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Mandy (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782290312834
372 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.27/5   20 notes
Résumé :
Prix Tour Eiffel de science-fiction 2001, Les Oiseaux de lumière couronnent la carrière de Jean-Marc Ligny, l'un des auteurs les plus prestigieux de l'imaginaire français. Et lui donnent l'occasion d'écrire des pages de toute beauté.
Nous sommes en 2432. La barrière de la lumière a été vaincue et les étoiles sont à portée de main... Pourtant, tout ne va pas pour le mieux dans ce lointain futur. Pour Oap Täo, le plus célèbre contrebandier de l'espace, cela va ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les éditions ActuSF ont toujours cherché à mettre en valeur le fonds déjà publié par Jean-Marc Ligny aux éditions Fleuve Noir depuis le début de sa carrière. Même si un certain nombre de ses romans paraît chez L'Atalante désormais, les éditions ActuSF ont déjà édité trois recueils de ses nouvelles constituant une partie des Chroniques des Nouveaux Mondes. En 2014, une ancienne trilogie était republiée en intégrale : La Saga d'Oap Täo. Dans la même veine, avec le même personnage central, voici de retour Oap Täo dans une nouvelle aventure, Les Oiseaux de lumière, prix Tour Eiffel 2001, d'abord publié en collaboration avec l'artiste Mandy.

Les Oiseaux du lumière dévoilés par le titre sont tout simplement le but ultime de la quête que nous sert Jean-Marc Ligny. Pour cela, il remet en scène, et en selle, son personnage râleur, buveur et coureur : Oap Täo. Celui-ci a bien vieilli : dans sa saga précédente, on le suivait en 2362 (de notre chronologie terrienne), mais là nous sommes désormais en 2432 et même s'il a obtenu comme beaucoup d'autres une thérapie génique lui permettant de ralentir son vieillissement, il n'a plus forcément les mêmes réflexes. Or, le monde, lui, va toujours plus vite : la rencontre des Terriens avec les Pléiadims et les Hyadims a permis une formidable expansion humaine dans la galaxie. C'est dans ce contexte d'aventure spatiale que sont apparus les Oiseaux de lumière, vastes entités cosmiques uniquement composées de photons mais formant un ensemble cohérent de l'ampleur d'un animal volant à travers les cieux. Oap Täo est mis sur leurs pistes par un multimilliardaire rêvant de s'approprier l'un des derniers qui existent, mais bien vite c'est ses retrouvailles avec Frieda Koulouris qui l'emmèneront sur la piste de ces créatures mystérieuses.
Jean-Marc Ligny se fait d'abord plaisir en contant une vaste aventure à travers l'espace, mais aussi en plaçant quantité de références, non seulement à l'univers qu'il a mis en place (le Coz-Pors, la Guerre de Trois Secondes, lady Godiva, le crostiche, le personnage même de Frieda qu'on pouvait avoir oublié depuis La Saga d'Oap Täo et qu'il réinsère ici, et tant d'autres détails pour les plus fans), mais aussi et surtout bon nombre d'allusions, surtout humoristiques à des choses très contemporaines, par exemple la « Foire du drone » ou bien les satellites jumeaux Clémentine et Mandarine, en orbite autour de la planète Orange. Cette nouvelle aventure d'Oap Täo se lit plutôt vite, pourtant en finissant cette lecture, je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui m'avait réellement plu. Je crois que c'est finalement avec Les Oiseaux de lumière que j'ai trouvé ce qui me parle dans ces récits des Chroniques des Nouveaux Mondes : je crois bien que j'y retrouve un esprit « SF des années 1990 » qui manque un peu aujourd'hui, un esprit proche de ce qui m'a toujours attiré dans les premières saisons de Stargate SG-1. C'est peut-être naïf, mais c'est surtout honnête.
Ici, finalement, c'est peut-être surtout le lien entre les espèces et les genres qui prend le plus de place. L'auteur utilise les différentes espèces vivantes de son univers pour mettre en valeur leurs différences mais aussi, et surtout, leur complémentarité, dans tous les sens du terme et dans tous les domaines... La fin peut paraître abrupte, mais elle est avant tout ouverte pour permettre d'entretenir le mystère sur la suite des aventures du mercenaire vieillissant Oap Täo. Mais d'ailleurs, pour finir, est-ce vraiment une aventure d'Oap Täo ? C'est vrai, il est là tout du long ; c'est vrai aussi, il semble être le personnage principal, mais en fait non seulement ce n'est pas lui qui déclenche l'aventure, mais en plus ce n'est pas lui qui la fait avancer, qui la motive ou qui la clôt. Finalement, et sans pouvoir dire du tout que c'est un mal, Oap Täo est un spectateur privilégié d'une belle balade sur le sentier des étoiles.

Les Oiseaux de lumière sont donc un roman d'aventure galactique qui invite au voyage dans la plus distrayante des traditions des années 1990. de manière plus générale, en relançant ces rééditions de Jean-Marc Ligny, ActuSF poursuit sur sa ligne éditoriale de proposer des récits défouloirs et qui tentent de se démarquer par un ton volontairement décalé ; or, un nouveau roman de cet auteur dans la même continuité aurait été commandé depuis quelques temps…

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Ça s'appelle "Les Oiseaux de lumière" mais le titre aurait tout aussi bien pu être "Star Wars" tant les oiseaux en question ne sont que prétexte à déambulations galaxiques. En revanche, l'aventurier ronchon et macho est bien là ainsi que la princesse libérée mais pas trop, la faune délirante et l'humour potache. Et aussi le vieux sage. Et même Luke le bellâtre qui s'immisce entre Leïla et Han Solo, sauf qu'ici le bellâtre est unejeune femme (encore que) particulièrement bien roulée.
Et donc notre joyeux trio, harcelé par de savoureux et incompétents méchants, poursuit sa quête aviaire dont il oublie souvent la finalité, tout troublé qu'il est par le champ des possibilités érotiques qui s'offre à lui.
Le tout est joliment troussé et assez savoureux, l'auteur n'hésitant pas à user et abuser de l'almanach Vermot (Ah! La foire du Drone !) tout en déployant une imagination fertile: ainsi ce pauvre Ay-Tek mort d'oscillation temporelle pour avoir régressé "à l'âge de - 13 semaines, au stade d'un foetus non viable "...
Mais ce Peace and Love en apesanteur ne m'a pas totalement convaincue.
Ligny finit par justifier son titre et colle ses fichus volatiles au coeur d'un paradoxe temporel qu'on voit venir de loin tellement il manque d'originalité.
Frieda la wonder-woman a tout de la godiche, cliché ambulant pour harlequinades.
Et puis bon. Qu'y a-t-il de plus casse-gueule à écrire qu'une scène de cul? Alors quand la vulve "s'ouvre comme une corolle " et que l'héroïne "empoigne le pénis turgescent" du héros, je dégringole du cosmique au comique et j'ai un peu de mal à reprendre le fil de l'histoire.
Dommage parce faire l'amour avec toutes les espèces intergalactiques, pas la guerre, ça m'allait bien comme slogan.
Merci à Babelio, Masse critique et Actusf.
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La science-fiction, ce n'est pas mon domaine de lecture de prédilection. Ma soeur est mille fois plus calée que moi à ce sujet ! Mais là, c'est pas pareil. le livre parle d'oiseaux, d'oiseaux de feu ! Tu vois la différence ? (oui, je me trouve clairement des excuses)(le livre m'a appelé.) Ainsi, je remercie donc les éditions Les 3 Souhaits pour ce partenariat !

Tout d'abord, j'ai énormément été surprise concernant la plume même de Jean-Marc Ligny. Tous ces détails qui nous submergent. C'est de la SF, et j'ai cru comprendre qu'il était courent de faire une demie page de description pleine de chiffres et de données qu'on ne comprend pas forcément. Mais franchement, ça passe. On s'y fait, même si ça m'a fait glousser la première fois. On s'y fait, pour les petits puristes comme moi. Et c'est grave cool.
Passé ce petit détail, nous sommes happés par le récit. Entièrement, complètement. A chaque chapitre, j'avais du mal à lâcher. Parce que Jean-Marc Ligny, il écrit merveilleusement bien. Vraiment. Ces descriptions sont magnifiques, visuelles à souhaits. Émouvante, même. Je pense notamment à celle des Oiseaux de lumières. Nous ressentons les émotions des personnages, nous les ressentons comme si nous vivions la scène. Boum, dans nos coeurs.
Notre auteur porte à travers son écriture une réflexion très intéressante sur le monde. C'est drôle, quand même, de parler de notre monde à travers un univers (et plus) tout entier, non ? Des choses de tous les jours, le racisme, la place des femmes, la différence. C'est bien fait.

C'est bien fait parce qu'on en rit. On en rit, parce que l'émetteur de toutes ces critiques, sans réellement le savoir, c'est Oap Täo. Cet homme, c'est le beauf à l'état pur. Son trip, c'est l'alcool, les gros cylindrés et les lesbiennes. Par contre, dès que la notion de lesbienne passe à la notion transgenre, ça va plus. Et là, tu couples du racisme et de l'homophobie. C'est pas très beau à voir, mais venant de lui tu rigoles. Et il y a de la répartie, derrière. de la principale intéressées, des gens autour. Et ça, c'est foutrement géniale. Même si Les Oiseaux de lumière ne touche pas notre Terre, il touche nos esprits. Il nous fait réfléchir et Dieu sait que j'aime les romans qui te font réfléchir. Les Oiseaux de feu est un roman plein de diversités, ouais. Des femmes pas (toutes) greluches, des hommes parfois faibles. Enfin !
Comme je l'ai déjà précédemment dit : je suis une grosse nouille du genre. La science-fiction, ça me dépasse. Surtout celle avec des univers étendus où les personnages voyages à des années et des années lumières en à peine une demi-page. Mais ici, notamment grâce à la merveilleuse écriture de Jean-Marc Ligny, ça passe crème. La bouquin en son intériorité passe crème. Parce qu'il est bien écrit, qu'il veut dire des choses.
Qu'il est bourré de références. On nous cite Baudelaire, on nous titille avec une planète nommée Tatooïne, on réfère à Soleil Noir, aux Star Wars. Au Petit Prince, aussi, surtout. Je suis peut-être (surement) pas objectif pour cette dernière référence, mais je trouve ça géniale que Jean-Marc Ligny réussisse à placer toute cette diversité littéraire dans ce roman. Et j'ai dû en rater plein d'autres, de clins d'oeil !

Dire que j'ai aimé ce roman serait mentir. Non, je ne l'ai pas aimé. J'ai même été très mitigée à me lecture. Mais c'est ce genre de livre que l'on aime après coup, qu'on réfléchit à tous ces détails après coup. Ce genre de roman qui trottera un sacré moment dans notre crâne. Lisez le, amateur, puriste, noob. Il est vachement bien pensé quand même.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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Je tiens d'abord à remercier les Editions ActuSF pour m'avoir permis de lire ce livre.
Ce fut plutôt une bonne découverte même si finalement la SF n'est définitivement pas ma tasse de thé. Heureusement que l'auteur a une très bonne plume qui permet de rester dans l'histoire, mais je crois qu'il m'a un peu perdu malgré tout. Peut-être est ce dû au fait que je ne lis pas de SF habituellement et que, par conséquent, je n'ai pas l'habitude d'avoir autant de grosses descriptions avec pleins de termes compliqués dont je ressors étourdie et où je me dis que je n'ai rien compris ou presque. Et rien de pire pour moi qu'un livre qui me donne l'impression d'être une "non initiée" un peu bêbête :/
Mais bref passons; j'avoue que le titre m'avait tapé dans l'oeil et rien que pour découvrir ce qu'étaient les oiseaux de lumière, je voulais lire le livre.
Alors le pitch est assez simple. Oap Tao, pirate galactique, va se faire missionner par un oligarche richissime de chasser les fameux oiseaux de lumière. Sauf que bien sur c'est illégal et que c'est comme ça que les ennuis commencent...
j'avoue avoir été passablement déçue de constater que ces "oiseaux" sont surtout des particules de photons (si j'ai bien tout saisi) dont l'explication est finalement assez convenue même si elle est logique. J'ai eu énormément de mal à accrocher avec les personnages, même si Oap Tao incarne bien le vieux pirate désabusé, ronchon, qui se la joue gros dur, mais qui a en fait un grand coeur et que pour ça je l'ai apprécié quand même un peu.
Lire ce livre ça m'a rappelé la première fois où je me suis essayé à la SF (c'était Les Guerriers du Silence, de Pierre Bordage...et je pense que j'étais trop jeune, et je n'avais pas du tout aimé, même s'il faut reconnaitre que l'univers construit était vraiment complexe et intelligent, et l'écriture fluide). Bref, pas forcément une mauvaise lecture, mais loin d'être un coup de coeur.
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Ce fut une surprise de retrouver dans la boite aux lettres en début d'année ce roman gracieusement envoyé par l'éditeur ActuSF.

Je dois avouer que j'ai plus apprécié ce roman que la Saga d'Oap Tao. Ce personnage de baroudeur me semble avoir une dimension plus humaine. Plusieurs fois il doit s'interroger sur la notion d'amitié, il est remis en place régulièrement lorsqu'il pense un peu trop avec son bas-ventre. C'est marrant de voir ce personnage viril, parfois macho, rugueux, brut de décoffrage en somme, se faire manipuler par des filles sexy et qui savent ce qu'elles veulent.

J'ai retrouvé un monde spatial bariolé, excentrique voire bizarre. Certains personnages sont caricaturaux comme le sont les représentants de l'ordre du GRIS. Les extraterrestres sont étranges, ce qu'ils veulent faire avec les humains peut mettre mal à l'aise.

Je ne vois pas bien quoi dire d'autre. C'est agréable de se retrouver dans un tels space opera qui ne se prend pas au sérieux.
Lien : https://lecturesdechiwi.word..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Ce que j’aime chez toi, Zag-O, c’est ta franchise. Les mauvaises nouvelles, c’est prends ça dans ta gueule, hein ?
- Désolé. Un proverbe arabe dit : « Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du miel. » J’aimerais pouvoir enrober ces données brutes dans un beau poème bien tourné. Malheureusement, il me manque un module d’éloquence.

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L'amitié est une braise qui couve longtemps, et le plaisir une flamme éphémère.
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La grenouille dans un puits ne sait rien de la haute mer.

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La maladie du corps est la guérison de l’âme.

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Vidéo de Jean-Marc Ligny
Désormais l'eau de pluie est devenue impropre à la consommation humaine, polluée par les particules chimiques éternelles jusque dans les endroits les plus reculés du globe, tandis que la fonte des glaciers compromet l'abondance ou la régularité des précipitations. Nous atteignons la limite de l'eau. Bientôt, sinon dès aujourd'hui, les réfugiés de la soif se masseront aux frontières des nations épargnées alors que nous peinons à recycler nos eaux usées. L'or bleu est déjà coté en bourse et les multinationales tentent de se l'approprier au détriment des populations. L'eau, bien matériel de l'humanité ?
Avec : Jérôme Harmand, Jean-Marc Ligny, Marguerite Imbert Modération : Nicolas Martin
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