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EAN : 978B07FX47FPJ
65 pages
(25/07/2018)
4.88/5   4 notes
Résumé :
Une nouvelle fantastique de 22 000 mots.

À la suite d'un accident mortel dont elle se sent responsable, Romane, 46 ans, fait une grave dépression. Minée par la solitude et la culpabilité, elle fait une proie facile pour ce qui rôde. Et si la célèbre nouvelle de Guy de Maupassant n'était pas une oeuvre de fiction ? Et si le Horla était autant responsable que la syphilis de la folie des derniers jours de l'auteur ? Le retour du Horla est autant une vers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Si vous avez une petite heure à tuer en cette deuxième partie du mois d'août, essayez de ne pas la louper ;)
Pour cela je vous conseille cette nouvelle de l'ami Fred Maculatures Soulier que j'ai vraiment appréciée. Et pourtant je partais sceptique :) Glisser sa plume dans la ligne de celle De Maupassant, il fallait oser. Maupassant c'est le réalisme littéraire, la maîtrise stylistique, la puissance de l'écriture ! Mais étant donné les éloges vues ça et là et le fait que l'auteur a l'air un peu frapadingue... et bien je suis allé voir ce que ça donnait.
On peut dire que je n'ai pas été déçu. Quelle écriture ! Incisive, rythmée, poétique et gardant toujours pour elle la force de la simplicité. J'adore. Probablement le meilleur autoédité qu'il m'ait été donné de lire à ce jour (et qui mérite bien mieux d'ailleurs mais c'est un autre débat).
Pour en revenir au texte, on sait bien évidemment là où l'auteur a envie de nous emmener dès le début mais il arrive, et c'est très fort, à imprimer le même ressac émotionnel que le texte original en nous plongeant à chaque page un peu plus dans la noirceur de l'univers de cette pauvre Romane et la mise en abyme de sa propre folie.
Le style est très addictif, ponctué d'un humour grinçant et forcément savoureux. J'aurais néanmoins apprécié une petite prise d'audace supplémentaire sur la toute fin, pour casser le cadre du Horla original. Mais c'est purement personnel.
Quoiqu'il en soit le temps d'une soixantaine de pages, Fred Soulier a suivi les traces des bottines De Maupassant (oui elle est nulle celle-là désolé) avec un brio certain.
Chapeau l'artiste :)
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Ce titre fait suite en version revisitée par l'auteur à la nouvelle de Guy de Maupassant "Le Horla" qu'il m'a été recommandée de lire aussi, mais j'ai eu un peu la flemme et j'ai tellement de livres qui m'attendent.. Peut-être un jour puisqu'il est téléchargeable légalement et libre de droit. L'auteur nous en livre quelques extraits dans cette nouvelle.

Le Horla est une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant parue en 1886, puis dans une seconde version en 1887.

J'ai cherché une définition à ce mot surprenant et n'en ai point trouvé. Il semble bien que Maupassant l'ait inventé lui-même. Ce terme m'inspire de la frayeur : Horla, c'est très spécial comme mot. C'est ce qui m'a donc interpellée à cette lecture ainsi que l'écriture de l'auteur que je commence à bien connaître puisque je n'en suis pas à son premier titre.

Entre réalité et fantastique j'ai eu du mal à trouver le juste milieu. Romane, personnage principal de cette histoire, se sent responsable d'une accident qui a tué un jeune homme sous ses roues (à elle). S'en suit une déprime qui se transforme en dépression et qui part en vrille de façon démentielle.

C'est la montée en pression que l'auteur nous fait vivre au travers de son personnage, les déviances du cerveau dans toute sa splendeur.

Quelque fois j'ai l'impression de rester sur ma faim avec certaines nouvelles, mais celle-ci est juste à point, tout est dit de façon très claire et pointue, pas besoin d'en rajouter. Si vous ne craignez pas de devenir fou alors ce récit est fait pour vous et si le coeur vous en dit n'hésitez pas à lire la nouvelle original (dixit celle qui ne l'a pas lu…).

Lien : https://passionlectureannick..
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Phénomène dépressif quantique.
Avec pour motivations la curiosité de lire l'auteur dans cet exercice et l'impatience de retrouver l'entité du Horla sous une autre forme, je ne suis pas déçue. Ou alors si peu quant au format trop court.
Plonger dans les méandres de la pensée de Romane, labyrinthique ou cristalline selon le point d'observation, se fait crescendo.
Le style de l'auteur subtilise et utilise subtilement des codes ou effets du fantastique gothique, tout en étant bien reconnaissable derrière sa plume. Il faut s'y aventurer absolument, quitte à craindre de traverser le miroir à nouveau. Ce fut une excellente lecture !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
J'avais oublié, aussi, combien il est gratifiant de semer des idées dans le labour d'encre ouvert par ce minuscule soc, et de contempler la germination de ces concepts. Il y a toujours une part de hasard, de mystère et d'aventure dans l'acte d'écrire. Il est presque aussi impossible de savoir ce que l'on va obtenir, que de déterminer les traits de caractère d'un enfant encore en gestation.
Ainsi donc, il a fallu que je parvienne à l'âge de quarante-six ans pour commencer à rédiger un journal intime, chose que je n'ai jamais faite lorsque j'étais adolescente, alors que j'aurais eu beaucoup à dire, nombre de démons intérieurs à exorciser, et que j'employais mon temps libre à écrire des nouvelles fantastiques, sordides, orphelines de lecteurs.
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Mais c'est mort. Tout est mort. Tout est dépeuplé. Tout a goût de boue et de carton bouilli. Il n'y aura plus jamais rien de beau, je le sais. Il n'y aura plus jamais rien de beau, je le sais. Je ne m'extasierai plus devant un paysage, plus aucun livre ne me bouleversera, je ne prendrai plus de plaisir à poser mes lèvres sur celles d'un homme.
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Il avait lu La prophétie des Andes et en avait été profondément bouleversé. Illuminé de l'intérieur... Il n'a été comme ça que pendant quelques mois, aérien, avec un air benêt vissé sur le visage, mitraillant les sophismes, déduisant de grandes leçons de vie des expériences les plus anodines... Insupportable de candeur.
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Les humains sont bien les seules créatures vivantes matérialistes. On n'a jamais vu un bernard-l’hermite en poursuivre un autre en justice parce qu'il lui a volé sa coquille...
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On aurait tort de croire que les gens de plume sont des individus meilleurs que les autres. Écrire, c'est mentir ; certains le font très mal, d'autres le font très bien, mais cela n'a rien d'une vertu morale.
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