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EAN : 9782226424709
Albin Michel (31/05/2017)
3.25/5   14 notes
Résumé :
Charlie Goldwyn est avocat dans un prestigieux cabinet new yorkais. Depuis la mort de sa femme, deux ans plus tôt, il se noie dans le travail, et néglige son fils, Caleb, un petit garçon de cinq ans. Sa vie bascule le jour où, suite à un banal écart de conduite, sa boîte le licencie. Ce revirement brutal qui voit s'effondrer ses ambitions professionnelles le pousse à se tourner vers Caleb. Au contact de son fils, il prend conscience des priorités de la vie. Et, pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La littérature moderne a finalement porté assez peu d'intérêt sur la crise économique de 2008 et les scandales politico financiers qui ont succédé. Pourtant, entre les subprimes, la crise immobilière, les pyramides de Ponzi, Madoff et Lehman brothers, il y a de la matière. Peut-être est-ce trop exhaustif, peut être le prisme est-il trop large pour être conté sur quelques centaines de pages, peut-être le sujet est-il en effet plus adaptable sur un format cinématographique, qu'il soit documentaire ou romancé. Quoiqu'il en soit, l'initiative est belle, et la tentative à elle seule mérite d'être saluée, et donc, d'être lue.

C'est par le biais de la richesse et de la haute bourgeoisie new Yorkaise que Cristina Alger attaque son pavé. Logique finalement de passer par le haut de la pyramide sociale pour décortiquer la problématiques économique de la Grosse Pomme en 2008….et vendeur aussi ! Car il faut bien le dire, l'angle d'attaque, c'est « Gossip girl », sans aucune complexité technique, qu'elle soit juridique, financière ou politique. Et pourtant, ce sont bien ces trois axes qui ont fait la crise financière. La plume confirme la légèreté culturelle du roman….fine, facile, automatisée, pour ne pas dire robotisée ou recopiée, il pourrait s'agir de Marc Levy, d'Harlan Coben ou de n'importe quel auteur de roman de gare que nous ne ferions pas la différence.

La légèreté ne quitte jamais l'intrigue, le fil rouge est si volatile qu'il en parait futile. Quant à la problématique technique, au scandale juridique et financier, aucun détail, juste les gros filons avec le FBI tapant à la porte de cols blancs encravatés et gominés. On jurerait avoir déjà vu le livre sur écran, dans un épisode de NewPort Beach ou de Dallas. Pour autant, ça se lit, vite fait, sans sentiment mais avec efficacité…sans souvenir aussi, donc sans mauvais souvenir non plus.

Mais là où le bât blesse, c'est lorsque l'auteur noircit une page de remerciements et nomme Tom Wolf, écrivain émérite dont elle a bien volontairement plagié le sujet et le ton. Mais n'écrit pas « le bûcher des vanités » qui veut ! Park avenue est au bûcher des vanités ce que Bienvenue chez les chtis est à Germinal. Quant à remercier le plagié….c'est le pompon. Dany Boon n'a pas eu le culot de remercier Zola lui !

Et enfin, quand on apprend que l'auteur n'est autre qu'une analyste de Goldman Sachs, on finit forcément surpris qu'elle ait pondu un tel « soap » alors même qu'elle avait les armes en main pour le faire son « bûcher ».
En bref, un échec...."le diable s'habille en Prada" déguisé en "Wall Street".
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Avec “Park AvenueCristina Alger avait marqué les esprits avec un premier roman très réussi sur le milieu de la finance new-yorkaise. Elle avait déjà su peindre avec beaucoup de réalisme un milieu où les rapports humains se mesuraient en termes de profits, de prises de bénéfices et d'une bonne dose de cynisme. “Père et fils” ouvre à Alger l'exploration d'une facette du roman quand il s'agit d'examiner les mouvements de la conscience humaine. Cette fois l'écrivaine s'intéresse à des priorités qui concernent chacun d'entre nous. Son personnage Charlie Goldwyn occupe un poste d'avocat dans un prestigieux cabinet à New-York. Il travaille comme une brute depuis la mort de son épouse deux ans plus tôt.
Goldwyn s'étourdit dans une activité, gagne très bien sa vie mais oublie son jeune fils Caleb qui a désormais cinq ans. Pourtant un événement va faire basculer la vie du père et de son petit garçon quand à la suite d'un écart de Goldwyn ce dernier est licencié par le cabinet qui l'employait. Désormais Charlie va devenir ce qu'il n'a jamais vraiment été : un papa. Cristina Alger ne néglige rien de la lumière et des zones d'ombre d'une vie. Pour Goldwyn c'est une transformation complète de ses habitudes, de ses choix et de sa philosophie. Il ne s'agit pas d'une rédemption mais plutôt d'une prise de conscience face à l'inanité de ce que fut son existence antérieure.
“Père et fils” prolonge la réflexion qu'Alger avait débuté avec “Park Avenue“. Ces deux romans interrogent en effet l'Amérique des grands centre ville, celle des décideurs et des gagnants de la mondialisation. Pourtant derrière les réussites qui s'affichent il y a souvent une misère existentielle qui ne dit pas son nom. “Père et fils” suggère qu'une vie vaut certainement plus qu'une série de zéros sur un chèque. Charlie Goldwyn va devenir à sa façon un héros en renonçant à ce qu'on présente comme l'idéal de la réussite américaine; mais après tout être père n'a jamais été une question d'argent…
Archibald PLOOM
Lien : http://www.culture-chronique..
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Voici un livre "pause polar" comme je les aime! Un livre qu'on commence et où l'on sait qu'on va lire pour s'aérer la tête.

Charlie Goldwyn, 35 ans est veuf depuis 2 ans. Il vit avec son fils Caleb âgé de 5 ans. Zadie sa soeur jumelle vit également avec lui afin de l'aider dans l'éducation de son fils. Etant avocat dans un grand cabinet et travaillant plus de 100h par semaine il a dû mal à gérer son fils et sa vie en général. Il est en passe de devenir associé du cabinet quand après avoir passé 3 jours non-stop au bureau il pète carrément un câble lors d'un cocktail. Il va se faire licencier et se retrouver du jour au lendemain père au foyer.

Mais finalement ce n'était pas une si mauvaise chose pour lui de se retrouver au chômage. Il va se rendre compte petit à petit que la vie n'est pas de bosser H24 et de gagner une fortune mais d'être entourée des siens et de prendre le temps d'apprécier la vie. Sa soeur va lui être d'un grand secours. Il va devoir renouer avec des personnes qu'il ne pensait ne plus jamais revoir. Et curieusement, il va changer de points de vue sur pas mal de choses.
Ce livre malgré qu'il soit "léger" nous fait quand même réfléchir sur ce que la vie nous réserve parfois. Est-il préférable d'avoir une super carrière professionnelle au détriment de sa vie de famille? Qu'est-ce qui est le plus important ? Amasser des millions par an mais ne pas voir ses enfants grandir et ne plus voir sa femme? Telles sont les questions qui sont posées dans ce livre.

Un livre qui est très agréable à lire et se lit très rapidement (quasiment une journée en ce qui me concerne). Un livre dans la même veine que les livres de Nicholas Sparks. Un roman qui traite de problème de famille, de boulot. Un livre sur la famille, l'amitié, les valeurs simples. Un très bon moment de lecture!
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Je ne m'attendais pas du tout à ce style de livre du coup cela joue peut être un peu sur mon avis final.

J'ai choisi ce livre car je pensais trouver un livre sur une relation père-fils un peu dur, montrant la réalité, pas forcément noir mais plus contemporain.

Ici nous avons un livre plutôt léger avec une semi-romance à la clé. Cela n'en reste pas moins une belle lecture et agréable, tout à fait adapté pour cet été et aller à la plage par exemple.
Mais du coup loin de ce que j'imaginais.

La relation entre le père et son fils est touchante même si tout est prévisible, ce qui vient de ce côté roman d'été. C'est tout à fait le livre qui pourrait être adapté par les américains.

A lire si vous aimez les lectures légères.


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Cette romancière américaine a le don d'imaginer des histoires au rythme assez lent. On se laisse porter en douceur par l'humanité des personnages. Moins étonnant que Park Avenue, ce 2e roman reste un bon moment.
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Ce qu'on peut faire par amour !
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