[…] Mes émotions me guidaient vers les sentiments. Je construisais, l’air de rien, ce qui édifiait le sens d’exister. Vivre et se sentir exister firent alliance afin que naissent ma félicité.
Et je posais des lectures, des conférences, des échanges, des études en psychologie pour construire la maison de mon bonheur. Pas après pas, elle s’édifiait dans la persévérance teinté d’absolue certitude, qu’il me fallait le faire.
Je m’aperçus que l’amour, tel que nous le concevons le plus souvent, ne suffisait pas à ma quête d’absolu.
Je compris alors que c’est en moi que doit naître la plénitude, non à l’autre de me la donner. Ne plus poser d’attentes sinon vers moi, fut libérateur. Ma prise en charge fut immédiate !
Tout ce qui venait était opportunité, défi à entendre pour entreprendre.
J’appris à vivre le désir comme un soleil qui m’éclaire. Les pieds sur terre, la tête dans les nuages, je bâtissais mon idéal.
La phrase de Khalil Gibran était mienne :
« Ce qui porte sens pour chacun de nous n’est pas ce que nous atteignons, mais plutôt ce que nous aspirons à atteindre. »
Je réponds à l’aspiration de mon âme, et lorsque ses murmures se font plus insistants, j’entends l’essentiel qu’il me fallait réaliser : les cent ciels…
Vivre selon mon cœur m’a libérée de la peur du jugement de mes proches : après tout ce n’était que leur opinion ! […]
Nous sommes les jardiniers de notre vie, semant les graines de bonheur dans la terre attendrie, veillant à son arrosage, ni trop, ni trop peu. Le juste milieu qui conduit à l'harmonie, à la poésie de vivre en congruence avec soi.
Nous sommes nés pour vivre le meilleur, mais il vous revient de l’attirer à vous par votre attitude et l’orientation de vos pensées. Nous allons travailler à élever vos valeurs afin de vous relever de ce qui vous fait vaciller.