Le dernier grand voyage d'Olivier Duveau

Un grand merci à Masse Critique et aux Editions Eidola pour l'envoi de ce magnifique roman graphique .

Si Olivier Duveau est le fils d'un couple fortuné, son enfance est d'une grande pauvreté affective  car ses parents ,toujours partis,  le laissent dans leur immense demeure à la charge de domestiques qui s'occupent bien peu de lui et rapidement seules les étoiles sont les compagnes fidèles de sa solitude .
Lors de sa première vraie sortie du domaine familial à sa majorité, Olivier Duveau en explorant la ville ,rencontre alors qu'il est renversé par un véhicule une jeune fille, Estelle, seule figure aimable dans ce monde hostile et inconnu .
Commence pour notre héros une véritable enquête pour retrouver celle pour qui il a éprouvé enfin des sentiments mais au bout de plusieurs années de vaines recherches , Olivier décide de partir vers le firmament et ses astres en fabriquant un engin spatial hors du commun et part à la découverte des autres planètes .

La chute est surprenante, pathétique et belle ...

Peu de texte, beaucoup de dessins en noir et blanc avec un graphisme particulier comme des flashs de lumière lorsqu'il s'agit du ciel et des étoiles , et plutôt un univers hostile et effrayant lorsqu'il s'agit des hommes comme si le lecteur voyait le monde à travers les yeux d'Olivier Duveau .

J'ai aimé ce voyage onirique , cela m'a plus évoqué l'ambiance du Petit Prince que de Jules Verne , un gamin seul au milieu des étoiles ...

Mention spéciale pour la jolie couverture avec ses étoiles brillantes dans le noir .

Petit coucou à Delphine Rieu que j'ai rencontré récemment et qui est à l'origine de la publication en français de cet ouvrage , elle se bat courageusement pour faire connaitre sa maison d'éditions , Eidola à Angoulème , elle même est auteur de BD !

Avant toute chose, je tiens à remercier avec chaleur Babelio et les éditions Eidola pour m'avoir offert le Dernier Grand Voyage d'Olivier Duveau lors du dernier Masse Critique. Je serais très probablement passée à côté de ce magnifique conte sans cette opération.

Le Dernier Grand Voyage d'Olivier Duveau a été une belle surprise. Tout d'abord, le livre est superbe. La couverture est déjà une invitation au voyage. Souple et colorée, elle est décorée par de petites étoiles qui brillent quand il fait noir. C'est un détail qui ne peut que plaire aux (grands) enfants.

Les dessins de Jali en noir et blanc sont délicats et dynamiques. Ils soulignent habilement la poésie et la mélancolie du récit. Effectivement, l'histoire d'Olivier Duveau est triste, très triste. Pourtant Jali réussit l'exploit d'apporter des touches de lumière dans ce conte où tout n'est ni tout noir ni tout blanc.
L'auteur traite finement des sujets très forts tel la solitude, l'amour, l'entêtement, l'ambition, les rêves.

J'ai adoré ce livre et je ne vous cache pas avoir été très émue par les derniers lignes qui sont à la fois très humaines et très intelligentes.
En bref, ce bouquin est une pépite !

Avant tout, je tiens à remercier chaleureusement Masse Critique et les Editions Eidola pour le partage de ce sublime roman graphique.

Le livre en tant qu'objet est splendide, en ouvrant le paquet, j'ai cueilli un ciel étoilé dans la nuit bleue. Les étoiles en relief légèrement fluorescentes m'ont charmée d'emblée.
C'est un roman graphique, donc les dessins ont leur plus grande importance.
Le style est particulier et convient parfaitement bien à la jeunesse, simple mais à la fois précis et enchanteur. Rien qu'en regardant les planches, on voyage déjà. Nous avons l'impression de plonger dans un livre de conte de fées.
L'histoire est moins prenante que le graphisme, et traite de la solitude, l'isolement, le besoin de parcourir le monde et le comprendre (ou pas d'ailleurs), le rêve et tant d'autres choses car les fenêtres de cette histoire sont grandes ouvertes vers l'imagination. Ce qui me semble un excellent bon point pour un livre destiné à la jeunesse. Ouverture vers mille questions ? Des pourquoi en pagaille ! et Des Si en profusion...
Toucher le bout de son étoile un jour , oui c'est possible, avec le temps et la patience, le hasard ou le destin, le rêve nous permet d'y arriver.
Certes ça peut semble farfelu comme histoire, mais la magie opère, on se laisse emporter par cette folie, l'ascension vers d'autres cieux, vers d'autres vies. S'échapper ! Au risque comme Icare de se brûler les ailes, mais qu'importe, l'intensité du bonheur d'avoir accéder ce à quoi on aspire n'a pas de prix.
Oliver, a rencontré son étoile au doux nom d'Estelle, et depuis, il n'a qu'un seul point de mire, retrouver cette fameuse étoile Estelle.
Y parviendra t il ? A vous d'ouvrir ce magnifique roman graphique et vous laisser embarquer par un fabuleux voyage.

Olivier Duveau naît riche mais se retrouve bientôt très seul. Il n'a d'yeux que pour les étoiles et on le voit vite évoluer au gré du temps, toujours avec la même passion. Il va avoir quelques déceptions mais ne démordra pas de son grand but : voyager vers les étoiles.

C'est un livre rempli de poésie et très beau avec des clins d'oeil sur différents sujets : la richesse, la solitude, les rêves, l'ambition et d'autres encore. Les dessins sont sombres, et certaines actions ou paroles sont suggérées avec beaucoup d'intelligence.

Je me suis attachée au personnage rapidement puisqu'il est délaissé de tous mais continue à croire en ses rêves. Bref j'ai beaucoup aimé, surtout les quelques lignes à la fin !

En voici une belle découverte !

Ce roman monographique (tout de noir et de blanc) invite le lecteur à découvrir la vie quelque peu décalée de Olivier Duveau.

Né dans une famille riche, il connaît rapidement la solitude malgré la centaine de personnes aux services de ses parents. Il tombe amoureux des étoiles dès son plus jeune âge et cette passion devient dévorante au fil des années. Même la brève rencontre avec une jeune femme ne le détournera pas de son but ultime : Voyager dans les étoiles.

Solitaire, il s'enferme dans son propre monde. Ce qui donne au récit et à la mise en scène de chaque case un côté intimiste. le tout est saupoudré de poésie et donne au récit un aspect onirique fort plaisant. Tout en contant les déboires de son héros dans cette quête quasi utopique, Javi aborde discrètement d'autres thèmes comme la richesse, la solitude, la détermination, l'ambition…

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