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EAN : 9782848931760
368 pages
Les Deux Terres (12/03/2014)
4.12/5   17 notes
Résumé :
Le capitaine Korolev, inspecteur de police à Moscou en 1937, savoure la visite longtemps attendue de son fils Yuri. C'est alors qu'un éminent scientifique est abattu, à proximité du Kremlin. Le soir où l'enquête est assignée à Korolev, Yuri disparaît et la mère de ce dernier n'est plus joignable. Malgré son inquiétude, Korolev poursuit ses investigations Mais où qu'il aille, il est devancé et les documents qu'il cherche, raflés.
Korolev comprend qu'il est au ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Série passionnante fleurant bon l'angoisse et la paranoïa que celle qui narre les aventures d'Alexeï Korolev, inspecteur du service des enquêtes criminelles de la Milice de Moscou, quadragénaire désabusé, vétéran de la première guerre mondiale et qui procure au lecteur la douce sensation de connaître Moscou comme sa poche grâce au talent de son papa William Ryan.
Après le royaume des voleurs qui se déroulait en 1936, et Film noir à Odessa en 1937, Les enfants de l'Etat nous embarque cette même année en plein coeur de "La Grande Terreur" qui voit se multiplier les purges et les arrestations secrètes
Ici la mort d'un important scientifique près du Kremlin sonne le glas des vacances bien méritées de notre inspecteur qui allait enfin profiter de son fils Yuri. Les enfants de l'Etat nous plonge dans l'univers assez horrifiant de la recherche sur la manipulation mentale via des cobayes humains, symptomatique de l'intérêt de l'URSS pour la psychotronique.
En poursuivant ses investigations, Korolev va apprendre à ses dépens qu'il existe une section secrète, le 12ème Département qui " s'occupe des projets spéciaux"(The Twelfth Department" est le titre original du roman). Entendez par là des recherches ultra confidentielles sur "l'homme soviétique", travailleur obstiné qui nie son individualité au seul bénéfice de l'Etat.
Les difficultés pour Korolev dans sa recherche de l'équité et de la justice sont légion: ménager les susceptibilités du pouvoir au vu de l'importance des victimes, "dévérouiller" la parole dans une nation où l'on chuchote, calmer les peurs des habitants qui assistent impuissants aux arrestations de leurs voisins ou de leurs proches, tout en jouant les équilibristes pour ne pas finir lui même dans un camp.
Le pouvoir absolu s'appuie plus que jamais sur l'appareil policier et politique (Milice, tout puissant NKVD) qui ne reconnait aucune autre autorité que celle de Staline. La stratification de la société est gangrenée par la prolifération bureaucratique, les activités de surveillance, les rapports, les fouilles arbitraires... qui donnent aux enquêtes criminelles de Korolev une autre dimension. Quand les axes du pouvoir sont l'instrumentalisation et la répression, peut-on parvenir à la vérité? Chez les Nazis, il y a Bernie Gunther, chez les Soviets il y a Korolev. C'est bien écrit, bien documenté. On sort de cette lecture enchanté et oppressé. Plus efficace que le plus haletant des "frileurs", le roman est garanti sans tueur en série.




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On nous présente ici une roman historiquement correct (pas tout à fait exact car c'est tout de même une fiction) comme dit dans la quatrième de couverture. Couverture que je trouve très réussie d'ailleurs.

Je nourris personnellement un intérêt pour la Russie et sa culture, ce roman me touche donc particulièrement.
J'ai moi-même fait un tour dans certains des lieux évoqués, et leur histoire est bien retranscrite : par exemple, la zone de la cathédrale du Christ Sauveur, détruite peu avant le début de l'histoire, n'accueillera effectivement jamais de bâtiment tel que projeté et expliqué par Korolev, mais finalement une piscine, une vingtaine d'années après l'histoire des enfants d l'Etat, et enfin une reconstruction fidèle du premier bâtiment, qui est tout simplement majestueuse.

Pour l'anecdote, l'été à Moscou parait bien plus chaud dans le livre que dans mon vécu, ayant passé une partie de mon mois d'aout à me geler les miches, avec pull et écharpe, mais peut-être qu'en 36, il y avait eu une vraie canicule, et sûrement que les températures estivales marseillaises ne sont pas un point de comparaison idéal.

Bref, passons à l'intrigue du roman en elle-même.
La mort de deux scientifiques de haut rang, travaillant dans une mystérieuse institution n'est certainement pas du gout de la toute puissante police d'Etat. Surtout quand, dans celle-ci, la main droite ne sait ce que fait la main gauche. Voire que l'une veut cannibaliser l'autre.

On (re)trouve donc un capitaine Korolev au sommet de son art, car hautement motivé, son fils ayant disparu.
Si je dis on retrouve, c'est que c'est le tome 3 des aventures de notre policier moscovite, mais la lecture des trois premiers n'est absolument pas nécessaire, j'ai moi-même tout compris sans les avoir lu.

L'histoire est logique, et si on devine rapidement le sujet de recherche des deux scientifiques, il nous reste toutefois assez de suspens concernant leurs meurtriers et cette fameuse guerre interne au NKVD.

Le style est adapté à ce style de roman : factuel, fluide, avec une dose d'humour suffisante pour nous faire nous attacher au personnage, et pour montrer tout le paradoxe d'une société égale où «certains sont plus égaux que d'autres ». Avec certaines citations qui m'ont particulièrement plu (« La camarade madame? Etrange association des terminologies bourgeoises et bolcheviques. Bourgevique, peut-être »).

Mais voilà, le diable est dans les détails.
Avec en premier lieu les fautes. Il manque des mots (« on ne doit dire personne ce qu'on à vu » par exemple) une bonne dizaine de fois. Cela n'enlève rien à la compréhension mais c'est désagréable, de même que 2 ou 3 fautes de conjugaisons.
Me semble aussi étrange le nombre d'objet américains détenus par certains personnages, parmi lesquels des gens de la police d'état. Avec en tête un voiture Ford, ce qui me semble hautement improbable pour une voiture de patrouille.
Enfin, il aurait peut-être été plus agréable pour les non connaisseurs certaines explications sur la société russe, l'utilisation des nom, prénoms et patronymes. Ce n'est pas vital pour l'histoire, mais ceux qui ne savent pas veulent peut-être savoir. Idem pour certains mot en italique, donc russes, qu'on comprend sans comprendre (ment, ça doit être policier, papirosa, on est sûr que c'est cigarette, vu le tabagisme prononcé de toute la population moscovite)

C'est donc globalement un bon livre, une bonne histoire, qui aurait mérité une meilleure relecture et qui m'a donné envie de me plonger dans le reste des aventure de Korolev.



Critique aussi disponible sur le forum Break a book que je remercie pour ce partenariat, ainsi que l'éditeur!
Lien : http://www.breakabook.com
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Avis et commentaires :
Impression générale :
A l'issue de cette lecture, j'avoue avoir été séduit par le contexte dans lequel, William Ryan fait évoluer l'inspecteur Korolev ; à savoir une période charnière pour l'URSS ; Lénine mort en 1924, le Secrétaire Général du Parti Communiste de l'URSS ; Joseph Staline est en pleine puissance avec la multiplication des purges à tous les niveaux comme celle des déportations et cela grâce à la toute puissance de la NKVD (Commissariat du peuple aux Affaires Intérieures) véritable police politique. C'est peu dire que les temps étaient à la suspicion, la précarité des simples citoyens soumis à une misère quotidienne et que la milice dont est issu Korolev est au bas de l'échelle. Déjà planent les ombres de Gorski, Trotski et du terrible Beria et les luttes fratricides des dignitaires de ce régime. On sait que soumis à toutes ces pressions parfois antagonistes, avec en plus la disparition de son fils et de son ex femme, Korolev aura bien du mal à conserver une certaine sérénité.
On est bien dans un schéma et un contexte politique à part et radicalement original par rapport au monde du polar et du suspense. La vie quotidienne des soviétiques est parfaitement rendue ici que ce soit pour les problèmes d'approvisionnement, de logement, de vêtements, les victimes le plus souvent d'une pensée politique sanguinaire et dictatoriale (dénonciations, méfiances, suspicions…)
L'enquête dans laquelle est plongée Korolev est assez bien menée avec un certain sen du suspense et du rythme, 2 meurtres différents dans leur exécution et dont on ne découvre les mobiles et la variété des assassins qu'au fur et à mesure de notre lecture. Intérêt du lecteur constant.
En ce qui concerne l'histoire et les personnages en tant que tel :
Le personnage central du livre ; Korolev, n'a pas le profil du héros sans peur, aidé par une police scientifique quelconque, on est en 1937, les moyens sont rudimentaires et il faut une bonne dose de bon sens et d'observation pour étoffer son enquête. Il n'est pas soumis qu'à une seule hiérarchie, au contraire, la Milice si elle est crainte par le peuple n'est pas considérée sous le meilleur aspect par le seul pouvoir policier et politique la NKVD et c'est donc elle, à travers les colonels Korolev et Zaïtsev, qui tout deux luttent pour la place de l'autre, qui vont par des moyens peu avouables, manipuler, orienter et terroriser Korolev tout au long de son enquête. Il est aussi le père du jeune Youri (parfait petit pionnier communiste) et vit séparé de la mère de son fils en partageant son appartement, selon les critères de l'époque et du régime). Ces deux proches seront d'ailleurs autant de leviers (arrestation arbitraire, disparition) pour que Koralev dirige son enquête, assisté / surveillé par un adjoint issu de la NKVD selon les résultats attendus.
Les victimes, les professeurs Azarov et Shtange sont pour le premier le patron d'un institut pseudo –scientifique dans l'éducation et l'orientation politique de l'individu et pour le second en charge de vérifier les théories, financements et méthodes du premier. Leurs épouses respectives sont aussi centrales dans ce récit. Toute cette petite communauté de privilégiées (hébergés dans de luxueux appartements) vit à l'ombre du Kremlin et est plus que choyée (même provisoirement au gré des changements politiques) par le régime communiste. Azarov est le portrait type du « salaud » par son arrivisme, son sens de la dénonciation mais aussi ses méthodes radicales de traitement des adversaires du régime et d'éducation scientifique des futurs petits socialistes du régime. Shtange peut paraître plus sympathique puisqu'en totale opposition à Azarov même si ses motivations et leurs motivations communes restent à la botte de la NKVD et du régime autoritaire.
Si les motivations pour assassiner ces deux hommes ne manquent pas (argent, influences, femmes, vengeances, haines), le lecteur avec Koralev va surtout découvrir que ce sont les travaux et le traitement médical et scientifique appliqués, sans nul autre état d'âme que de servir le Parti, Staline et la NKVD qui sont les déclencheurs plus ou moins directs de cette succession de meurtres. Toutes les pistes sont possibles.
Enfin un autre élément et véritable communauté de ce livre ; celui de l'ancêtre de la maffia russe et les enfants orphelins ou issus des éléments jugés anti socialistes, véritable victimes d'Azraov. L'alliance de Koralev et de ces derniers permettra de nous livrer toutes les clés de cette enquête
En ce qui concerne le corps du livre :
Livre très bien présenté en 56 chapitres courts et aérés. Indispensables aussi les parties reprenant l'index des personnages (réel ou fictifs), les sources et cadres ayant servi à William Ryan de bâtir son intrigue ainsi que la part des choses réelles ou non reprise dans ce récit.
Une écriture claire, précise et un sens certain du suspense, une fois plongé dans cette lecture, je n'ai pas pu m'arrêter avant les dernières pages. du factuel, du suspense, une base solide et documentés, un fond historique réel et relativement inédit (dans le genre je ne connais que Tom Rob Smith avec « Enfant 44 ») ce sont les éléments qui portent ce livre.
Paysages, véracité historique et personnages :
S'il n'y avait pas ce cadre historique et politique réel avec un certain équilibre entre personnages ou faits historiques (Staline, Molotov, Beria, Iejov), le contexte économique réel des années 37 en URSS, de véritables faits sociologiques (famines, une population démunie) et des détournements scientifiques (lavages de cerveau, traitements électriques, tortures), ce récit n'aurait pas de raison d'être aussi prenant pour le lecteur.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Je retrouve mon policier russe préféré, que j'avais déjà beaucoup apprécié dans le royaume des voleurs et dans Film noir à Odessa. Avec impatience et, disons le tout de suite, avec un énorme plaisir. Tous les ingrédients qui ont fait que les deux premiers tomes étaient très réussis sont à nouveau présents : la Russie des années trente, la peur de dire ou de faire quoi que ce soit qui déplaise au régime en place, et même en ne faisant rien, on peut se retrouver enfermé, déporté ou tué par simple délation d'un envieux. Certains sont particulièrement adroits à cette pratique qui les fait avancer dans la hiérarchie, mais avec Staline à la tête du pays, imprévisible et paranoïaque, ils peuvent chuter plus vite qu'ils ne sont montés, d'autres envieux les ayant dénoncés... la roue tourne, un mouvement perpétuel horrible, pour un poste plus prestigieux, un appartement plus grand, ... Voilà donc Alexeï Korolev en pleine guerre des services et même guerre des chefs au sein du NKVD
Mis sur la touche par le colonel Zaïtsev, il est recruté (et obligé de collaborer) par le colonel Rodinov, et il sait qu'en cas d'échec, il saute, lui et ses collègues ainsi que tous ses proches. Néanmoins, Korolev sait trouver une aide précieuse avec Slivka la lieutenante efficace qui prend bien sa place dans cette histoire, du réconfort -mais toujours pas plus si affinités, ah la la ces hommes ! qui n'osent pas !- avec Valentina sa colocataire (en Russie à cette époque, il est courant de partager un appartement à plusieurs familles : Valentina occupe une chambre avec sa fille Natacha, Korolev l'autre et la cuisine est pièce commune). Korolev, comme dans les épisodes précédents aura également recours à l'aide de Kolya, le roi des voleurs, quoique là, on est plus dans de l'entraide.
Le suspense est habilement maintenu tant pour l'enquête pour meurtres que pour la disparition de Youri ou que pour les craintes de Korolev de ne pas pouvoir ce sortir de ce sac de noeuds. Les personnages prennent de l'épaisseur, Korolev, bien sûr, mais aussi Slivka et surtout le contexte est toujours aussi favorable à une tension permanente, une angoisse palpable dans tous les faits et gestes de tous les intervenants qu'ils soient haut placés ou non. Chaque mot, chaque geste sont mesurés, pesés et gare aux langues qui fourchent si de grandes oreilles traînent dans les parages !
William Ryan place son roman au tout début des recherches sur le cerveau faites par les Russes pour "effacer tous les préjugés contre-révolutionnaires dans les cerveaux des adversaires de l'État pour les remplacer par des idées prosoviétiques [...] pour tenter de purifier les esprits des cobayes." (p.285). Ça fait froid dans le dos, et même si toute une partie du livre concernant les recherches sur le contrôle de la pensée est fictive, William Ryan précise dans un court dossier-postface que les chercheurs russes avaient entamé des séries d'expériences sur des enfants sur leurs réflexes conditionnés.
Encore une fois, le contexte de ce roman policier est formidable, travaillé, passionnant et effrayant, comme l'est d'ailleurs l'ensemble de roman. Toute comparaison gardée, on est assez proche des polars nordiques, tels Mankell ou Indridason s'intéressant au contexte social, politique, historique ou géopolitique. Proche également d'une autre série que j'aime beaucoup qui se passe dans l'Allemagne des mêmes années, un tout petit peu plus tôt, écrite par Volker Kutscher (voir l'index sur le blog) avec l'inspecteur Gereon Rath.
Excellente série donc que vous pouvez bien sûr prendre en cours si vous n'avez pas le courage de commencer par le premier tome, mais franchement, faites-moi confiance, commencez au début dès maintenant, il n'y a que trois tomes. Vivement la suite !

Lien : http://lyvres.over-blog.com
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.Si vous n'aimez que les " hard boiled " sponsorisés par l'Institut médico-légal légal des abattoirs de Rungis, ce livre n'est pas pour vous.
En effet, ce livre appartient plutôt au genre du roman policier historique. Il s'agit du troisième opus des aventures du " camarade capitaine " Korolev. L'action se situe juste avant la seconde guerre mondiale, dans le climat paranoïaque des purges Stalinienne.
William Ryan de son écriture fluide et efficace brosse avec force de documentation une société Moscovite éprise d'un idéal communiste confisqué par des brigands fascistes.
Korolev, milicien intègre et courageux devra résoudre le crime d'un apparatchik, affronter les jeux de pouvoir au sein du NKVD, et retrouver son fils.
Au final, malgré un final un peu faiblard, ce livre es une réussite.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Comme pour confirmer les soupçons de Korolev au sujet du concierge, une des portes était scellée par des cachets de cire rouge et de la ficelle. Korolev s'en approcha pour regarder de plus près le tampon qui avait servi à apposer les scellés. "Par ordre du ministère de la Sécurité d'État." Il soupira. Encore une arrestation. Les locataires emmenés dans un fourgon noir, sans aucun doute, et l'appartement condamné jusqu'à ce que les tchékistes aient fini de chercher des preuves.(p.41)
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S’ils avaient eu plus de temps devant eux et une affaire moins urgente à régler, se dit Korolev, un petit verre de vodka n’aurait pas été une mauvaise idée. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant. Pas au moment où un gangster après lequel il courait depuis six mois allait se jeter dans un piège issu de son cerveau.
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Et ainsi que vous le savez, mieux que quiconque, la vérité peut être manipulée afin de servir certains objectifs, ou cachée si cela arrange certaines personnes.
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Et ainsi que vous le savez, mieux que quiconque, la vérité peut être manipulée afin de servir certains objectifs, ou cachée si cela arrange certaines personnes.
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Il attira contre lui le garçon qui s'y trouvait et lui parla à l'oreille en lui caressant les cheveux.
J'ai fait ce qu'on me demandait de faire, rien de plus, expliqua le médecin. J'ai simplement obéi aux ordres.
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