Les Aventuriers de la mer, tome 2 : Les Chemins de la liberté

La vivacia va reprendre la mer et le commerce. Son nouveau capitaine prévoit une marchandise qui vaut de l'or... l'esclave. Mais ça sera sans Althéa, dépouillée de son héritage, et avec Hiéman, contraint par son père de servir en tant que mousse dans le monde impitoyable de la navigation qui n'est pas fait pour lui qui se destinait à la prêtrise.

Dans ce second tome nous faisons surtout la rencontre avec un nouveau personnage. Althéa n'apparaitra quasiment pas et Vivacia pas tellement plus.
Ce nouveau personnage donc. Un pirate. Kennit. On a un peu de mal à le cerner. Evidemment il est plein de rêve de gloire et de richesse. C'est un pirate! Mais il est parfois cruel, sans pitié et... il peut être amoureux d'une prostituée, se montrer précieux (beaux atours et incommodé par les mauvaises odeurs...) et vouloir faire plaisir à son second alors qu'il n'a de toute évidence que mépris pour lui. Un homme ambivalent, mais qui projette de devenir un personnage important pour la suite de l'histoire.

Des héros un peu plus nuancés et approfondis dans ce second tome alors que c'est par là qu'avait pêché le premier. On est quand même un peu déçu de passer autant de temps avec le pirate et moins avec la vivenef. Je n'ai pas accroché au personnage de Kennit, cela explique surement mon enthousiaste modéré.
Et puis... la couverture est un peu mensongère non? Je n'ai pas eu mon combat contre le serpent des mers!! Grosse deception! ^^

Un deuxième tome mieux que le premier. Il faut dire que la narration a pris un nouvel angle. On parle beaucoup moins de la famille Vestrit et des vivenefs. Et tant mieux car les personnages étaient vraiment agaçants. A petite dose ca passe beaucoup mieux.
A la place le premier plan est sur un pirate qui rêve de grandeur. Certes il n'est pas particulièrement attachant mais son ascension est intéressante malgré quelques facilités. Il a beaucoup de chance.
Même si pour l'instant les deux histoires n'ont pas vraiment de rapport on entrevoit déja le croisement des personnages.

Dans ce second tome, contrairement à ce que je pensais, on voit très peu Althéa. Les, peux de passages la concernant, on comprend qu'elle cherche un moyen de récupérer Vivacia, mais nous ne savons pas encore comment.

Un petit point m'a un peu gêné, elle croise, une sculptrice de bois, qui semble, l'attendre, mais comment, pourquoi ? Il me manque des infos, peut-être dans le prochain tome.

Son petit-neveu quant à lui subit mainte brimade. Son père Kyle, est toujours bien décidé de faire de lui un marchand.

En un mot, la famille Vestrit, est un peu mise à la réserve pour laisser la place, à un nouveau personnage. le capitaine Kennit, aussi chanceux qu'opportuniste.

Du côté des dessins, ils sont toujours d'une très grande qualité. Un vrai régal pour les yeux. Daniela Dimat, à le souci du détail, ce qui confère à la scène du doigt amputé, un tel réalisme, que je n'ai pu m'empêcher de grimacer.

Un second tome qui nous laisse en plein suspens avec les personnages principaux. Althéa sur les conseils de l'ancien second de son père, s'apprête à renaître en garçon.
Hiémain, c'est précipité dans les ennuis. Et le fameux capitaine, à échappé de peu, à une embuscade.

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