Un très court roman qui dit une femme ambitieuse, qui a bien réussi dans la vie et écoute un chauffeur de taxi monologué sur sa vie. Ce qui l'agace un peu et ne l'intéresse pas au début.
" Je m'appelle Papa" C'est le nom de l'homme qui remet en question la vie de cette femme.
Un taxi en guise de divan? Car la femme se rend compte qu'elle est juste celle qu'a façonnée ses parents. La réussite? C'est tout ce qui était important.
Papa est touchant avec son histoire de chauffeur noir américain et son parcours, ses enfants, l'Afrique...
Un livre dont je ne me souviendrais surement pas dans quelques temps mais qui m'a tenu compagnie un petit moment.
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Tout d'abord merci à la masse critique Babélio et aux éditions Fayard, pour ce petit livre de 114 pages. Je tiens à dire que ce n'est absolument pas le type de livre que je lis d'habitude, je suis plutôt SF, mais j'ai pris plaisir à le lire cette après midi tranquille sur ma terrasse. On y découvre l'histoire d'une femme ayant terminée une mission Américaine, pour rentrer chez elle en France, elle s'offre les services d'un taxi, qui changera sa vie. le chauffeur, va lui raconter sa vie, elle va plus ou moins l'écouter et écouter ses divagations, différencier sa vie à Lui et sa vie à Elle. A la fin de ces 40 minutes de courses, elle va en ressortir changé.
J'ai appréciée ma lecture, aérée, ont se retrouve tour à tour dans le taxi et on s'imagine sa vie. J'ai presque même ressentie ce petit pincement au coeur à la dernière annonce du chauffeur.
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Ce roman est un "petit" livre. Il comporte peu de pages et la présentation est aérée. Il se lit donc très rapidement.
La jeune femme se rend à l'aéroport en taxi. le chauffeur engage la conversation.
Ce roman se partage entre bribes de conversation entre les deux protagonistes et divagations de la jeune femme.
Nous cheminons dans ses pensées, comment les paroles du chauffeur résonnent en elle et la font réfléchir, revoir son parcours, sa vie, ses relations familiales.
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On a toujours besoin d'un ennemi, pourtant il serait insupportable d'être seul responsable de sa vie, et de ce qu'on en fait. Il faut bien que quelqu'un d'autre - une mère, un mari, un patron - soir pour quelque chose dans nos malheurs, renoncements, frustrations, échecs, inachèvements. Il faut bien que quelqu'un d'autre porte nos péchés, trop lourds à avouer. Un parent, c'est bien pour ça : ça permet de remonter à loin dans la persécution douce, ou dans la maltraitance perverse, ou dans autoritarisme castrateur, ou dans la gentillesse infantilisante; tous les psychiatres vous le diront.
( p 101)
C'est alors que je m'étais sentie dans un drôle d'état. Pal mal, pas triste, pas malheureuse, revigorée au contraire, reconnectée à la vie, aux envies, mais lessivée, aussi, et comme meurtrie d'avoir reçu tant de coups, battue et courbatue.
Même le plaisir, le mien, avait été secondaire, à la jouissance près de m'afficher puissante, crainte et même si besoin était, toxique. La grande école m’avait appris ça, qui ne s'oubliait pas.
(p 95)
Michel Richard parle de "On pouvait tout lui dire"
Partie 2