La famille Vieillepierre, tome 2 : Lucie et l'énigme du sphinx

C'est le deuxième volet des aventures de la famille Vieillepierre. On va suivre Lucie, la fille d'Arthur, aux prises avec Thot, Râ et le Sphinx. Dans cet épisode, nous faisons un détour dans la mythologie égyptienne, avec du mouvement, de l'action, servi par un graphisme inventif, coloré et une mise en page entre album jeunesse et bande dessinée, avec à nouveau un personnage très attachant, et quelques surprises scénaristique, et beaucoup de magie, de fantastique, cette série est vraiment un belle réussite.

Nous avions loupé le coche à priori, les aventures de la famille Vieillepierre comptait déja une aventure et un autre membre connu du public, le jeune Arthur.

Pour notre part, nous sommes vierge d'une expérience Vieillepierre.

La première de couverture semble très attrayante, nous nous régalons d'avance de résoudre des énigmes et la civilisation égyptienne en regorge à foison, afin de garder secret des lieux sacrés et des secrets de fabrication. le code était aussi de rigueur pour communiquer avec l'écriture hiéroglyphique, si l'on peut dire.

D'ailleurs, pour faire simple, tout ce qui nous est de prime abord étranger reste toujours un secret et une somme de codes à déchiffrer, reste à déterminer la valeur de ce qu'il y a découvrir pour chacun.



Nous ouvrons l'ouvrage et nous nous préparons pour l'expédition en Egypte.

Les pages de garde nous mettent dans le bain avec la mise à disposition d'une carte de constellations et l'annonce de participations divines.

Les jeunes lecteurs devraient avoir les yeux qui s'illuminent.



L'auteur établit au début une filiation entre les aventuriers par le truchement du narrateur qui est le descendant de tous les héros découvreurs Vieillepierre, jouant ainsi à la fois sur le plaisir de la sérialité et l'idée d'héritage, une soif de découverte et d'aventure qui est bien de famille, ce qui rend déja le début d'aventure amusant.

Notre Lucie est la fille d'Arthur et justement tout le problème est là, notre petite Lucie a t-elle le virus des découvreurs?



Joe Todd-Stand donnera du corps et de l'âme à ses personnages car la transmission ne sera pas évidente pour Lucie qui manque de confiance en elle.

Et pourtant, elle se lancera, pour aider et faire plaisir à son "Papou".

Les illustrations sont lumineuses, un vrai plaisir.

C'est assez bien vu, les personnages se serviront de l'extraordinaire pour résoudre les problèmes de la vie ordinaire, vous comprendrez en lisant ce qui souciera Arthur.



La narration de cet album suivra un mode bande-dessinée simplifié: une pleine-page, des phylactères pour raconter et une ou deux bulles de dialogues grand maximum pour laisser la vedette à l'illustration.

Une présentation qui destine évidement l'ouvrage à un jeune public, nous sommes dans une transition de l'album d'image et de la BD.

Le visuel est très ludique, jouant sur des serpentins de parcours, piégés la plupart du temps, qui astucieusement compenseront l'économie de mots et ajouteront de l'action.

Un titre à recommander pour aider les jeunes lecteurs à affronter leurs petites peurs.



L'auteur a trouvé un bon moyen de faire entrer le jeune public dans la Mythologie Egyptienne suivant leur niveau, nous nous intéresserons forcément au passif de chaque dieu rencontré (là aussi, il faudra trouver des recueils adaptés aux jeunes publics car les aventures des dieux égyptiens ne sont pas toujours très tendres.Nous recommandons par exemple "La Mythologie en BD" par Viviane Koenig chez Casterman).



Une bonne série.

La famille Vieillepierre : Lucie et l'énigme du Sphinx de Joe Todd & Stanton.

Mi album jeunesse mi bande dessinée jeunesse, ce livre nous offre une plongée dans le monde égyptien d'une bien belle façon.

N'ayant jamais lu les deux précédents opus (Arthur et la corde d'or & le voyage de Kaï) ce fut une totale découverte pour nous.

Lucie est une petite fille qui a du mal à voir en son père l'aventurier aux milles exploits qu'il se prétend avoir été.

Mais Lucie est aussi une petite fille qui a une peur panique du noir.

Quand Lucie comprend que son père est parti en Egypte pour trouver un remède à sa phobie du noir, elle décide de partir à sa recherche pour l'aider.

Une folle aventure à dos de Phoenix commence alors, une plongée dans l'Égypte antique aux côtés de Thot, de Râ, d'Anubis, d'Isis, de Bastet...

Une approche détournée de l'Egypte ancienne, ludique et palpitante.

Une très belle lecture jeunesse aux illustrations sympathiques, colorées et gaies.

Chaque album de la série vous plongera dans une culture différente : vous en apprendrez plus sur les légendes de plusieurs endroits dans le monde grâce aux personnages, mais aussi grâce aux très belles cartes que vous pourrez admirer avant, pendant et après la lecture (elles sont si belles qu'on y revient plusieurs fois !).

L'auteur aime transmettre des valeurs dans ses livres, les albums de cette série mettent en avant des personnages qui ont du mal à avoir confiance en eux, qui ont des peurs et doivent les dépasser en faisant preuve de beaucoup de courage.

Les histoires peuvent se lire indépendamment les unes des autres, bien qu'elles suivent un fil rouge : l'histoire de la famille Vieillepierre et les exploits ayant été accomplis par ses membres. Ainsi, on suit Arthur dans le premier tome, Lucie dans le second, Kaï dans le troisième et Léo dans le dernier.

Chaque enfant est unique, curieux, et possède ses forces et ses faiblesses : cela permet aux jeunes lecteurs et lectrices de pouvoir facilement s'identifier à l'un d'eux.

J'ai eu un petit coup de coeur pour le second tome, car en voyant Lucie je me suis revue il y a des années, à douter de moi et avoir peur du noir. Elle est attachante et adorable, et son histoire m'a davantage touchée que les autres, même si je les ai adorées.

Le récit est dynamique, les personnages sont uniques, et leurs aventures tiendront en haleine les petits comme les grands !
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Comme pour les tomes suivant, on peut le lire indépendamment des autres.

C'est la suite du premier puisque Lucie est la fille d'Arthur. D'ailleurs, dans les premières pages, on découvre les aventures que ce dernier a vécues par la suite. J'ai adoré ce clin d'oeil.
La demoiselle est loin d'avoir les tripes de son paternel : elle a peur du noir et ne recherche pas les sensations fortes. Mais quand Arthur disparaît, l'inquiétude la gagne : elle fouille son bureau et découvre qu'il est parti pour l'Égypte. Il n'en faut pas plus pour qu'elle se lance sur ses traces. Que ne ferait-on pas par amour ?

J'ai adoré ce récit : Lucie est sympathique, toute douce avec des peurs bien réelles et justifiées. Mais elle est capable de prendre sur elle pour ceux qu'elle aime, je ne l'en ai trouvée que plus attachante.
Les dessins sont super beaux, avec moult détails, encore plus que dans les autres. Il y a des planches de belles tailles dont certaines dépeignent le cheminement de l'héroïne (sur le bateau de Ra, pour ne citer que cette épreuve). Les couleurs sont chouettes : aussi chaleureuses qu'harmonieuses.

Il n'y a que le titre qui pêche parce que finalement, l'énigme du sphinx prend très peu de place dans l'histoire. Toth et Ra sont bien plus présents et ont plus de poids que le sphinx… peu importe, j'ai malgré tout adoré cette lecture, ce n'est pas mon préféré des quatre mais ça n'en est pas loin…
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