Je crois que c'est le premier
Fior traduit en français, voire son premier livre. On y trouve déjà beaucoup de ses thèmes habituels, à commencer par l'amour contrarié, la bonne rencontre au mauvais moment, le déséquilibre subtil qui empêche ce qui pourrait être une belle histoire de ne pas se dérouler comme prévu.
Fausto achève un long séjour à Berlin. L'Italie lui manque et il passe une dernière soirée entre amis avant de finir ses valises et prendre le bus le lendemain.
Seulement, il y a Nina, qui insiste pour passer cette dernière nuit avec lui. Nina, une histoire qu'il n'avait pas planifiée et qui est devenu comme une porte qu'il n'arrive pas à refermer. Il aurait dû partir plus tôt.
Une histoire simple, presque trop simple, qui ne repose sur rien de bien tangible. Ce qui donne du corps à ce livre ne tient qu'à une mélancolie un peu triste qui traverse ses pages.
Un premier livre assez abouti dans la forme mais qui manque encore de substance. Graphiquement,
Fior se cherche encore. Avec le recul, il s'agit plus d'une curiosité qu'autre chose, pour qui est désireux de voir l'évolution de cet auteur.