L'équilibre est un courage

Réconcilier l’économie (homo economicus) et la société humaine (homo societatis), renforcer la cohésion des personnes par une vision qui mobilise et placer la personne au cœur des préoccupations afin d’éviter que l’Homme organise sa propre éviction. Voici en quelques traits la silhouette du programme du général d𠆚rmée Pierre de Villiers. Ce programme moderne reprend, dans l𠆞sprit, la déclaration de Philadelphie, de mai 1944, signée par le Président Roosevelt, par laquelle il est actée qu’une paix durable se fonde sur une justice sociale. Maintenir cette paix nécessite des efforts, de l’énergie, du courage afin de maintenir l’équilibre de la justice symbolisée par la déesse Thémis tenant dans sa main droite une balance à l’équilibre. Donc, il s𠆚git de prendre en compte les arguments de façon impartiale afin de parvenir à des décisions équilibrées. L’équilibre est un courage à la manière d’un funambule qui traverse inéluctablement, en pleine tempête, un long précipice, à l𠆚ide de son balancier, afin de fixer l’un des bouts d’une passerelle grâce à laquelle, une multitude pourrait traverser. Donc, cet ouvrage expose les arguments afin d𠆚ider à la décision et à l�tion.
A qui s�resse ce rapport de situation. A tout un chacun bien sûr. Mais surtout aux décideurs des entreprises ou des communes de France qui pourraient contribuer à réparer la France à la condition qu’ils veuillent reprendre un rôle de stratège et mettent de côté celui de gestionnaire, de manager. Prenons le critère du nombre de personnes appliqué au domaine économique, les salariés d’une entreprise, puis au domaine social, le nombre d’habitants. Une armée à un effectif compris entre 80000 et 200000 personnes. Donc, ceci correspond à des entreprises comme Axa, Total, EDF, Engie, BNP Paribas, Renault, groupe PSA, Orange, Bouygues, Saint Gobin, BPCE, Crédit Agricole, Société Générale, Sanofi, Christian Dior. Pour les villes de France, nous comptons alors Rennes, Reims, Le Havre, Saint Étienne, Toulon, Grenoble, Dijon, Angers , Saint Denis, Villeurbanne, le Mans, Aix en Provence, Brest, Nîmes, Versailles, Aulnay-sous-Bois, Pau, Poitiers , Fort de France, Tourcoing, Dunkerque, Tours, Avignon, Nancy, Caen.
Voici un échantillon des forces vives économiques et sociales qui représentent un juste équilibre entre proximité et stratégie. Ce maillage est celui auquel les efforts seraient les plus fructueux.
Donc, cet ouvrage, au demeurant fort bien écrit, par un homme d’une grande culture, qui prête à la lecture, du fait des nombreuses références qui y sont citées, serait à rapprocher de la thèse de Jean-Christophe Fromantin : Travailler là où nous voulons vivre. Vers une géographie du progrès.
Les exemples des villes de Bordeaux ou de Nantes dont d𠆚nciens premiers ministres furent les maires illustrent les bienfaits d’un équilibre entre stratégie et proximité pour la prospérité des territoires.
Donc, dans cette logique de recherche de l’équilibre le plus fructueux entre stratégie et proximité, n’y aurait-il pas un bénéfice important à faire en sorte que des sénateurs, qui ne sont pas prisonniers de l’instant, puissent exercer un mandat de maire dans une ville de 80000 à 200000 habitants ?
En 2021, la sortie de crise nécessitera inéluctablement de mettre en exergue la qualité de vie, de renouer avec la notion de progrès et celle d’un temps constructeur. Sans quoi, quels autres moteurs pourraient mobiliser les forces pour surmonter les obstacles importants qui vont se présenter à nous ?
En effet, organiser la réalité en pensée, faire preuve d’intelligence, nécessite d’éliminer, en même temps, le déni de réalité et le déni de pensée.
En ce sens, La force d’une idée, écrit par le Pr. Alain Supiot, est riche d𠆞nseignement concernant la justice de solidarité illustrée par le concept de fraternité de notre devise Liberté, égalité, fraternité. Donc, « ne pouvant pas agir dans la vie sociale sans que mes actions aient une répercussion sur autrui, je dois prendre en compte le bien des autres en même temps que mon bien propre. ».
L’équilibre est un courage.
Bonne lecture.

L'équilibre est un courage.
Pierre de Villiers.
332 P.
Bonjour à tous !
J'ai écouté , à la télévision , l'Général Pierre de Villiers, parler de son ouvrage. J'ai voulu en savoir plus. Je me suis plongée dans son roman. Je peux dire , que l'auteur , avec courage s'attache à rapporter des faits et à les mettre en corrélation avec les hommes et les femmes constituant notre outil de défense.
Aucune polémique dans ce livre mais plutôt l'intention de présenter un état des lieux, sur le système militaire actuel, rappeler les menaces qui visent notre pays , alerter sur son imprégnation morale, financière et stratégique.
Beaucoup de citations parsèment le roman.
Et si la crise du Coronavirus débutait une nouvelle ère pour notre Histoire ?
En parallèle , j'ai lu un extrait du chercheur François Gemenne , auteur du "On a tous un ami". Celui - ci évoque le business de la Frontière. Il déconstruit les idées reçues sur les migrations . A découvrir !
QUATRIEME DE COUVERTURE : "A la fin d'une conférence , une femme d'une cinquantaine d'années se présente devant moi , visiblement émue , et me dit qu'elle a peur." Peur pour samedi prochain." Son mari , Gilet jaune convaincu , prévoit d'aller manifester à Paris . Or , l'unité de CRS à laquelle appartient son fils a été désignée pour y assurer le maintien de l'ordre. Ne vont -ils pas se retrouver face à face ?

Pierre de Villiers est un esprit clair, à la personnalité" équilibrée", qui, pétri de valeurs chrétiennes et humanistes, dresse un portrait précis ( sans être alourdi par trop de chiffres) de la France d'aujourd'hui dans tous les domaines et propose des solutions à chaque problème.. Selon lui on ferait bien de s'inspirer de l'organisation de l'Armée pour "réparer" la France minée par la paralysie de la prise de décision par le non-respect de l'autorité (surtout à l'école), l'incapacité des dirigeants à agir et les lenteurs administratives.
Il faut retrouver " le bon sens paysan" loin des bureaux ouatés des " cols blancs "qui, du haut des tours de la Défense ou sous les lambris de la République méprisent le peuple et en particulier les "cols bleus", la France d'en bas rurale et périphérique qui fait tourner le pays. Retrouver les vertus du" Collectif" , lutter contre l'individualisme et avoir le courage de dire et faire les choses sont ses maîtres-mots.
Cependant toutes ces idées louables, dignes d'un Sage sont difficiles à mettre réellement en pratique car trop générales ( même s'il a raison) et ne tiennent pas compte de la mentalité ambiante de nos concitoyens et des citoyens du monde entier se protégeant, par l'individualisme, ( charité bien ordonnée commence par soi-même) d'une lutte sans merci pour sa survie économique et mentale. Retrouver les valeurs de respect de l'Autre , du respect des employés pour un patron et inversement requiert un changement d'éducation qui n'est pas facile à mettre en oeuvre aujourd'hui.
C'est un livre qui fait du bien mais il faudrait encore approfondir le "COMMENT réparer" que tous les français appellent de leurs voeux.

L'équilibre est un courage dresse un paysage complet sur l'état de notre pays, ce qui rend sa lecture passionnante. L'analyse dressée m'a séduite par plusieurs aspects. J'ai aimé cette danse d'équilibriste auquel se livre l'écrivain, qui n'est pas dans une critique stérile de notre Nation mais propose des pistes de réflexions intéressantes face aux difficultés recensées.

L'auteur, de manière répétée, s'appuie judicieusement sur son expérience professionnelle au sein de l'Armée pour trouver des solutions face aux difficultés du quotidien. Une approche intéressante, accessible et compréhensible.

Les citations qui émaillent la lecture sont pertinentes et complètent agréablement le travail d'écriture.

Un livre à lire, ne serait-ce que pour mieux comprendre les divisions et les enjeux qui parcourent notre pays et aiguiser sa réflexion sur des sujets qui ne manquent pas d'intérêts.

J'étais intrigué par le Général Pierre de Villiers, sa brillante carrière et le courage montré dans sa démission de Chef d'Etat Major des armées et par le succès de ses précédents livres (que je n'ai pas lus) et l'engouement qu'ils ont suscité.
Je suis tombé de haut avec ce livre même si partage pas mal de ses analyses. Il compile les lieux communs, enfonce les portes ouvertes en les agrémentant de citations littéraires (pour leur donner plus de poids?) et se résume à un calalogue de "y-a qu'à - faut qu'on" sans indiquer de pistes concrètes et réalistes pour parvenir aux objectifs décrits.
Quelle déception!