Je ne connaissais pas du tout l'auteur de ce livre lorsque je l'ai entamé, ignorant donc le succès de son précédent roman. Même si celui-ci semble presque impossible à résumer, je peux quand même dire qu'il déconcerte et dépayse, toutefois je ne qualifierais pas sa lecture de facile.
Centrée autour des personnalités complexes de femmes d'une même famille à différentes époques, l'histoire a pour fil rouge, reliant ces quatre générations, la petite maison de la matriarche, Augusta. C'est en effet vers ce lieu ambivalent (tantôt prison, tantôt abri) que se tourneront les autres, qui en quête d'une cachette, qui d'un refuge.
L'auteur brosse ces portraits par petites touches, entrelaçant les filiations en une sorte de tissage élaboré que le lecteur devra dénouer, ce qui s'avère un peu ardu. Leurs destinées, parfois fracassées, toujours tragiques, sont finalement le seul héritage de ces femmes. de même que la maison, pleine de leurs souvenirs d'Augusta, demeure un point de repère stable lorsque la tourmente vient les frapper.
L'analyse psychologique des personnages, subtile et nuancée, contribue à nous les rendre attachants. Au fil des pages, on se sent transporté dans un univers et une culture totalement étrangers au premier abord, mais finalement assez proches des nôtres, tant il est vrai que certains comportements sont propres à l'humanité tout entière.
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