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EAN : 9782354085155
900 pages
Mnémos (04/11/2016)
2.8/5   5 notes
Résumé :
Hadon, originaire de la cité d’Opar, la ville d’or et d’argent, de grands singes et de paons, vient de triompher aux jeux et la belle Awineth lui est désormais promise. Mais les dieux en ont décidé autrement : trahi par son prédécesseur, ce fils spirituel d’Ulysse et de Conan se voit imposer une mission périlleuse au cœur des terres sauvages.

Opar est la fresque épique par excellence ! Philip José Farmer nous transporte à l’aube des temps dans une fab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Note réelle :

globale : 2 étoiles 1/2
romans : 3 étoiles (respectivement : 2, 3, 4 étoiles)
édition : 2 étoiles

Je ne conseille pas l'achat de cette intégrale (et surtout pas à 35 euros), car ni le fond ni (surtout) la forme ne sont satisfaisants ou à la hauteur du prix demandé :

- Sur la forme : paratexte très en-dessous du minimum syndical (la relation avec Tarzan et les oeuvres de Burroughs et Haggard n'est expliquée nulle part de façon claire et explicite, il n'y a aucune présentation de Farmer ou de Carey, aucune mention du lien entre Khokarsa et le roi en jaune ou Lovecraft, etc), traductions présentant un nombre absolument impressionnant de problèmes (dont une relecture à revoir de fond en comble), y compris, et c'est le plus grave, celle du troisième roman effectuée en 2016 spécialement pour la parution de cette intégrale, absence de carte ou de Dramatis personæ, problèmes d'impression, la jolie couverture ne saurait occulter la très mauvaise qualité de cette édition.

- Sur le fond : sur les trois romans, le premier est si plat qu'il tient plus de l'inventaire ou de la liste de courses que de la fresque épique et exotique promise, le second est tout juste honnête (mais chez moi, un grand héros d'Heroic Fantasy qui passe son temps à fuir, ça a du mal à passer), tandis que le troisième et dernier livre (inédit jusque là en français) du cycle tient beaucoup plus ses promesses, mais présente deux défauts : sa lecture ne peut s'envisager sans celle de ses deux prédécesseurs, et d'autre part, s'il est intéressant, il n'arrive pas à la cheville des cycles phares d'Howard ou de Karl Edward Wagner. Et encore, je n'ai personnellement aucun problème avec la psychologie simple (voire simpliste) et stéréotypée des personnages d'Heroic Fantasy, ce qui ne sera peut-être pas le cas de tout le monde : si vous cherchez des personnages complexes et élaborés, fuyez, pauvres fous…

Bref, à ce prix là ou dans des genres identiques ou connexes (dont la Sword & Sorcery), vous pouvez facilement trouver mieux que cette lecture assez hautement dispensable, même sur le fond.

Vous trouverez une version beaucoup, beaucoup plus détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Les éditions Mnémos ont eu la bonne idée d'éditer en un seul volume la trilogie d'Opar écrite en grande partie par Philip José Farmer, écrivain génial de science fiction et Héroic-fantasy et avec l'aide de Christopher Paul Carey (dernier opus de la saga). Quand on s'est régalé, comme moi, avec les romans de Philip José Farmer (Le fleuve de l'éternité, Ose, le noir dessein, le labyrinthe magique, les amants étrangers, entre autres), cette parution a fait l'effet d'une bombe !
Les deux premiers volets restituent un monde perdu, pas si lointain du nôtre dans le temps et quelques indices géographiques sont sensés situer cet univers autour de la méditerranée (ferait-il allusion à l'Atlantide ?). Tout est majestueux, grandiose, foisonnant et présente de grandes similitudes avec l'Empire romain dans toute sa splendeur, que ce soit en terme de divinités, de politique, de guerre, de construction, d'habilement. Toutefois, la faune (sauvage et luxuriante) est peuplée d'animaux aussi exotiques que dangereux. On retrouve l'imagination débordante de l'auteur et son goût immodéré pour les situations extraordinaires.
Hadon, originaire d'Opar, la merveilleuse cité d'Or, va devoir se rendre à Khokarsa pour participer aux grands jeux du cirque dont le vainqueur deviendra roi et épousera la belle Awineth…
Le premier volet décrit le long voyage d'Hadon vers la capitale, puis les combats terribles et meurtriers dans l'arène. Alors qu'Hadon doit récolter le fruit de sa victoire, il est envoyé remplir une mission longue et dangereuse par l'oracle de la déesse Kho. Cet éloignement forcé, si près du but, n'est qu'une diversion destinée à l'éloigner d'Awineth dont le père, Minruth, refuse d'abdiquer en faveur d'Hadon.
Le second volet va raconter cette quête réputée impossible et la prise de pouvoir par le père d'Awineth, au prix de nombreux morts et destructions. Les dieux vont s'affronter par humains interposés (tiens, tiens… c'est pas nouveau ça, non ?) La déesse Kho soutenue par Awineth, grande prêtresse et une grande partie de la population est remise en cause par Minruth et ses prêtres qui veulent mettre en place le dieu du soleil Resu et asseoir définitivement un nouveau pouvoir et un nouveau règne (tiens, tiens… comme l'épisode égyptien d'Akhenaton qui tente sans succès d'instaurer une nouvelle religion avec sa femme Néfertiti… ce qui renforce l'idée que Philip José Farmer a puisé largement dans l'Antiquité ses références historiques et politiques).
Hadon accomplira sa mission, mais tout ne sera pas terminé pour autant. Minruth lui refuse le trône. L'oracle intervient juste à propos pour lui donner une nouvelle mission.
Hadon rentrera à Opar avec la belle et amoureuse Lalili qu'il a rencontrée lors de son périple et dont l'enfant doit naître, aux dires de l'Oracle, dans le temple de Kho dans la cité d'Opar… le roman se termine en queue de poisson, si je puis dire, et Hadon va rester en stand-by alors que va débuter le troisième et dernier volet de la saga.
La plume change, car l‘écriture définitive de cet opus est due à Paul Carey qui soigne la qualité d'écriture alors que P-J Farmer a souvent tendance à se laisser emporter par l'action au détriment du reste (c'est probablement son défaut principal).
Le roman s'intitule La geste de Kwasin. Ce Kwasin est un colosse de plus de deux mètres, musclé à souhait, pas forcément très malin (il fonce dans le tas avant de réfléchir), cousin d'Hadon et grand défenseur de Kho (et si semblable à ce héros mythique incarné par Arnold Schwarzenegger, Conan le barbare). Armé de sa hache forgée avec le métal d'une météorite réputée invincible (tiens, tiens, comme Excalibur et le roi Arthur), il va mener le dur combat contre les armées de Minruth presque tout seul...
Je ne vais pas raconter l'issue de ce choc de titans. Je vous laisse la découvrir si vous avez le courage d'aller jusqu'au bout. Oui, vous l'avez deviné, cette série ambitieuse est parfois indigeste. Ecrite autour des années 1975 pour l'essentiel, elle fait montre d'originalité à l'époque. Malheureusement, rééditée de nos jours, elle a un peu vieilli. le bon a certainement été copié, laissant un goût de déjà lu ailleurs, et l'emphase dramatique est retombée à la manière d'un soufflé plus très frais… Les personnages sont réduits à l'essentiel, à savoir leur interaction dans cet univers (sauf dans le dernier volet où la psychologie des protagonistes est moins rudimentaire).
L'univers crée a certainement fait l'objet d'un travail de documentation absolument énorme. A ce sujet, on trouve en fin d'ouvrage une frise détaillée des grands moments entre -12.000 et moins 10.000, début de cette saga qui se veut historique. Malheureusement, l'ensemble ressemble parfois à un vaste brouillon tout juste remis en forme pour l'occasion. J'en veux également pour preuve les imperfections dans la traduction qui laisse passer un nombre important de fautes de syntaxe et d'accords…
Néanmoins, pour les inconditionnels, dont je suis, il est bon de saluer cette belle initiative des éditions Mnémos d'avoir réuni les trois épisodes de cette saga pratiquement introuvable de nos jours. le prix en est élevé (35€ quand même) et la déception un peu au rendez-vous. Reste le bonheur de posséder dans sa bibliothèque l'ensemble de l'oeuvre de cet écrivain visionnaire disparu en 2009, laissant ses lecteurs orphelins.

Michelangelo 2017-04-04

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Salut les Babelionautes
Je suis tombé par hasard sur cette grosse brique de plus de 600 pages et bien sur je l'ai emprunté a ma Médiathèque.
Curieusement en cherchant dans mes archives livresque je me suis rendu compte que je n'ai rien lu de Philip José Farmer.
Cet oubli vient d'être réparé avec cette intégrale dont les deux premier tome date des années 70 et ca se sent a la lecture.
Je ne serais pas aussi catégorique que "Apophis" ,dont l'avis et la note enfonce cette oeuvre, mais il est vrai qu'une relecture pour éliminer les incohérences cité par lui aurait été bienvenue.
A part ca j'ai bien aimé, par contre malgré l'ajout de "la Geste de kwasin" écrite par Christopher Paul Carey, on sort de sa lecture avec une impression d'inachevé.
Ce qui m'a troublé surtout c'est le positionnement chronologique, car si j'en crois ma lecture et les références a Jésus Christ, toute l'histoire se déroule dans un passé fort lointain.
Je m'attendais aussi a une fin de SF avec le personnage de Sahhindar, capable apparemment de vivre éternellement, ou alors c'est un voyageur du Temps.
Je ne sais pas si je lirai d'autres titres de Philip José Farmer.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Lalila eut un sourire, quoique ce ne fût certainement pas de joie. Il était bien peu probable qu’il revienne. Elle ne pourrait pas marcher pendant tant de milles et de milles à travers la forêt, à monter et descendre des montagnes. Elle se perdrait facilement et il y avait des ours, des léopards, des hyènes et bien d’autres bêtes de proie aux alentours. Même si, par miracle, elle réussissait à atteindre le temple à Karneth, elle pourrait découvrir que son asile n’était plus sacré. Les partisans de Minruth le violeraient probablement.
Elle n’exprima pas ses doutes, mais dit : « Va-t’en vite, alors, Hadon ! Je prierai mes dieux, et ta déesse, pour que nous nous revoyions ! Et bientôt !»
Elle lui tendit la main, il la baisa et partit sans un mot.
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