Au XVIIIe siècle, les compositions barbares, utilisées comme cosmétiques depuis des millénaires par les femmes, furent peu à peu abandonnées au profit des fards dus à des chimistes. Et les élégantes eurent, désormais, dans leur cabinet de toilette quantité de petits pots de crème qu'elles dissimulaient soigneusement au regard des hommes. Personne ne devait connaître l'origine de ces belles couleurs qu'elles montraient à leurs admirateurs. Ce rose, surtout, qui donnait l'apparence d'une santé florissante. Aussi, quelle humiliation pour la coquette lorsqu'un galant découvrait sur la coiffeuse la source de leur bonne mine... Je veux parler du pot qui contenait le rose. L'expression nous est restée : on dit toujours "découvrir le pot au rose", mais on l'écrit souvent fort mal.
Trois
chansons surprenantes
Guy BRETON raconte comment à la fin
du 17ème siècle, une vague de pudibonderie déferle sur la France.
FENELON y participe en écrivant une
chanson sur un air à la mode : un
chanteur (du TRIO CHANTECLAIR) , en costume d'époque, s'accompagnant d'un luth chante un couplet. Au 18ème siècle,
MONTESQUIEU composa une
chanson pour Madame de Grave. le TRIO CHANTECLAIR (en costume d'époque)...