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Thierry Gillyboeuf (Autre)Livia Lamoure (Traducteur)
EAN : 9782729123222
189 pages
Editions de La Différence (11/05/2017)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Réquisitoire impitoyable contre la terreur imposée aux pays de l'Est suite aux accords de Yalta, ce roman dramatique est mené avec une terrifiante efficacité. Son cadre historique est aisément transposable sous d'autres régimes dictatoriaux. Il se lit comme s'il avait été écrit hier.
Ce roman raconte comment bascule la double vie de Joseph Martin, citoyen bulgare d'origine américaine.
Payé par les États-Unis au lendemain de la guerre pour dénombrer les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Nous sommes en Bulgarie. Joseph Martin, Américain d'origine est venu dans le pays dans le cadre d'une étude anthropologique et y enseigne à l'université. Il a épousé une Bulgare, et comme elle ne pouvait pas sortir de Bulgarie, il y est resté. Sa femme vient enfin d'obtenir un visa de sortie, et Martin l'accompagne au bateau. Il doit la suivre quinze jours plus tard. Mais son ambassadeur le fait venir : les autorités bulgares ont un volumineux dossier sur le professeur, qui fait sortir régulièrement des personnes menacées par les autorités communistes. L'ambassadeur a obtenu que le dossier ne soit pas utilisé, à condition que Martin se tienne tranquille jusqu'à son départ. Mais en rentrant chez lui, il découvre que les étudiants qui l'assistent dans son rôle de passeur ont amené une famille en danger chez lui. le mari est blessé et a besoin de soins. Une course contre la montre infernale s'enclenche.

C'est un livre de dénonciation, qui décrit la vie terrifiante dans un pays sous domination soviétique. Il évoque la déshumanisation, la cruauté du régime, toutes ses absurdités. C'est terrible, noir, même s'il y a de l'humour et du second degré. L'auteur s'en prend aussi à ceux de l'autre côté, les Occidentaux, qui ont d'une certaine manière acheté leur tranquillité au prix des vies des habitants des pays passés sous la domination soviétique. Et qui se donnent bonne conscience à bon compte, en s'étourdissant des progrès amenés par leur souplesses et les diverses négociations avec les régimes de l'autre camp. C'est assez univoque, mais cela sonne terriblement juste par moments, en particulier dans le contexte actuel.

C'est un livre noir, désespéré, même s'il y a quelques belles figures, très efficace sur le plan narrative, avec presque une allure de thriller. Déstabilisant et qui frappe fort le lecteur. A découvrir.
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Humanité et diplomatie vont s'affronter et se défier.
Peut on réellement, du haut d'une estrade, en se réfugiant derrière une conférence internationale, sauver des hommes, une société, une civilisation par de simples discours et valises diplomatiques ?

Question posée, développement méthodiquement établi, reste à l'esprit critique de faire sa part des choses.

Lentement, avec complicité, l'auteur nous fera connaître et accompagner son personnage principal.

Un style simple avec des mots aussi simples que communs pour, des situations humaines, où le sens humanitaire s'est perdu dans un jeu de diplomatie trop académique.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Joseph Martin avait souri. Les mots "sommité" et "bulgare" n'allaient pas ensemble. Ils ne s'accordaient pas. Etre bulgare signifie ne pas être une sommité, et être une sommité signifie ne pas être bulgare. Il n'existe pas de sommité bulgare. Il n'en a jamais existé.
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Vidéo de Constantin Virgil Gheorghiu
La Vingt-cinquième heure (1967), extrait
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