Sans son camarade humain, Petit Vampire s'ennuie. Au château, les monstres s'amusent à traverser les tableaux et à faire des bonds d'une époque à une autre, d'un lieu à un autre, dans un grand chamboulement. le jeu peut les occuper toute la nuit, mais Petit Vampire veut autre chose et s'enfuit sur un coup de tête retrouver Michel, le petit orphelin qui vit chez ses grands-parents.
Sur ordre du Capitaine et de Pandora, Fantomate le chien et les monstres, Ophtalmo, Claude et Marguerite, se lancent à sa poursuite pour assurer sa sécurité et voir comment se comporte Michel. Peut-on lui faire confiance ? Et que faire si le jeune garçon devenait la proie de Gibbous, le personnage le plus effrayant de leur monde ?
Contraints par l'urgence de la situation et le danger qui se profile, Michel est amené au château où il s'intègre très bien à la clique des morts-vivants, malgré quelques petits accidents plus ou moins graves. Pourtant, il y a matière à s'inquiéter. Petit Vampire aimerait que son ami devienne comme lui, et Michel est partagé entre le désir de rester et le désir d'être un enfant
normal… de plus le Gibbous l'a déjà repéré…
Cette suite peut se révéler un peu désordonnée et confuse lorsqu'on ne la lit qu'à moitié concentré. L'abondance des dessins fait que le regard papillonne facilement d'une vignette à une autre et j'ai souvent perdu le fil de la lecture. Dans l'album chroniqué précédemment « Petit Vampire va à l'école », les thèmes abordés parlaient de différence, de tolérance et d'ouverture d'esprit, alors qu'ici, le sujet traite d'une façon « souriante » et pas empesée, des choses de la mort. La terreur qui anime les « monstres » n'est pas d'avoir franchi la frontière qui sépare les deux mondes car ils vivent bien leur seconde vie, mais c'est de rencontrer la seule personne qui pourrait les faire disparaître définitivement, le Gibbous. le scénario, dans la dernière partie, nous présente cette créature bien effrayante entrain de torturer moralement le petit Michel. Il voudrait le contraindre à sceller un pacte avec lui, en mettant sur la sellette l'existence de ses grands-parents. L'histoire s'ouvre sur un autre opus intitulé « On ne joue pas avec la vie ».
A suivre !