"Trois personnes peuvent garder un secret à condition que deux d'entre elles soient mortes" (attribué à Benjamin Franklin)
Et comment imaginer que les centaines, voire les milliers de personnes dont la complicité serait nécessaires pour maintenir le secret sur un évènement tel que l'assassinat de JFK puissent garder le silence très longtemps ?
C'est pourtant ce que font les tenants des multiples théories souvent contradictoires echafaudees à ce sujet.
Quiviny s'emploie à en effectuer le recensement, et la réfutation, autant que faire se peut.
Autant que faire se peut, car il ne convaincra personne de ceux qui y adhèrent, tant elles répondent chez eux à un besoin : le monde serait bien trop inquiétant s'ils admettaient la vérité désespérante et triviale : l'homme le plus puissant du monde a pu être tué par un inadapté social, à l'intelligence très moyenne, agissant seul, armé d'un fusil acheté 21 dollars par correspondance.
On retrouve ici le biais de proportionnalité, la difficulté à admettre qu'une cause minime puisse entraîner une conséquence infiniment plus grande.
Outre que ce livre est écrit dans l'intérêt de la raison, il est instructif et parfois très drôle tant sont farfelues certaines des théories évoquées
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C'est vrai qu'à un certain moment il faut arrêter de raconter n'importe quoi...
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On peut être Kennedy et succomber sans un cri à la hargne passagère d'un assassin solitaire