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EAN : 9782494097001
340 pages
Kaplume (06/10/2022)
4.37/5   48 notes
Résumé :
Ana est enceinte quand elle doit fuir le Portugal des années 1970, sous la dictature de Salazar. En France, elle est recueillie par Mademoiselle Claudine, mannequin libertine aux idéaux féministes.

Trente ans plus tard, sa fille Gorete est devenue une jeune femme libre et indépendante. Mais plusieurs drames vont subitement frapper son existence, obligeant Gorete à faire face à un passé méconnu.

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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
4,37

sur 48 notes
La terre s'ouvre sous les pieds de Gorete. le coeur fragile de sa mère vient d'arrêter de battre. Elle a toujours été son centre, son univers, son seul parent. Elle a fui le Portugal et son dictateur, ses violences, ses peurs et ses trahisons, pour offrir un avenir meilleur à l'enfant qu'elle portait. Gorete n'imagine pas sa vie sans elle. Pourtant, le destin va mettre sur son chemin un amoureux, une histoire, un passé à éclaircir et le soleil d'un pays…

Le roman de Cristina de Amorim est une ode à la vie, à l'amour, aux couleurs d'un coucher de soleil, aux odeurs d'une promenade au coeur d'un quartier de Porto ou de Buenos Aires… C'est un voyage émouvant, une petite histoire au coeur de la grande. Suivre Gorete, Fernando, Ana et Claudine, c'est accepter de lâcher prise, et écouter, émerveillée, la douce musique du fado et du tango.

A l'image de cette histoire, l'écriture est toute en couleur, en odeur, en sonorité. Cristina de Amorim nous entraîne avec facilité au coeur d'un drame familial, ses secrets, ses trahisons et ses surprises. C'est aussi la laisser nous conter la Saudade, cette mélancolie joyeuse, ce doux chagrin, cette nostalgie envoûtante.

J'ai aimé ce voyage… J'y ai trouvé des personnages attachants, des femmes plus fortes qu'elles ne l'imaginent, des amours éternels et des familles au passé trouble. Laissez-vous surprendre, cueillir, attendrir… Prenez la main d'Ana et suivez-la, soutenez-la et rassurez-la. La vie est courte, mais elle peut être intense… colorée, rythmée et belle…
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1970. Ana vit au Portugal, pays qui vit la période la plus sombre de son histoire sous la dictature de Salazar. Elle est en couple avec Pedro, membre du parti communiste. Elle se retrouve enceinte et elle doit fuir le Portugal. Sans revoir Pedro, elle s'enfuit vers la France. Elle accouche d'une petite fille Gorete. Elle est, alors, recueillie par Mademoiselle Claudine, sa bienfaitrice. Elle décide de disparaître complétement de la vie de Pedro et vivre sa vie auprès de Gorete.

2001. Gorete est une jeune femme qui vit sa vie pleinement et librement. Tout bascule lorsque sa mère Ana est hospitalisée et que son cas s'aggrave. À partir de ce moment, Gorete va subir drames sur drames. Heureusement, sa rencontre avec Fernando va lui mettre du baume au coeur. Mais, elle va découvrir les mensonges, les non-dits, son histoire, ses origines, les secrets de sa mère... Elle décide de partir sur les traces de son père au Portugal, ce père qu'elle croyait mort...

Tout d'abord, je voudrais dire que je trouve la couverture de ce livre magnifique. Elle est d'ailleurs très représentative du roman. "Saudade" parle de liberté, d'amour notamment celui entre une mère et sa fille, de Saudade une mélancolie extrême, de perte, de deuil, de famille, de reconstruction... Entre passé et présent, entre grande Histoire et histoire romanesque, Cristina de Amorim nous offre un hymne au Portugal, à la renaissance d'un pays malgré des années sombres, une plongée dans Buenos Aires... Elle nous parle de musique, de littérature, de gastronomie, de Tango ou de Fado, de tout ce qui met nos sens en éveil. le contexte historique est documenté et nous rappelle le devoir de mémoire. L'écriture est presque poétique, douce et nous emporte dans l'histoire de ces deux femmes que la vie ne ménage pas. C'est une histoire tendre, dépaysante, parfois triste, mélancolique et emplie d'émotions. J'ai vraiment beaucoup aimé ces parenthèses de lecture lorsque j'ouvrais mon livre. À découvrir!
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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J'avoue avoir été, dans un premier temps, attirée par la couverture. Cette jeune femme, toute de rouge vêtue, m'intriguait, avec une vue magnifique sur une ville et sur un pont. J'apprendrai plus tard que cet endroit existe vraiment et qu'il fait partie intégrante du roman. Et puis, il y a ce titre, Saudade. C'est un mot que l'on ne peut définir en français, il fait partie du vocabulaire portugais et exprime une nostalgie, une mélancolie, un mot plein de poésie qui raconte à lui seul une histoire. Tout me plaisait dans ce livre. Et une fois fermé, je peux dire que tout m'a plu. 

C'est l'histoire d'une famille, sur plusieurs générations, au travers de deux femmes, Ana, et sa fille Gorete. On suit au début Ana, en70, elle vit au Portugal, pendant les heures sombres de ce pays qui vit sous la dictature de Salazar. Elle vit une belle histoire d'amour avec Pedro, communiste. Pris dans la révolution, et sans pouvoir revoir Pedro, Ana doit quitter le Portugal pour la France. Elle est enceinte et donnera naissance à une fille, Gorete. Elle sera recueillie à Paris par une femme qui deviendra sa bienfaitrice, Mademoiselle Claudine, à l'esprit très libre, et se consacrera à sa fille. 
Le roman commence en 2001, où l'on suit plus particulièrement Gorete. C'est une jeune femme libre, et qui sait ce qu'elle veut. Elle ne sait rien du passé de sa mère. Son monde bascule le jour où sa mère, Ana, est hospitalisée, dans un état grave. Tout va alors s'emballer et faire vivre à Gorete des moments très forts. Elle va devoir faire face au passé de sa mère, elle va découvrir son histoire, apprendre qui est son père, et va alors vouloir se rendre dans ce pays qu'elle ne connait pas mais dont elle sent qu'elle est très proche, le Portugal. En même temps, à Paris, elle fera la connaissance d'un argentin, Fernando, qui ne devrait être qu'une relation d'un soir mais qui va prendre petit à petit de plus en plus de place dans la vie de Gorete. Lui aussi n'a pas une histoire simple en Argentine. 

C'est ainsi que l'on va voyager entre Paris, Porto et Buenos Aires. On va suivre Gorete dans le présent à la recherche de ses racines. On va suivre Ana dans le passé, à Porto. Gorete va apprendre plein de choses sur son passé, elle va faire la connaissance de sa famille, de son histoire, et va devoir faire face aux non-dits qui pèsent sur les relations. Je ne peux rien dévoiler, mais le chemin de Gorete ne va pas être de tout repos. Elle va perdre des personnes qu'elle aime, d'autres qu'elle n'aura pas eu le temps de rencontrer. Il va falloir qu'elle fasse le deuil de certaines relations, elle va devoir se reconstruire. Elle va nouer de nouveaux liens qui vont lui permettre d'avancer, et d'avoir un beau projet de vie. Tout ça, en vivant une relation amoureuse qui prend de plus en plus d'ampleur, mais qui fait peur à la jeune femme. Et puis, il y a aussi les liens qu'elle a avec sa vie présente qui ne sont pas faciles à voir partir. 

Je me suis très vite attachée à Ana et Gorete. Surtout à cette dernière. Je me suis retrouvée dans sa souffrance de voir sa mère malade, et dans d'autres sentiments plus personnels. C'est une jeune femme déterminée, courageuse, qui avance malgré les embûches, les bâtons que la vie lui met dans les roues. Je l'ai admirée plus d'une fois, elle chute un bon nombre de fois, et toujours elle se relève, plus forte. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage d'Ana, pour tout ce qu'elle représente de luttes dans ces années de révolution, tout ce qu'elle a sacrifié pour sa fille. Elle m'a énormément émue, c'est tellement triste ce qu'elle a vécu. Et puis, cette fresque féminine ne serait pas complète sans Mademoiselle Claudine, une femme âgée encore pleine de peps et pétillante. Elle sait transmettre son énergie, sa vitalité. Elle a des idées bien arrêtées, et n'a pas la langue dans sa poche. Elle amène beaucoup d'humour dans l'histoire. Au travers de ces trois femmes, on a trois exemples de femmes avec des vies différentes, des histoires différentes, trois femmes qui se battent à leur façon pour leur liberté. Car c'est ce qui les rejoint, même si leur cheminement n'est pas le même, la finalité est de garder ou de retrouver la liberté de vivre et d'aimer. 

Les personnages secondaires sont eux aussi très importants. le Saudade est un personnage à lui seul, tout comme le Portugal. L'autrice dépeint à la perfection les lieux, l'ambiance, les modes de vie, les coutumes locales, les plats. J'ai senti les odeurs, les parfums des fleurs, des plats, des épices. le texte est parsemé de mots portugais, surtout pour la cuisine, et l'autrice en parle tellement bien qu'elle m'a bien souvent alléchée et donné faim. J'ai découvert des quartiers de Porto, Buenos Aires, des plages, des lieux enchanteurs. Ce roman m'a donné très envie de découvrir le Portugal, pour ses paysages mais aussi ses villes, son folklore, ses rituels. Les descriptions sont faites avec beaucoup de poésie, sans lourdeurs dans la lecture. le style de Cristina de Amorim est très fluide, son vocabulaire est actuel et en même temps poétique. La narration est double. Elle est à la première personne du singulier quand il s'agit de Gorete, et à la troisième personne dans les chapitres consacrés à Ana. Je suis très sensible à cette narration avec un "je", cela me permet de rentrer dans la tête du personnage, de ressentir chacune de ses émotions, d'être au plus près de lui. En plus, le "tu" est très souvent employé, car Gorete parle à sa mère, en pensée ou réellement, ce dialogue est très intime et rajoute une bonne dose de ressentis.

La plume de l'autrice est poétique, envoutante. Je me suis laissée prendre dès les premières lignes et mener ainsi tout le long par cette douce mélodie, cette mélancolie qu'est le Saudade. Je me suis laissée bercée par le Fado ou le Tango. La musique est d'ailleurs très présente dans le livre. Chaque chapitre a le nom d'une chanson, française ou pas, contemporaine ou pas. Certaines paroles sont reprises en fin de chapitre, donnant encore plus de poids à ce qu'il vient de se passer. La playlist de ce roman est très belle et tout aussi envoutante. J'aime bien quand un auteur fait cela, qu'il associe des chansons à son texte, je trouve que cela lui donne encore plus de poids, de sens. La partie historique est très bien détaillée, j'ai appris plein de choses très intéressantes sur cette partie de l'histoire portugaise que je ne savais pas. Je connaissais le contexte historique, mais je n'en connaissais pas les détails, et ce roman m'a permis de m'enrichir sur cette page historique noire. 

J'ai passé un excellent moment avec ce roman. Il s'est lu tellement bien et facilement, une fois dedans, je n'avais pas envie de le quitter. Il n'a pas été facile à lire à certains moments, car il faisait écho à mon présent et à mon état d'âme du moment, j'ai versé quelques larmes au moment de certaines phrases, mais c'est tellement bien dit, c'est tellement beau, l'histoire de Gorete et Ana est tellement belle, tellement émouvante. J'ai refermé ce livre à regret, tellement je m'y sentais bien. Et en même temps, j'étais contente de savoir ce qu'allait devenir tout ce petit monde, la fin est belle, pleine d'espoir et clôt à merveille le roman. J'ai été dépaysée par le voyage, les odeurs, tout m'a plu dans cette histoire et j'en garderais un très bon souvenir. Ce livre est un livre voyageur, je ne le garde pas, il va rejoindre un autre lecteur. Je vais cependant me l'acheter pour l'avoir dans ma bibliothèque, pour le relire, me replonger dedans. 

J'ai adoré la plume de Cristina de Amorim, je vais la suivre et la lire à nouveau avec grand plaisir. Ce livre est son second roman, j'ai très envie de lire son premier "Une carte postale du bonheur". Si vous ne la connaissez pas, je ne peux que vous conseiller ce roman, de découvrir cette autrice et sa poésie des mots. 
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Saudade... ce mot qui n'a aucune traduction littérale... Ce mot qui est intrinsèque à chaque portugais, à chaque enfant d'immigrés, à chaque personne reliée de près ou de loin au Portugal...
Ce mot qui contient à la fois toute la beauté et les joies du Portugal mais aussi toute l'histoire et la tristesse de ce pays...
Ce mot qui est empreint de nostalgie et de bonheur...


Pour moi, ouvrir Saudade, ça a été ouvrir ma boîte à souvenirs.. ceux de mon enfance, de ces étés passés avec mes (arrières-) grands-parents... de cette joie de les retrouver et de cette déchirure de les quitter...
Ouvrir Saudade, ça a été ouvrir mon coeur... et donc pleurer... beaucoup pleurer ! Pleurer sur mes souvenirs et certains regrets mais surtout pleurer sur les vies de Gorete et d'Ana... cette mère et cette fille unies par un amour incommensurable, infini et absolu mais aussi par des secrets... Et qu'il peut être douloureux de découvrir certains secrets...
J'ai pleuré sur Fernando, cet homme de conviction et d'amour... cet homme qui m'a fait penser au mien... et petit clin d'oeil car c'est le prénom de mon papa ;-)
J'ai pleuré sur cette histoire, sur cette mise en avant de ce pays à l'histoire que finalement je connais mal...
Mais j'ai aussi pleuré devant la beauté de la plume de l'autrice.... entre sensibilité et poésie, elle manie les mots avec beaucoup de talent.. entre références littéraires, roman historique et histoire familiale, Saudade est un Grand roman.
Saudade, c'est un roman qui donne envie de voyager ...
voyager dans mes souvenirs mais ça vous l'avez déjà compris ;-)
voyager dans la littérature... toutes ces références m'ont donné envie de réouvrir certains livres de mes bibliothèques !
voyager dans les rues de Porto, dans ces ruelles pavées remplies d'Histoire et d'histoires...
voyager au creux des émotions, de celles brutes qui vous bouleversent, vous chavirent, qui vous font autant sourire que pleurer...

Merci Cristina de Amorim pour ce merveilleux roman, pour cette émouvante histoire si joliment contée... pour ce partage de l'histoire du Portugal.

Petit conseil : lire ce roman attablé à un café le long du Douro avec vue sur le Ponte Dom Luis avec un pastel de nata en guise d'accompagnement ne fera que décupler le plaisir de cette lecture !
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UN ROMAN ENIVRANT ! COUP DE COeUR ❤️

Plusieurs drames vont frapper l'existence de Gorete, une jeune femme libre et indépendante et vont l'inviter à en apprendre plus sur son passé et ses origines. Elle va alors découvrir ses débuts tumultueux dans la vie, quand sa mère Ana, enceinte a été chassée du Portugal. La dictature de Salazar a fait des dégâts, mais il y a eu de belles rencontres, dont celle de Claudine, qui l'a recueillie en France...
De Buenos Aires à Porto, Gorete va peu à peu découvrir son histoire familiale, ce qui va avoir un bel impact sur son existence...

La Saudade, un mot empreint de poésie. Propre au peuple portugais, il n'existe pas d'équivalent dans les autres langues. Il exprime un sentiment doux-amer, une mélancolie extrême ou nostalgie.
Saudade, ce roman n'aurait pas pu s'appeler autrement.

Que je t'ai aimée, Saudade ! Dès les premières phrases, j'ai été bercée par la magnifique plume de Cristina de Amorim. Sensuelle, délicate, et emplie de références musicales et littéraires, elle m'a fait voyager. J'ai appris sur l'histoire du Portugal (que l'on sent chère à l'autrice) à travers Gorete et l'histoire de ceux et celles qui l'ont précédée.

Saudade, c'est un roman sur la nostalgie du temps qui passe, sur la douleur laissée par l'absence de ceux qui ne sont plus. Sur des destinées de femmes charismatiques, entre peines et joies.
J'ai été touchée par Gorete, par ses drames, sa résilience, sa force. Et malgré les drames, ce roman est rempli de lumière.

J'ai refermé ce roman le sourire aux lèvres, le coeur lourd aussi. Difficile de quitter ces personnages auxquels je me suis tant attachée. Et surtout cette plume si belle et empreinte de poésie. On sent que ce roman a été écrit avec le coeur et les tripes. Que cette saudade à été vécue, incarnée.

Les nombreuses références musicales ont fait chanter mon coeur et mon âme. Une magnifique histoire qui donne envie de danser, de partir découvrir Porto, de vibrer et surtout d'aimer.

Une merveilleuse parenthèse pleine d'authenticité que je recommande grandement ! ✨️

J'espère que vous êtes tenté.e.s? 😇



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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
𝖲𝖺𝗎𝖽𝖺𝖽𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗍 𝗊𝗎𝗂 𝗇’𝖾𝗑𝗂𝗌𝗍𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇 𝗅𝖺𝗇𝗀𝗎𝖾 𝖿𝗋𝖺𝗇𝖼̧𝖺𝗂𝗌𝖾. 𝖢’𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗍 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝖺𝗎 𝗉𝖾𝗎𝗉𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗋𝗍𝗎𝗀𝖺𝗂𝗌. 𝖢’𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗍 𝖾𝗆𝗉𝗋𝖾𝗂𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗉𝗈𝖾́𝗌𝗂𝖾, 𝗆𝗈𝗇 𝖺𝗇𝗀𝖾. 𝖨𝗅 𝗌𝖾𝗋𝗍 𝖺̀ 𝖾𝗑𝗉𝗋𝗂𝗆𝖾𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝗆𝖾́𝗅𝖺𝗇𝖼𝗈𝗅𝗂𝖾 𝖾𝗑𝗍𝗋𝖾̂𝗆𝖾. 𝖴𝗇 𝗆𝖺𝗇𝗊𝗎𝖾. 𝖫𝖺 𝗇𝗈𝗌𝗍𝖺𝗅𝗀𝗂𝖾. 𝖫𝖺 𝗌𝖺𝗎𝖽𝖺𝖽𝖾 𝗇𝖾 𝗌’𝖾𝗑𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗉𝖺𝗌. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖾 𝗏𝗂𝗍.
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“Déraciné, l'émigré comprendra plus tard qu'il ne sera plus jamais chez lui nulle part. En France, il sera toujours un étranger, au Portugal, il sera celui qui a déserté, que l'on appelle plus volontiers le « Français », ou celui pour qui l'on éprouve une sorte de mépris ou de jalousie, du fait de sa réussite.
Ce qui le maintenait en vie, c'était de savoir que chaque année, il allait rentrer chez lui et, surtout, qu'il serait enterré, là-bas, sur ses terres sacrées, auprès des siens.”
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Déraciné, l'émigré comprendrez plus tard qu' il ne sera plus jamais chez lui nulle part. En France, il sera toujours un étranger, au Portugal, il sera celui qui a déserté, que l'on appelle plus volontiers le "Français ", ou celui pour qui l'on éprouve une sorte de mépris ou de la jalousie , du fait de sa réussite.
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C est seul qu on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de souvenirs
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C'est en te perdant que je suis partie à ma recherche.
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