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André Maurois (Traducteur)
EAN : 9782266004237
Pocket (18/03/1998)
3.89/5   9 notes
Résumé :
Au Ve siècle, l'Empire byzantin brille encore de tous ses feux. Mais les Barbares menacent les frontières et les traîtres de haut rang complotent contre l'empereur.
L'un d'eux contraint Démétrias, une jeune tisseuse de Tyr, à tisser le manteau pourpre - couleur sacrée réservée aux empereurs - que revêtira l'usurpateur Nomos après le coup d'État.
La mort dans l'âme, Démétrias s'acquitte de sa tâche. Mais, peu après, elle voit se refermer sur elle les mâ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Depuis ma lecture du phare d'Alexandrie, j'avoue que suis une fan de Gillian Bradshaw. Malheureusement, cette auteure est peu publiée en France.
Pourpre impériale nous plonge en plein empire byzantin, sous fond de complot politique visant à renverser l'empereur . Démetrias, jeune tisseuse va se retrouver mêlée à ce complot bien malgré elle en étant obligée de confectionner un manteau couleur pourpre pour vêtir le futur usurpateur.
Le contexte historico-politique de cette période est vraiment bien restitué et Gillian Bradshaw signe une fois de plus un très bon roman .
On découvre lors de la lecture de ce livre de magnifiques portraits de femmes à travers la grave Demetrias mais aussi l'impératrice Pulchérie.
Pourpre impériale est selon moi un peu en deçà de ses autres romans ( comme le phare d'Alexandrie et aussi l'excellent L'aigle et le dragon ), mais reste un très bon cru !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les habitants de Tyr et les ouvriers qui fabriquaient la pourpre se moquaient peut-etre de son odeur, mais pas les procurateurs, nommés par l'empereur pour veiller sur ses manufactures, sur sa flotte et ses teintureries, car ils étaient rarement originaires de la ville; le palais du procurateur se trouvait loin du port, à l'abri des vents porteurs d'effluves.
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C'étaient des êtres énormes, blonds, barbus, caparaçonnés et armés jusqu'aux dents; depuis le départ, ils n'avaient cessé de chanter à tue-tête des chants goths et thraces, de rire à gorge déployée à d'incompréhensibles plaisanteries, de terroriser les populations par leur simple aspect.
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En la posant, cette question le terrifia. Elle donnait corps à une possibilité qu'il n'avait jusque-là envisagée que sous l'aspect d'un cauchemar nébuleux, comme la nouvelle d'un tremblement de terre qui aurait ravagé une ville lointaine.
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