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EAN : 978B005D3YT7E
Editions Seghers (30/11/-1)
4/5   2 notes
Résumé :
Jean-Baptiste Labat appelé plus communément Père Labat (Paris, 1663 - Paris, 1738) était un missionnaire dominicain, botaniste, explorateur, ethnographe, militaire, propriétaire terrien, ingénieur et écrivain. Ordonné prêtre à Paris en 1685, il poursuit des études scientifiques à Nancy. En 1693, il est volontaire et part comme missionnaire avec l'autorisation des responsables de l'ordre des dominicains aux Antilles. Le 29 janvier 1694, il débarque en Martinique. Il ... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dès que les nègres furent amenés aux îles, et que le libertinage y produisit des mulâtres, les seigneurs propriétaires ordonnèrent que ces derniers seraient libres quand ils auraient atteint l’âge de vingt-quatre ans accomplis, pourvu que pendant ce temps ils eussent demeuré dans la maison du maître de leur mère. Ils prétendaient que ces huit ans de service qu’ils avaient rendu, depuis seize jusqu’à vingt-quatre accomplis, suffisaient pour dédommager les maîtres de la perte qu’ils avaient faite pendant que leurs négresses les avaient élevés, et de ce qu’au lieu d’un nègre, qui aurait été toujours esclave, elles n’avaient produit qu’un mulâtre. Mais depuis 1674, époque où le roi a réuni les îles à son domaine, il a fait revivre par sa déclaration la loi romaine qui veut que les enfans suivent le sort du ventre qui les a portés : parlas sequitur ventrem, et que par conséquent les mulâtres provenant d’une mère esclave soient aussi esclaves. À ce propos, je ne dois pas oublier qu’un conseiller du conseil souverain de la Guadeloupe, citant cette loi dans un procès où il s’agissait de décider si un mulâtre né après la date de la déclaration du roi, mais avant qu’elle fût arrivée et publiée aux îles, était libre ou non ; ce savant jurisconsulte, au lieu de s’attacher au point de la difficulté que je viens de dire, ne pensait qu’à faire parade de son latin, qu’il estropiait en disant : patus sequitus ventris. Belle preuve de son savoir, qui n’empêchait pas qu’il ne fût d’ailleurs honnête homme, et qu’il n’eût l’occasion d’apprendre à parler latin, puisqu’il avait demeuré quelques années au service de nos Pères, d’où il était monté à l’office de maître d’école, et de chantre d’une de nos paroisses. Il s’appelait M. D. L. C. Il était doyen du conseil de la Guadeloupe en 1705.
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