Pour l'historien du droit Jacques Krynen, Philippe Le Bel creusa les fondations de l’État moderne, en mettant au pas l'Eglise et la féodalité au bénéfice d'un Etat national confié aux juristes.
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Le roi de France se met d’abord à contrôler le déroulement de l’Inquisition. En 1302, encore au cours de sa descente en Languedoc, il apporte son secours aux populations méridionales victimes de ses excès, fait bon accueil au franciscain Bernard Délicieux, ardent porte-parole de celles-ci, donne l’ordre à l’évêque de Toulouse de restreindre les prérogatives des inquisiteurs, tout cela sans se soucier de l’humiliation qu’il inflige à tous ces fils de saint Dominique qui s’étaient crus à jamais appréciés du Capétien.
Les choses sont claires désormais. Même si le catharisme, écrasé par Saint Louis, n’est plus que résiduel, l’Inquisition dans son principe et ses maladies doit être sous surveillance de l’État.