné par le rabbin Loew au XVIe siècle pour protéger la communauté juive de Prague des pogroms. Ensuite, il effectue un rapprochement : Quant à la figure du géant aux prises avec une humanité un rien belliqueuse, on la retrouve dans les romans satiriques de Rabelais (Pantagruel, c. 1532 et Gargantua, c. 1534-1535) et Swift (Les voyages de Gulliver, 1726), mais également un peu tard sur les écrans, une fois l'invention des frères Lumière brevetée. La sortie en 1933 de King Kong, film fantastique réalisé et produit par Merian Caldwell Cooper et Ernest Beaumont Schoedsack, offre ainsi une étonnante proximité avec le roman en images de Masereel. Notamment lorsque l'immensurable gorille échappe à ses geôliers et sème la panique dans les rues de New York pour remettre la main sur la blonde créature qui lui avait fait tourner la tête sur l'île du crâne. Quant à lui, le lecteur peut voir également une nouvelle métaphore sur la création, après celle développée dans Idée : le géant est la création de l'artiste qui l'a sculpté, mais aussi la création de l'auteur. Il se promène dans la ville, dans les bois, comme une oeuvre d'art peut voyager, être exposée d'un endroit à un autre, occasionnant des réactions parmi ceux qui viennent la voir, qui l'observent, qui la scrutent, qui l'admirent. Une oeuvre d'art dont la puissance d'expression frappe le commun des mortels, bouleverse son existence, voire le traumatise.

Sixième oeuvre de Frans Masereel publiée par les éditions Martin de Halleux : toujours une aventure de lecture peu commune, avec une suite d'images, à raison d'une par page. le lecteur note une forme de durcissement dans la narration visuelle, revenant à des partis pris plus tranchés. L'histoire du géant se déroule de manière linéaire, avec un dernier acte prenant une dimension inattendue, avec une touche d'humour, offrant plusieurs interprétations, celle du Golem, comme celle d'une métaphore. Captivant.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nonobstant les qualités des volumes Bilder der Grossstadt (recueil d’illustrations sur le thème de la ville), Fifures et grimaces (réunion de portraits sur fond urbain) et des divers travaux d’illustration, la grande affaire éditoriale, de l’année 1926, pour Frans est le lancement par les éditions Kurt Wolff d’une collection populaire de ses romans en images. Sous l’appellation Frans Masereel Bilderromane in Volksausgaben, l’éditeur munichois a pour ambition de diffuser très largement cette littérature sans paroles grâce à de forts tirages (plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires) de livres vendus à un prix unitaire relativement modique (3,5 marks). Chaque édition est soigneusement reliée et fait l’objet d’une préface signée par un prestigieux écrivain de la Mitteleuropa. Le succès sera au rendez-vous, comme le confirma plus tard le principal intéressé : Le véritable point de départ de mes relations avec les intellectuels et avec le public allemand a été la publication par Kurt Wolff des éditions populaires de Mon livre d’heures, préfacé par Thomas Mann, suivie de celles de mes autres livres d’images Le soleil, Idée, etc. respectivement présentées par Hermann Hesse, Carl Georg Heise et Max Bord ; le génial flair d’éditeur de Kurt Wolff a été pour beaucoup dans l’énorme diffusion que mes romans en images ont connue en Allemagne. C’est par cette voie que je suis entré en contact avec de nombreux autres écrivains, venus à moi sans que je les connaisse. Il est d’ailleurs probable que le prestige de mes préfaciers a joué un grand rôle dans le succès de mes petits livres. – Extrait du texte de Samuel Dégardin
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Ce géant aux pieds d’argile et aux élans destructeurs qui prend vie et échappe à son créateur n’est pas sans rappeler la Golem, cet être de glaise façonné par le rabbin Loew au XVIe siècle pour protéger la communauté juive de Prague des pogroms. Selon la légende, la créature vint à la vie au cours d’une cérémonie où le rabbin traça le mot EMET (vérité) sur son front. Une fois accomplie a mission de la créature artificielle, le rabbin mit fin à ses activités en effaçant la première lettre : MET signifiant Mort. Le Golem n’est cependant pas tout à fait retourné à la poussière puisqu’i revint occuper les librairies avec le succès du roman du même nom de l’écrivain autrichien Gustav Meyrink en 1915 et hanter les salles de cinéma grâce aux deux adaptations cinématographiques que Paul Wegener tourna en 1914 et 1920. Quant à la figure du géant aux prises avec une humanité un rien belliqueuse, on la retrouve dans les romans satiriques de Rabelais (Pantagruel, c. 1532 et Gargantua, c. 1534-1535) et Swift (Les voyages de Gulliver, 1726), mais également un peu tard sur les écrans, une fois l’invention des frères Lumière brevetée. La sortie en 1933 de King Kong, film fantastique réalisé et produit par Merian Caldwell Cooper et Ernest Beaumont Schoedsack, offre ainsi une étonnante proximité avec le roman en images de Masereel. Notamment lorsque l’immensurable gorille échappe à ses geôliers et sème la panique dans les rues de New York pour remettre la main sur la blonde créature qui lui avait fait tourner la tête sur l’île du crâne. – Extrait du texte de Samuel Dégardin
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Penser la lumière avant le trait, par Loustal. […] Il y a très peu d’artistes qui arrivent comme Masereel à s’affranchir de leur habileté technique de graveur sur bois. Très souvent celle-ci prend le pas sur le style et la personnalité du dessinateur. Et très rares sont ceux qui parviennent à conserver leur spontanéité avec un procédé qui nécessite de l’effort et de la maîtrise dans le mouvement. Car, avec la xylogravure, le travail physique pour produire chaque trait réduit la liberté du geste qui n’est pas aussi souple et facile qu’avec un crayon, une plume ou un pinceau que l’on promène sur du papier. Pourtant, Masereel réussit à nous faire oublier la gravure avec un trait qui reste toujours vif, spontané, sensible, où sa main et son inspiration prennent le pouvoir sur la dureté du bois. Et puis il y a le noir. Contrairement à un dessinateur qui travaille sur la lumière absolue de la feuille de papier, le graveur part du noir. Il effectue un cheminement mental inverse qui se base sur l’ombre pour y amener la lumière. Ce qui est gravé dans le bois, le creux sous la gouge, sera le blanc sur le papier, exempt d’encre. Masereel ne dessine donc pas seulement à l’envers, puisqu’il imprime ensuite son dessin comme un tampon, mais il crée avec ses outils la lumière du dessin. Il ne trace pas des traits de noir, au contraire, il enlève de la matière pour apporter le blanc du dessin final. L’utilisation et l’équilibre du noir, du blanc et de la lumière sont à l’opposé de ceux du dessinateur classique. Chez Masereel, il y a à la fois cette très belle technique, mais il y a aussi ce génie de la répartition de l’ombre et de la lumière qui est extrêmement compliquée à réaliser. Si l’on prend par exemple la page seize de la présente édition de L’Œuvre, Masereel est obligé de mettre du blanc sur le sol pour faire ressortir le dessin du bâtiment à droite. De cette zone blanche nécessaire à la compréhension de son dessin, il crée un espace graphique essentiel à l’ensemble. Ce blanc, c’est comme une ombre inversée du géant, elle apporte le mouvement, la vitesse, l’énergie de la poursuite entre le créateur minuscule et sa créature qui s’enfuit.
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Les matrices de l’Œuvre retrouvées, par Martin de Halleux - À la fin de la seconde guerre mondiale, la plupart des blocs de bois gravés des romans sans paroles de Frans Masereel sont considérés comme détruits lors du saccage de la maison d’édition Kurt Wolff par les nazis. En effet, ces matrices originales gravées de la main de Masereel étaientconservées par son éditeur allemand qui s’en était servi pour publier dans les annéesvingt la série à grands tirages de ses romans en images : 25 images de la passion d’un homme, Idée, L’Œuvre, Le soleil, Mon livre d’heures, Histoires sans paroles… Mais en 1999, ces témoignages uniques de l’œuvre de Masereel ont été retrouvés à l’occasion d’un grand rangement par M. Guy Droussart dans les caves de la librairie Dr. Oprecht à Zurich en Suisse. Le prévoyant Kurt Wolff avait mis à l’abri les blocs de Masereel chez un confrère suisse. Joris van Parys, biographe de Masereel, va alors imaginer et mettre en œuvre avec succès le long processus qui mènera à leur sauvegarde. L’ensemble retrouvé ne ocnstitue pas seulement la plus grande collection de blocs de bois gravés par Masereel, mais, plus important, il comprend de précieuses suites intégrales, chefs d’œuvre de l’époque où l’artiste a produit la meilleure partie de son œuvre graphique. En 2003, cet exceptionnel ensemble de bois gravés de la main de Frans Masereel et de galvanos rejoint donc les collections de l’Amsab-Institut d’histoire sociale, à Gand en Belgique où il est désormais conservé.
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Préface de Hans Reisiger pour l’édition allemande de l’Œuvre - Le monde est fait de lumière et d’ombre, les dessins du graveur flamand Frans Masereel se composent de tous petits morceaux noir et blanc tels des cristaux tranchants, et ses gravures nous parlent de sa propre vision du monde.
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