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Leslie Damant-Jeandel (Traducteur)
EAN : 9791028108908
240 pages
Bragelonne (15/05/2019)
3.6/5   26 notes
Résumé :
Londres est en ébullition : dans une société en pleine mutation, la pauvreté exacerbe les tensions raciales et divise la population. C'est au coeur de ce contexte étouffant que des femmes se mettent à disparaître : un tueur au sinistre masque les assassine les unes après les autres, sans laisser le moindre indice derrière lui. La presse fascinée l'appelle bientôt Le Masque de la Mort.
Jeune journaliste ambitieux, Jeremy Miller se verrait bien couvrir l'affai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Envie d'un bon polar, avec un contexte social bien décrit et des personnages singuliers?
Ce roman policier se passe à Londres où des femmes sont assassinées chez elle par un tueur insaisissable.
L'enquête est menée conjointement par la police et par un journaliste pour le moins atypique, car il n'a rien de sympathique, il ne respecte pas les avis des autres, il a toujours une répartie désagréable pour chacun, il se comporte mal avec les femmes, c'est carrément ce que j'appelle un gros c.. !
L'enquête est palpitante et le contexte de la ville détruite à petit feu par la violence et le racisme est vraiment bien transcrit.
J'ai passé un bon moment avec ce polar bien écrit et à l'ambiance particulière.
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J'ai l'habitude avec la collection Terreur des éditions BRAGELONNE de trouver un contexte terrifiant sans l'utilisation d'artifices. C'est d'ailleurs cet excellent souvenir que je garde de Snowblind de Christopher Golden malgré quelques critiques qui pointaient ce manque de « terreur » pourtant bel et bien présente.
Bien que ces deux auteurs et romans soient différents, le traitement de la terreur est similaire par l'ambiance et la peur grandissante au sein de la population londonienne. Difficile ne pas penser à l'influence de Jack l'Éventreur à Whitechapel, même si les deux tueurs et les époques sont foncièrement différents, il n'en reste pas moins que l'atmosphère est terrifiante…
Jeremy Miller, journaliste persona non grata, imbu et ambitieux au journal local le Herald doit évoluer dans une époque et un contexte social en pleine transition, un tueur sadique sévit dans les rues de Londres avec la même ardeur, surnommé le Masque de la Mort il fait preuve d'une grande cruauté.
L'investigation de Miller le mènera à faire des rencontres bénéfiques et surprenantes en tout point.
Trois personnalités se dégagent : Ethel Hurst, apporte une légère touche « fantastique » à l'histoire avec ses prédictions, son vieil ami Mr Sutcliffe est un homme de grande intelligence qui en impose, il donne du corps à l'histoire par son charisme impressionnant, ce rhodésien de la tribu matabélé est captivant…
Le Masque de la Mort présente de bons atouts, le fil rouge reste essentiellement l'enquête sur ces meurtres aux détails sordides, avec un parfait équilibre maintenu entre différents aspects sociaux : les rouages du journalisme dans les années 1980 à l'aube de la révolution numérique, le chômage est en pleine ascension, le racisme, tout cela couplé aux prémisses de l'industrialisation.
En allant à l'essentiel, l'écriture dans un style enlevé et un rythme soutenu, David Gemmell entraîne une certaine fascination pour cette époque pessimiste, parmi toutes ces atrocités parce qu'il s'agit quand même d'un thriller terreur, les troubles et la peur sont bien présents. Les personnalités toutes plus savoureuses les unes que les autres apportent un charme et une originalité évidents.
Le Masque de la Mort est une très belle découverte littéraire, l'auteur étant décédé il y a quelques années, j'ose espérer qu'un autre manuscrit de cette trempe soit exhumé…



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David Gemmell est surtout connu pour ses écrits d'imaginaire.

Ce Masque de la mort est un thriller inédit que sa veuve a retrouvé après sa mort et accepté de faire éditer.

Je connais peu l'auteur dans ses écrits de fantasy et fantastiques (je n'ai lu que Jon Shannow) mais j'avais eu un coup de coeur avec le roman noir sorti l'année dernière : Chevalier Blanc, Cygne Noir , édité chez Bragelonne en avril 2018 et dont vous pouvez retrouver la chronique sur le blog .

Le Masque de la mort situe son action à Londres à la fin des années 80, période où la capitale est en pleine ébullition avec les tensions raciales dans une société en pleine mutation. C'est dans ce contexte qu'un assassin tue sauvagement des femmes et accentue les tensions en présence en imposant un climat encore plus anxiogène.

Un jeune journaliste, Jérémy Miller, va se retrouver en première ligne dans cette affaire en faisant "équipe" avec une voyante qui va aider la police dans l'enquête.

David Gemmell apporte une fois de plus un soin particulier à ses personnages qui provoquent de l'empathie- même quand ils sont antipathiques- et donne à son roman une structure narrative rythmée grâce à des chapitres de longueur modérée et bien structurés. La narration est assez originale car on passe de la narration à la première personne lorsqu'il s'agit de Jérémy à celle à la troisième personne dès qu'il s'agit d'un autre personnage.

Aussi bien une enquête sur un serial killer, le Masque de la Mort est aussi un roman initiatique pour le personnage principal, qui va, avec cette enquête, expérimenter différentes situations qui vont l'aider à mûrir et l'aider à enfin passer à l'âge adulte.

Par les personnes qu'il va rencontrer via cette affaire, Dawn ( l'optimisme incarné), Ethel (la clairvoyance) et Mr Sutcliffe (la réflexion et la canalisation), ... Jeremy va vivre une palette d'émotions très large qui joueront les montagnes russes...

J'ai beaucoup aimé le personnage de Mr Sutcliffe, qui mériterait un roman à lui seul, intrigant personnage à la vie énigmatique et bien remplie.

Un très bon thriller original, captivant jusqu'à la dernière page que je vous conseille.


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David Gemmell était plutôt spécialisé dans la littérature Fantasy héroïque et historique pourtant on trouve quelques romans policiers. Ce roman a une petite histoire, il a été découvert dans ses papiers par sa veuve Stella Gemmell. C'est donc un roman inédit qui est marqué par de nombreux détails autobiographiques datant de la période ou il fût journaliste. L'histoire se déroule dans le sud de Londres sous fond de tension sociale, de pauvreté et de racisme. Un tueur en série fait des ravages parmi une catégorie de femmes bien spécifiques. On trouve aussi une légère teinte de surnaturelle qui est bien amenée. le journaliste Jeremy Miller voudrait être mis sur l'affaire et c'est comme si l'affaire finissait par venir à lui lorsque des éléments viennent croiser ses propres enquêtes. Pourtant j'avoue qu'au début son attitude me tapait un peu sur les nerfs mais heureusement cela s'améliore par la suite. L'écriture est riche en émotions et en descriptions, on va ainsi découvrir la personnalité de Jeremy qui apparait comme un exemple d'anti héros. L'auteur nous fait découvrir le Londres de la fin des années 80, ou la précarité engendre des tensions raciales entre voisins d'un quartier à un autre. La rencontre avec des personnages forts et constructeurs comme L'adolescente paraplégique Dawn Green ou encore M. Stucliffe apporte une belle envergure au roman. Les personnages sont éclectiques mais le grand âge d'Ethel et de M.Stucliffe donnent un plus dans la transmission d'une génération à l'autre, on sent que c'est écrit avec le coeur. Jeremy grandit qu fil du récit, en recevant un soutien intense de ces personnes d'expérience. Un roman brillant avec une intrigue faisant apparaître un sérial killer monstrueux qui nous donne du fil à retordre jusqu'à la toute fin. Bonne lecture.

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Bof ! Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit en terminant ce roman. D'ailleurs, c'est parce que j'ai horreur de ne pas terminer un livre que j'ai achevé celui-ci.
Le titre était pourtant prometteur mais je reste fortement sur ma faim.
Tout d'abord, il y a beaucoup de longueurs et trop de personnages secondaires qui nuisent à faire monter la tension. Pour le côté thriller, c'est raté.
Ensuite, les personnages sont mal décrits, ce qui m'a empêchée de m'y attacher et d'avoir peur pour eux.
Enfin, une fois l'énigme résolue, je me suis dit: "Seulement ça ? ".
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
p.255.
Je suis d'une autre époque, jeune homme. De mon temps, nous faisons tous la différence entre le bien et le mal. Nous nous efforcions d'être des gens bien. De nous soucier des autres. Mais nous étions durs, par ailleurs. Les punitions, on savait ce que c'était. On les acceptait. On les distribuait quand il le fallait. Comprenez-vous ce que je dis ?
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– Au sujet du meurtre. Je me demandais si la police estimerait déplacé que je propose mon aide.
Don Bateman avait raison. J’étais nul. Je me trouvais face à une femme apparemment dotée d’un véritable don de voyance. La mettre en lien avec les enquêteurs ferait la une du journal.
– Que souhaiteriez-vous faire ? l’interrogeai-je.
-Eh bien, si la victime avait une bague en or ou en argent, je pourrais peut-être dire comment elle est morte et qui l’a tuée.
Soudain, l’ombre qui fut projetée sur moi me fit sursauter. A mes côtés, me dominant de toute sa hauteur, se trouvait l’incroyable Mr Sutcliffe. Une fois de plus, une peur inexplicable me saisit.
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Les bons journalistes ne se soucient pas uniquement d’une jolie phrase ou d’un paragraphe bien tourné. Les bons journalistes comprennent les gens. Ton problème, fiston, c’est qu’à part jacasser, tu ne fais rien. Prends la pseudo-voyante, par exemple. Tout se présentait bien jusqu’à ce que je découvre que tu ne lui avais même pas demandé son adresse. Ensuite, elle refuse de se prêter au jeu. Ce n’est pas du bon travail, ça. Pourquoi tu ne laisses pas tomber pour aller ailleurs écrire de la poésie ?
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C’était là le meilleur argument que j’aie jamais entendu pour mettre fin à une conversation. Une mamie au doux regard sert le thé dans de délicates tasses en porcelaine, dans un salon décorés de figurines en verre, et vous informe tranquillement que vous ne devez pas avoir peur d’un homme qui a un passé de tueur.
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Je me souviens du temps où les journaux étaient agréables. Quand ils informaient de toutes les bonnes nouvelles et vous donnaient l’impression d’appartenir à une communauté. Maintenant, ça ne parle que de sida, de sexe et de crimes. C’est tellement perturbant ! Comme cette pauvre femme assassinée récemment…
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Videos de David Gemmell (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Gemmell
Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
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