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EAN : 9791093552682
Remanence (08/06/2018)
3.9/5   20 notes
Résumé :
Cinq Français que tout oppose partis à la conquête de Shanghai.Trois Chinois prêts à tout pour satisfaire leur carrière.Une célébration capitale pour chacun d'eux se profile.Mais les préparatifs des festivités ne se passent pas comme prévu.Lequel saura échapper à ce que la ville a de plus noir et de plus vicieux ?
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Dernier appel.

Les passagers à destination de Shanghai sont priés de se rendre dans leur librairie et demander le nouveau roman de Raphael Bee.

L'auteur nous emmène dans les coulisses du marketing chinois qu'il connaît bien puisqu'il a travaillé quatre années à Shanghai dans le secteur de la pub.

J'ai aimé m'immerger dans un milieu professionnel que je ne connaissais pas. Au sein d'une ville folle, étrange et attirante. Une culture différente, une course au succès prenante.

Malgré un sujet qui au départ peut paraître compliqué à gérer sur la durée, Raphael Bee parvient à tenir le lecteur en haleine, à travers le quotidien de ses expatriés français et arrive même à créer des rebondissements qui vont tenir le lecteur en haleine !

On peut parler d'un thriller professionnel ! Nouveau genre crée par Monsieur Bee.

Du coup, une thématique originale, qui le temps d'une lecture m'a complètement dépaysé et m'a permis de découvrir un univers sans pitié !

Vite lu car fluide et plein de bonnes idées.

Un bon moment !
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Shangai Fan de Raphael Bee aux Editions de la Rémanence parait le 8 juin 2018. Merci aux éditeurs pour ce livre reçu lors du challenge NetGalley.Un roman surprenant qui ne m'a malheureusement pas vraiment enthousiasmée .
Shangai , le microcosme de la pub , le microcosme de ces sociétés étrangères implantées en Chine pour faire du fric. Clem est une jeune française arrivée à Shanghai pour faire carrière . Avec son équipe, elle est chargée du lancement d'une société de luxe chinoise Shanghai Fan . Elle et les expatriés qu'elle fréquente sont et restent des O.V.N.I . Fascinés par leur nombril, ils ne s'intéressent qu'à leur petite personne . le regard qu'ils portent sur ce qui les entoure est hallucinant . Un milieu qui ne me fascine pas loin s'en faut. Un roman qui ne m'a pas fascinée non plus . le rebondissement final de l'intrigue ajoute un peu de piment mais ...
Une lecture en demi-teinte donc . L'idée de départ est intéressante mais le résultat final décevant . Dommage !
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Shanghai fan de Raphaël Bée m'a été envoyé par net galley et les éditions de la Rémanence, que je remercie même si j'ai eu un peu de mal avec ce roman.
Cinq Français que tout oppose sont partis à la conquête de Shanghai. Trois Chinois prêts à tout pour satisfaire leur carrière. Une célébration capitale pour chacun d'eux se profile...
Mais les préparatifs des festivités ne se passent pas comme prévu...
Lequel saura échapper à ce que la ville a de plus noir et de plus vicieux ?
J'ai demandé ce roman il y a quelques temps dans le cadre du challenge Net Galley et j'ai un peu traîné pour le terminer car il ne m'a pas vraiment captivé.
J'ai aimé découvrir les coulisses du marketing chinois, univers que connait bien l'auteur et on sent d'ailleurs qu'il sait de quoi il parle. Malheureusement, je n'ai pas été plus intéressée que ça par cet univers. J'ai lu ce roman avec beaucoup de détachement, n'appréciant pas trop non plus les personnages.
Bref, ce fût un peu long pour moi et je pense que ce roman n'était pas pour moi.
D'où le seulement trois étoiles.
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Raphaël Bée, dans « Shanghai Fan », parle d'expérience. Il a travaillé quatre ans à Shanghai dans une agence de publicité. Si la ville est omniprésente c'est à travers l' ambiance survoltée d'une caste internationale totalement investie dans les affaires.
La première partie du roman expose le portrait de cadres français et chinois qui développent une société de publicité. Ils sont chargés de préparer la promotion d'une entreprise," Shanghai Fan", qui conçoit et distribue des produits chinois haut de gamme dans le monde entier. Cette première partie paraît un peu longue, elle dresse les fils d'une association entre plusieurs sociétés dont l'avenir dépend de la réussite d'une soirée. L'enjeu paraît déterminant pour chacune. La seconde partie du livre développe, à la façon d'un thriller, les péripéties qui lient les protagonistes à l'évènement chargé de promouvoir "Shanghai Fan". .. L'intérêt à la lecture est plus soutenu jusqu'à un dénouement inattendu.
L'auteur se concentre sur les cadres d'entreprise, leur vie dans l'entreprise, leurs espoirs et leurs manoeuvres. Son habileté a été de décrire une ville en plein essor, dont les protagonistes sont entièrement dévoués à des activités liées au numérique et ouvertes à la mondialisation. Les cadres sont jeunes, compétents dans leur domaine et immergés dans une activité qui les dévore. Les portraits sont sans concession : égoïstes, sans scrupules, ils sont d'une férocité redoutable envers la population locale et sans pitié pour leurs collègues. Leur seul objectif est une réussite professionnelle qui leur apportera fortune et renommée. Leurs tâches reposent sur l'éphémère et le virtuel ; publicité et numérique fonctionnent sur le relationnel et le carnet d'adresses est fondamental. La limite extrême du système est atteinte quand le succès d'une soirée est lié à l'invitation (moyennant rétribution en liquide) des KOLs, ou relais d'opinion. Leur influence est déterminante quand leurs blogs sont lus par des milliers de chinois. Leurs avis sont définitifs et assurent succès ou échec d'une marque, ils font et défont une réputation. Et pourtant quelle naïveté chez Clem (le personnage principal) quand elle néglige sa mallette dans un pub renommé ! L'ignorance des moeurs locaux et de la langue chinoise poussent Clem à suivre les avis de ses collègues, avis qui s'avèrent nocifs. L'énergie de la jeunesse est parasitée par la puérile certitude de ses capacités.
Ainsi est décrite une ville mondialisée, où les enjeux du moment déterminent la vie ou la mort économique des acteurs. Les dirigeants sont éblouis par l'argent et la notoriété, leurs postures publiques manifestent l'hypocrisie du paraître. Les volte-face des acteurs sont rapides et sans état d'âme : il faut écraser les concurrents sans oublier d'humilier les collaborateurs. L'auteur analyse froidement la vie, la mentalité, les aprioris. Il souligne l'aveuglement des expatriés qui sont immergés dans un univers qu'ils pensent contrôler. La scène finale préfigurerait-elle le futur de la mondialisation : le feu d'artifice qui doit couronner la fête est volontairement mis à feu et explose .. « L'évènement tourne au cauchemar ».
Au final, le développement du roman est inégal mais l'intérêt du lecteur est accroché par une intrigue au développement maitrisé dans la deuxième partie. Si l'auteur a un recul lucide sur son expérience personnelle, son analyse et sa vision d'un futur possible de la mondialisation sont préoccupantes. Le style est fluide, contrarié, cependant, par quelques scènes érotiques au vocabulaire cru (volonté de sacrifier à quelque mode « trash » ?).
La lecture est agréable tant au niveau visuel que tactile. L'impression et la conception de l'ouvrage sont soignées. Merci aux Editions « Remanence » et à Babelio pour l'opération Masse Critique.





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"shanghai Fan" nous plonge dans le monde impitoyable du travail, nous suivons des expatriés français et leurs collègues shanghaïens au sein d'une boîte de com ou "Clem", responsable événementiel, nous met directement dans le grand bain de ce monde foisonnant.

Tour à tour, l'auteur nous dirige d'un personnage à l'autre et nous dépeint des personnalités brutes et sans artifices, des gens comme vous et moi. de l'assistante dévouée au graphiste qui se la joue en passant par la cliente exigeante, toutes sortes de portraits sont mis en connexion pour former cette histoire très addictive.

Cette sensation de ne pas pouvoir relâcher ce roman ne serait ce que quelques minutes est pour ma part due à toute cette galerie de caractères mais aussi à l'intrigue. Les aléas divers, les amitiés, les amours, les trahisons, les déconvenues, les roublardises, du burn out au soulagement, du plan foireux à la solution inespérée, nous naviguons dans les eaux troubles de ce monde aussi attirant qu'impitoyable.
Rajoutez à cela une fin très surprenante et vous aurez une petite idée de ce que donne cette histoire.

Je suis très surpris d'avoir autant accroché, cela est forcément dû aux personnages et à une écriture proche du thriller.
Une belle découverte.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le petit moustique qu'on libère dans une pièce pour en déranger les occupants et s'assurer ainsi de leur vivacité.
... Et pour goûter au luxe de voir la ville sous un ciel bleu : l'avantage d'une chine à l'arrêt, c'est autant d'usines qui ne tournent plus à plein régime.
Mais on lui a tellement répété qu'il ne fallait pas faire perdre la face à un Chinois.
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A peine rentrée je ne rêvais que d'une chose : retourner en France. Mais les Français que je croisais à Shanghai n'avaient qu'une seule obsession : ne pas revenir. Ils disaient que chez eux, il n'y avait pas d'avenir. Qu'on les étouffait alors qu'ici, ils étaient tranquilles, entendus et enrichis. Je ne comprenais pas. Pour moi ma France, ce pays - et je n'en avais pourtant pas vu d'autres - était le plus beau du monde. Et jamais, même si la Chine m'a tout pris, jamais je n'oserai parler comme eux de mon pays. Leurs discours me stupéfiaient, et parfois, ils me rendaient triste.
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C'est utile, une tête de victime, ça permet de se fondre n'importe où.
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