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EAN : 9782743618964
522 pages
Payot et Rivages (04/03/2009)
3.67/5   62 notes
Résumé :
Paul Mesure, journaliste free lance à Paris, est rentré d’Afrique avec un manuscrit ancien qu’il compte revendre à bon prix. Mais les riches amateurs de ce genre de relique forment une coterie internationale où tout se sait, surtout si la nature du document permet de penser qu’il y a beaucoup d’argent à gagner. C’est alors que les cadavres commencent à se multiplier autour de Paul, dont ceux de ses meilleurs amis. Qui sont les auteurs de ces meurtres sanglants ? Pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Sur Barouk SALAME

Il s'agit ici d'un pseudonyme. J'ai cherché sur le net, sans succès ! Il y a juste deux ou trois interviews, données par courriels, à des journaux. Sur la quatrième de couverture, Barouk Salamé est un aventurier franco-arabe, aussi familier des philosophies religieuses que des armes de poing.
Sur son choix, il indique que Barouk est l'équivalent arabe du Baruch juif, signifiant scribe. Ce pseudonyme démontre sa prudence par rapport aux conséquences éventuelles de son livre et, notamment, vis à vis d'exemples récents.

Sur le livre:

Paul Mesure, journaliste free lance, en mission pour le magazine Géo à Tombouctou, rentre en France avec un codex ancien, qu'il souhaite revendre. Ce codex écrit en syriaque, langue qu'il ne connait pas, se révèle être de grande valeur et intéresse beaucoup de monde, des services secrets pakistanais au NSA américain en passant par les RG français. Paul qui devient la cible de tout ce joli monde et dont les amis tombent comme des mouches, se réfugie auprès du commissaire Sarfaty, juif athée, feru de culture musulmane et expert en langues orientales, chargé de l'enquête.
Voilà un livre intéressant dont l'intrigue se situe à Paris dans le quartier musulman de Belleville-Ménilmontant-Père-Lachaise. Les passages tant au Pakistan qu'en Afrique ne sont pas représentatifs et moi qui voulait "bouffer" du sable, je repasserai. La plume est bonne, l'histoire, une fiction, se tient, même haletante parfois. Les personnages sont bien campés et, quelquefois, attachants, notamment ce Paul qui est un poids plume voulant, toujours, tout casser. L'érudition est brillante, un peu trop même, car la culture musulmane n'est pas, forcément, celle de tout le monde.

Salamé s'est caché sous un pseudonyme, ce n'est pas sans raison, aussi je ne vais pas développer la philosophie qui se dégage de ce livre afin de ne pas enfreindre certains tabous.

J'ai eu un peu de mal à suivre ce policier hyper diplômé, linguiste invétéré, philosophe et grand détective, que l'on aurait plutôt tendance à voir en chaire à la faculté, qu'à la PJ.
L'accumulation des noms, des références, des citations est barbant.

Si vous aimez les livres sur les religions et leurs origines, lisez celui-ci.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un jour, j'irais visiter ce fameux Cyclop à Milly la forêt, perdu dans les bois du côté de Fontainebleau ... il est temporairement fermé... bizarre... vous avez dit bizarre !
Je ne pourrais jamais aller visiter le cimetière des juifs portugais de Paris (1), car je n'ai pas l'intention d'aller demander une autorisation au Consistoire israélite de Paris !
Je n'irais pas non plus visiter la librairie "aux compagnons d'al-araf", qui devrait se trouver rue Juliette Dodu, ... l'auteur l'a imaginé, moi, j'ai vécu dans cette rue pendant trente ans et je n'y ai connu qu'un restaurant algérien !

J'ai lu le testament syriaque,
Un roman policier qui nous invite à un cours sur l'histoire des religions, pas banal !
D'un côté nous remontons le temps pour comprendre,
Comment de simples croyances ont constitué petit à petit ce qu'on appelle maintenant religion par l'intermédiaire de prophètes ou de maîtres à penser,
Comment les années passant, les anciennes croyances ont été intégrées à de nouvelles pour créer un dogme.
De l'autre côté, nous assistons à un chassé croisé sur la piste des terroristes islamistes,
Avec des services de police dépassés se disputant les responsabilités des enquêtes ... plus vrai que nature,
Avec des imbrications politiques et politiciennes là aussi ... plus vrai que nature.

Au final,
Une lecture exigeante demandant une motivation pour explorer les racines des religions et une disponibilité de nos neurones pour comprendre.
Une lecture instructive de par ses connotations religieuses mais pas ennuyeuse grâce à son intrigue policière bien inscrite dans notre actualité.
Un roman achevé d'imprimer en décembre 2011 où on découvre, la destruction d'une librairie osant diffuser des caricatures du prophète, ça vous rappelle pas quelque chose ? (2)
Un auteur qui au fil des années à laisser apercevoir qui se cachait derrière ce pseudonyme (3).

(1)
Le cimetière des Juifs portugais de Paris ou cimetière israélite de la Villette est un ancien cimetière israélite. Autrefois destiné à la communauté des Juifs portugais, se trouvant au 44 rue de Flandre dans le 19e arrondissement de Paris.
Il fut créé à la fin du XVIIIe siècle sur un petit terrain de l'ancienne commune de la Villette, acquis par Jacob Rodrigue Pereire, le premier instituteur des sourds-muets en France. On a procédé à des inhumations de Juifs à cet endroit avant l'achat de ce terrain, mais c'était dans le jardin du bâtiment contigu, au numéro 46. Il s'agissait d'une auberge, L'Étoile, tenue par un dénommé Cameau ou Camot.
La création du cimetière fut autorisée par ordonnance du lieutenant de police de Paris, Lenoir, en date du 7 mars 1780, et le premier enterrement eut lieu le 8 mars 1780.
En 1809, le cimetière est devenu la propriété du Consistoire israélite de Paris. Il ferma le 18 février 1810 quand une section israélite fut ouverte au Père Lachaise.
Le terrain, qui mesure 35 × 10 mètres, d'une superficie de 424 mètres carrés selon le cadastre, compte 28 sépultures. Certaines sont gravées de dates dans le calendrier républicain et non le calendrier hébraïque. Quelque peu délaissé, il est inaccessible aux passants car situé dans une cour d'immeuble : pour le visiter, il faut une autorisation du Consistoire israélite de Paris.

(2)
Le 2 novembre 2011, après la parution d'un numéro spécial titré Charia Hebdo critiquant la victoire du parti islamiste Ennahdha en Tunisie, les menaces contre le journal satirique s'intensifient et ses locaux sont la cible d'un incendie criminel provoqué par un jet de cocktail Molotov. Par la suite, les locaux du journal sont régulièrement placés sous protection des forces de l'ordre.

(3)
Vincent Colonna est l'enfant d'un couple de sympathisants du FLN, la sociologue Fanny Colonna et le médecin Pierre Colonna, naturalisés Algériens après l'indépendance, ayant choisi de vivre dans l'Algérie socialiste. Après un baccalauréat passé à Alger, Vincent mène des études supérieures en lettres et philosophie à Paris. Il travaille comme enseignant à Nairobi et à saint Pierre et Miquelon.
Après un échec à l'agrégation de philosophie, il soutient une maîtrise de philosophie.
Pour des articles ou des textes destinés au théâtre, Vincent Colonna avait déjà usé de différents pseudonymes : Lucienne Reynaud, Djallal Al-Rouh, sa préférence allant aux pseudonymes exprimant son « altérité incluse » d'enfant chrétien éduqué dans un pays musulman. En 2009, sous le pseudonyme de Barouk Salamé, un nom choisi pour raison de sécurité, mais aussi pour graver cette altérité intrinsèque. Il publie son premier roman policier chez Rivages.
Deux autres thrillers sous le nom de Barouk Salamé, ont étoffé, chez Rivages, le cycle de l'enquêteur Sarfaty : "Arabian Thriller" (2011) qui relate une tentative d'attentat à la Mecque, en réponse au à septembre 2001, et qui se situe en Arabie Saoudite.
"Une guerre de génies, de héros et de lâches" est le troisième roman de la série, paru en 2012.
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Venue aux aventures du commissaire Sarfati à partir d'Une guerre de génie, de héros et de lâches (sur la guerre d'Algérie), qui ne m'avait qu'à demi plu, je découvre ici un thriller "ésotérique" de qualité, à l'opposé de toute la génération initiée par Da Vinci code.
Les commissaires de police, dans la littérature, sont souvent écrivains ou poètes, et en général, je les aime désabusés et ivrognes, comme ceux à qui les Padura et les Izzo nous ont habitués. le commissaire Sarfati est d'une autre trempe, érudit islamologue, philosophe, tout en élégance et en finesse, on se demande ce qu'il fait dans la police (lui aussi d'ailleurs). Car il s'agit ici, en effet, et c'est la grande originalité de l'ouvrage, d'un ésotérisme musulman. Qu'on en juge : il ne s'agit pas moins que du testament de Mahomet, retrouvé par hasard au Mali. Vrai ou faux, Sarfati ne se prononcera pas, au final, mais le sujet est prétexte à un éblouissant exposé sur l'Islam, ses beautes, sa générosité, sa poésie (pour Sarfati, Mahomet est le plus grand poète de tous les temps) et aussi ses dérives et son détournement à des fins politiques. Un exposé sur les origines juives et chrétiennes de l'enseignement du prophète, sur les mouvances religieuses du moyen Orient de l'époque, sur les trois religions monothéistes, leur violence intrinsèques, et la façon dont l'enseignement des prophètes est figé et dénaturé à des fins politiques par les suiveurs. Un exposé de géopolotique, aussi, sur les responsabilités des USA et du pétrole dans les dérives actuelles.
Mais qu'on ne s'imagine pas que l'ouvrage est un lourd pavé soporifique (plus de 600p.). C'est un vrai roman d'action, où s'enchaînent les meurtres atroces et les coup de théatre, où le moindre personnage a l'épaisseur de ses ambigüités (citons, en particulier, Benazir, la belle espionne paquistanaise et Ali, le jeune saint adolescent). Un hymne, enfin, à la beauté des femmes très brunes !
Au total, un livre fascinant, très riche, où l'on ne s'ennuie jamais malgré les abondantes digression (voire grâce à elles).
Barouk Salamé est paraît-il un érudit philosophe islamologue qui écrit sous pseudo ; dans son dernier livre (Une guerre de génies...), il laisse entendre qu'il est d'origine juive algérienne, d'une famille proche du PCA - mais on sait ce que valent les confidences faites sous pseudo. En tout cas, chapeau l'artiste, érudit sans aucun doute, mais surtout excellent romancier.
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En général, les thrillers me laissent une impression mitigée. En fait, je trouve que les auteurs se jouent de moi. Bêtement, je me trouve pris par le suspense et par les nombreux rebondissements, et ça ne m'apporte pas grand-chose. Finalement, j'ai l'impression d'avoir perdu beaucoup de temps. Pour qu'un thriller me laisse un souvenir plein et durable, il me faut autre chose que des énigmes et une intrigue bien ficelée. Pour moi, l'arrière-plan du récit doit être original et pertinent.
Justement, c'est le cas du "Testament syriaque", dont Barouk Salamé (c'est un pseudonyme) est l'auteur. Il imagine la découverte d'un vieux papyrus (crypté), qui se révèle être le testament secret de... Mahomet: une vraie "bombe", potentiellement, pour le monde musulman, a priori très hostile à toute nouveauté.
Des "barbouzes" de divers pays sont sur le coup, de même qu'un islamiste algérien: ce sont les (très) "méchants". Les agents secrets pakistanais sont, de très loin, les plus dangereux; leur chef est une femme attirante et redoutable, nommée Benazir Gurasi. le détenteur du manuscrit, Paul Mesure, et ses amis qui sont les "gentils", se retrouvent en grand danger. Ils trouvent un allié en Serge Sarfaty, un flic français juif, cultivé et sympathisant du soufisme, qui est le personnage le plus attachant. Je passe sur les nombreux autres personnages et sur les rebondissements qui émaillent ce (trop) long récit.
Ce qui m'a semblé remarquable, c'est le regard porté sur la religion musulmane, celle des origines et celle d'aujourd'hui. Au fil du livre, l'auteur défend une hypothèse, qui n'est pas nouvelle: celle de l'inspiration judéo-chrétienne de l'Islam. Par ailleurs, il évoque (ou plutôt il esquisse) une fiction cauchemardesque mais plausible, concernant la France du XXIème siècle: celle d'une révolte, orchestrée par des manipulateurs islamistes, pour protester contre un soit-disant "Coran satanique". Ces deux aspects du roman me semblent pertinents et font tout l'intérêt de ce thriller. de plus, j'ai découvert avec plaisir cet auteur français que j'ignorais jusqu'ici.
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Mea culpa. Je suis complètement passé à côté du Testament syriaque au moment de sa sortie. Pour moi, ce titre fleurait un peu trop l'enquête ésotérique tendance Da Vinci Code. Aussi, j'ai bien vite oublié l'existence même de ce livre. La parution récente d'Arabian thriller, deuxième roman de Barouk Salamé, m'a cependant permis de réévaluer mon jugement hâtif. Une interview particulièrement intéressante et enrichissante de l'auteur sur France Inter en juillet, puis les louanges tressées à son égard quelques semaines plus tard, lors d'une conversation, par Christophe Dupuis et une nouvelle interview parue dans la revue 813 m'ont finalement convaincu de m'intéresser enfin à ce Testament syriaque.

Paul Mesure, jeune journaliste qui travaille à un dossier consacré à l'islam en France voit la violence faire irruption dans sa vie lorsque les concierges de son immeuble, qui sont aussi ses amis et qui l'aident dans son enquête, sont assassinés après avoir été torturés. Bien vite toutefois, il va s'apercevoir que ce n'est pas son travail de journaliste qui est l'origine du meurtre, mais le manuscrit ancien qu'il a ramené quelques mois plus tôt du Mali et qu'il cherche à vendre.

Ce codex écrit en syriaque pourrait en effet remettre en cause les interprétations actuelles du Coran et éclairer les origines de l'islam. C'est pourquoi les RG comme les services secrets pakistanais et américains seraient prêts à tout pour mettre la main dessus.

Entrainé dans une affaire qui le dépasse, Paul Mesure devra s'en remettre au commissaire Sarfaty, le policier chargé d'enquêter sur le meurtre des concierges qui se trouve aussi être un érudit féru d'histoire des religions et un islamologue de renom.

C'est un roman ambitieux qu'a écrit Barouk Salamé. Réussir à captiver le lecteur en lui proposant un pavé de plus de 600 pages comportant des passages entiers consacrés à l'exégèse du Coran n'est pas forcément chose aisée. Il y arrive pourtant avec une facilité déconcertante en mettant en place une intrigue haletante ponctuée de scènes d'actions extrêmement efficaces, et menée par des personnages dotés d'une véritable épaisseur. Son récit, malgré quelques lourdeurs à certains moments – notamment une certaine tendance à trop vouloir expliquer les actions de ses personnages –happe le lecteur et éveille sa curiosité. Une curiosité à laquelle l'auteur répond avec brio par le biais de digressions extrêmement bien documentées sur l'histoire de l'islam et sur le Coran sans jamais se montrer pontifiant.

En fin de compte, ce livre renouvelle et dépasse allègrement le genre du thriller historico-ésotérique en stigmatisant l'ignorance et l'obscurantisme plutôt qu'en s'appuyant dessus. le testament syriaque est à la fois un roman d'action de haute volée et un livre intellectuellement stimulant.


Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quelques jours après, le même marchand m'en offrait dix fois plus, toujours sans expertise. Je refusais encore, en rappelant ma proposition, celle suggérée par Tom. Je voulais qu'il finance une expertise et se contente de 15% de commission sur la vente. Tom avait raison, il accepta. Il me demanda un fragment d'une feuille de papyrus et les planches-contacts du manuscrit, un délai de deux semaines pour l'expertise. Moins de dix jours après, il me rappelait. D'après lui, c'était un gros coup, l'examen montrait que cet incunable datait de la première moitié du VIIe siècle après J.-C. Ce manuscrit était d'autant plus rare que les textes de cette époque étaient en général en cuir parcheminé et pas en papyrus. En revanche, il n'était pas arrivé à déchiffrer, car selon lui, ce n'était pas écrit en hidjâzî, mais en syriaque.
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Quand on a que mépris pour la vie, quand on s'est octroyé un droit divin sur l'existence humaine, la sienne et celle des autres, plus souvent celle des autres que la sienne d'ailleurs, tout retour en arrière est impossible. Iblis (le diable) prenait le contrôle de votre âme et l'exercice du pouvoir s'accompagnait d'une insensibilité bestiale à la souffrance des autres.
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C'est parce qu'elles ont absorbé les cadres culturels et religieux de leur espace d'origine que les trois grandes religions monothéistes ont été capables d'avoir une diffusion planétaire, de traverser les cultures et les âges.
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Pour les musulmans de lelivredelislam.com, tout était bid'a (innovation) et comme tel, haram (péché, illicite). Les gestes quotidiens commencés du côté gauche, les pantalons et les cheveux courts pour les femmes, les mentons imberbes pour les hommes, la brosse à dents, la perruque, le papier toilettes, les poils sur le pubis. Ils s'appuyaient sur une prétendue parole du Prophète :
Il n'est de pire chose que la nouveauté. Toute nouveauté est une innovation, toute innovation une erreur, toute erreur conduit au feu éternel.
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Video de Barouk Salamé (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Barouk Salamé

1001libraires.com - L'audio-portrait de Barouk Salamé
Avec Arabian thriller, Barouk Salamé offre une suite royale au terribLe Testament syriaque qui nous promènera en Arabie Saoudite et singulièrement à la Mecque, territoire interdit aux infidèles... Un superbe thriller qui mélange le roman d'aventures et le roman d'espionnage et qui rend un bel hommage à l'Islam et à sa culture. Rencontre exclusive avec un auteur aussi discret que méfiant.
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