AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782815914598
352 pages
Éditions de l’Aube (03/02/2017)
3.59/5   23 notes
Résumé :
Mark Saxton, alias Maaka Pitama, s'est suicidé. Son père biologique, un Maori, et l'homme qui l'a élevé se disputent sa dépouille, chacun voulant qu'il soit enterré sur les terres de sa famille. Leur affrontement reflète les tensions communautaires dans la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui.
Que lire après Sous la terre des MaorisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 23 notes
5
5 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
C'est le genre de livre qu'on prend à la place d'un billet d'avion : embarquement immédiat pour la Nouvelle -Zélande .
Du coup j'attend du dépaysement, des descriptions longues et nombreuses de paysages , je veux du" vécu d'ailleurs" , et le contrat est parfaitement rempli, même si j'en attend toujours davantage ...
Le fait que ce soit un roman noir est un plus, je sais où je vais, j'en aime ses codes .
Et c'est là que l'auteur arrive à une prouesse technique qui risque aussi de désorienter les amateurs de romans policiers ... Il n'y a pas d'enquête , pas de "méchants" , et d'ailleurs , il n'y a pas de meurtre... Juste un cadavre , celui d'un adolescent qui s'est suicidé . Pendu à un arbre avec vue sur les collines...
Alors que son beau-père adoptif , Box, a tout prévu , l'enterrer sur les terres où sont enterrés ses ancêtres ( colons blancs ) , son père biologique Maori qui ne l'a pas revu depuis ses deux ans, veut lui offrir des funérailles selon le rite de son peuple ... S'en suit un vol de cadavre à la morgue ...
Ce roman noir raconte un impossible deuil, un pétage de plomb , une errance à travers les paysages de cette île (campagne, bord de mer touristique, bush, j'aurais aimé plus de détails ...)
Qui a le plus de droits sur un enfant décédé , son peuple biologique ou le père adoptif ?
A travers cette question, Carl Nixon fait aussi un constat de la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui : racisme, droits nouvellement acquis des Maoris, crise financière . C'est sûr que ma belle carte postale prend un peu l'eau ...Le paradis n'existe pas .
J'ai aimé retrouver ces mots qui ont déteint sur Tahiti : wahine, paua, marae ...
L'auteur suggère plus qu'il n'affirme .
On ne saura jamais pourquoi ce gamin s'est suicidé , et les flics sont ( presque ) aux abonnés absents . Il n'y a pas d'enquête , juste deux pères , deux peuples , deux coutumes qui estiment faire pour le mieux même si ces mieux s'entrechoquent , et ne se comprennent pas .
Un roman noir, grave, errant, lancinant , un peu comme les routes de cette île, écrasées entre montagne et océan , sinueuses, comme les anguilles noires qui pullulent dans les rivières ...
SOUS la terre des maoris : la carte postale d'un deuil impossible .
Commenter  J’apprécie          457
Box Saxton travaille sur un chantier de construction pendant la semaine, depuis qu'il a perdu son entreprise après la crise économique. Sa vie va basculer après l'appel téléphonique qu'il reçoit de Liz, sa femme, lui annonçant que leur fils Mark, dix sept ans, s'est suicidé. Lors du long retour en voiture, Box se remémore les événements pour essayer d'identifier les signes avant coureurs et comprendre ce geste. Il a élevé Mark, le fils de sa femme comme son propre fils, l'acceptant alors que le père biologique, Tipene, un Maori, s'est éclipsé à la naissance de l'enfant.
Box organise les funérailles avec le pasteur mais, de retour pour la veillée funéraire, il découvre une vingtaine de maoris dans sa maison, venus rendre un dernier hommage et Tipene l'informe qu'il va ramener le corps de Mark en terres maories et l'inhumer selon les rites de la tribu. Box ne compte pas laisser Tipene le déposséder de Mark et de son deuil.

Sous la terre des maoris est un long cheminement d'un père qui, au delà de la douleur de la perte de son enfant, doit se battre contre la coutume et contre la loi qui autorise les Maoris à procéder à l'inhumation de leurs defunts, même si les liens étaient distendus ou inexistants. Une plongée dans une bataille entre traditions, où la transmission de la filiation se fait au delà de la mort entre un père adoptif présent, qui a transmis ses valeurs et le géniteur qui revendique la coutume et qui a la loi pour lui.
Carl Nixon avec cette lutte entre deux traditions met en lumière les questions qui soulèvent la société néo-zélandaise, notamment le renversement des rapports de force entre les Blancs qui dominaient économiquement et socialement, et qui se voient appauvrir et diminuer dans leurs droits par des Maoris qui ont réussi à conquérir, après de longs combats, des droits qui leur avaient été confisqués par les occupants blancs.
Un roman intéressant mais qui comportent pas mal de longueurs et de lenteurs, avec des réflexions plusieurs fois répétées, mais qui éclaire sur la société néo-zélandaise.


Commenter  J’apprécie          280
Sous la terre des Maoris est exactement le genre de roman prometteur dont l'exécution a subi quelques ratés, ce qui est fort dommage. Et pourtant, il avait tout pour me séduire notamment par son sujet alléchant (les tensions raciales) sur un pays au final peu connu, la Nouvelle Zélande. Soyons honnêtes, mis à part le Haka et le kiwi, je ne connais pas grand-chose de ce pays mystérieux. Quand Babelio et les éditions de l'Aube m'ont proposé cette masse critique, je n'ai pas hésité une seconde. Pour être franche, j'imaginais un récit à mi-chemin entre le polar et le roman social.

Notre histoire débute sur la découverte du corps de Mark, un jeune homme de 19 ans qui s'est pendu et n'a rien laissé pour expliquer son geste. Sa mort sème le désarroi dans sa famille, et surtout chez son père, (enfin son beau-père), Box Saxton, qui l'a élevé comme son fils depuis tout petit. Cet entrepreneur galère depuis la crise qui secoue l'immobilier et les fins de mois sont difficiles. Mais l'amour est présent au sein de cette famille et rien ne présageait le geste ultime de Mark. Passé le choc de l'annonce, il faut s'occuper des détails pratiques qui eux ne disparaissent pas, et bien au contraire, accentuent la chape de plomb. Où enterrer Mark ? le choix est évident pour Box : ce sera dans le cimetière où sont enterrés ses ancêtres, comme le seront les autres membres de sa tribu, parmi les siens, jusque dans la mort.

Et comme souvent, rien ne se passe comme prévu : le père biologique de Mark débarque et souhaite enterrer son fils selon les rites maoris, au sein de la tribu familiale. Lui qui n'a jamais daigné s'occuper de son fils, ni même prendre de ses nouvelles, ose s'arroger le droit de disposer du corps de Mark ! Trop c'est trop et Box Saxton pète un plomb.

Derrière ce récit de famille, c'est la question maorie et la cohabitation entre colons blancs et autochtones qui ressurgit. Comme souvent, les tensions raciales qu‘on croyait disparues refont surface, irrémédiablement. le corps de Mark (et sa mort) devient l'enjeu derrière lequel chacun règle ses comptes. Assez pathétique en somme.

Pourquoi n'ai-je pas accroché plus que ça ? Plusieurs raisons à cela. Premièrement, je n'ai trouvé aucun des personnages attachants, ce qui est le comble dans ce genre de récit dramatique. Box et sa peine de père meurtri ne m'a pas émue (ce qui est fort de café) ; la mort de Mark, à peine évoquée, m'a semblé clinique et détachée. Je crois que j'aurais aimé connaître les raisons de son suicide, ou tout du moins, comprendre un peu mieux ce personnage qui est finalement au centre du roman.

Deuxio, le style m'a laissée de marbre, ni mal écrit, ni exceptionnel, juste sans âme (difficile de décrire ce sentiment). J'ai tourné les pages sans enthousiasme.
Et tertio, mon côté excessif aurait aimé un électrochoc, une confrontation, un sursaut dramatique qui n'est jamais venu et j'en suis clairement frustrée. Tout est évoqué avec parcimonie, à mots couverts, ce qui est le parti pris de l'auteur j'en conviens mais mon appétence pour le grandiloquent est peu assouvie ;).

Sous la terre des Maoris est un roman de qualité je n'en doute pas et je comprends les avis d'autres bloggeurs qui y ont adhéré. Je remercie les éditons de l'Aube et Babelio pour cette opération masse critique.


Lien : http://www.livreetcompagnie...
Commenter  J’apprécie          150
Quelques heures après avoir terminé ce livre (en pleine nuit), je me demande encore en quoi c'est un thriller, car il ne respecte pas les codes habituels du genre – c'est en tout cas l'impression que j'ai depuis le début de ma lecture, mais sans pouvoir la définir clairement… Allons donc voir des références largement admises : Wiki définit le thriller comme un genre artistique utilisant le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu'au dénouement de l'intrigue. Soit… sauf qu'ici, l'intrigue n'est pas follement excitante : à part quelques passages tout à coup pleins de tensions, mais qui se résolvent toujours très vite, tout est dit plus ou moins à l'avance, rien n'est vraiment voilé pour entretenir le suspense... pourtant bien présent ! Allons donc voir Le Robert : Film (policier, fantastique), roman, récit qui provoque des sensations fortes.. Cette définition plus large permet alors –peut-être- de le classer ici, car des sensations fortes, oui, il y en a indéniablement, mais elles sont d'un tout autre ordre que ce qu'on attend habituellement d'un thriller : elles sont beaucoup plus proches de ce que peut susciter un drame psychologique, mêlant habilement le problème des tensions ethniques et, surtout, le terrible processus de deuil après la perte d'un enfant.
Et c'est magnifique, autant que c'est bouleversant !

L'intrigue est assez simple en fait (et mal rendue par les synopsis que l'on trouve sur les plateformes de vente) : le corps de Mark, 19 ans, est retrouvé pendu. Suicide. Tout en organisant ses funérailles, ses parents réagissent différemment. La mère, Liz, ressent tout à coup le besoin de prévenir le père biologique, Stephen, redevenu Tipene en maori, qui a abandonné mère et fils alors que ce dernier n'avait pas 2 ans. L'histoire laisse planer un doute sur les raisons de l'abandon de ce géniteur ; toujours est-il que, en toutes ces années, il ne s'est jamais manifesté auprès de Mark. le mari de Liz quant à lui, surnommé Box depuis si jeune que personne ne se rappelle son vrai prénom, a élevé Mark. C'est autour de Box que tout le livre est centré, lui qui a toujours considéré Mark comme son propre fils ; il est dévasté à tel point qu'il devient comme étranger à lui-même. Et ainsi, pendant les 55 premiers pourcents du livre, on suit Box à la trace, dans son quotidien à travers les petits détails des choses à organiser, sa réaction face à l'arrivée de Tipene et de toute une partie du clan maori chez lui, mais aussi plusieurs flashes back sur ses ancêtres, colons anglais, ou les drames familiaux plus proches de notre époque, dont sa dégringolade sociale, lui le maçon qui avait créé une entreprise florissante, mais qui a tout perdu à la suite de l'éclatement de la bulle immobilière mondiale. Et puis tout s'emballe à partir de la 3e partie (il y en a 5 au total), aux 56% du livre, quand Tipene et son clan maori –plus forts, plus nombreux, et plus riches grâce à leurs activités liées au tourisme- décident d'emporter le corps de Mark de la morgue, pour l'enterrer chez eux selon leurs propres rites. Évidemment, Box ne peut laisser faire…

On pourrait facilement résumer l'histoire à une opposition colon vs. indigène, mais alors ce serait l'arrière-petit-fils du colon, désargenté et malheureux, contre le Maori ex-victime devenu riche (et peut-être profiteur d'un certain système qui tend à rattraper les exactions des premiers colons) ; pourtant ce n'est pas ça que j'ai lu. Si cet aspect des choses est bien présent en filigrane, ce n'est jamais central – on a même une très intéressante scène (je ne crois pas spoiler en la citant) où Box est tout à coup soutenu par un quidam clairement raciste anti-maoris, mais Box reste imperméable au discours de ce type : il veut juste pouvoir retrouver son fils, c'est devenu son seul souci, son obsession. Et c'est cette obsession, parfois proche de la folie, qui va le guider tout au long des derniers chapitres, posant indirectement cette double question à laquelle il n'y a aucune réponse acceptable : comment survivre à la mort de son enfant ? et comment accepter, ou seulement comprendre cette mort, quand il s'agit d'un suicide ?

Le long et difficile deuil (mot qui n'est jamais prononcé) est exploité ici de façon presque exagérée, à travers une langue (et, ma foi, une très belle plume de la traductrice) très visuelle dans ses scènes du quotidien, avec parfois des accents proches du poétique lorsqu'il s'agit de la description de la nature – il est clair que Carl Nixon aime son pays ! – ce qui rend cette écriture très accessible sans jamais tomber dans du trop-facile, agréable malgré la dureté du thème, et complètement addictive. En effet, de cette façon, l'auteur rend avec une justesse terrible l'aspect insoutenable d'un processus de deuil dans de telles conditions, à travers le personnage de Box qui est tout à fait « ailleurs », qui reste comme figé mentalement dans l'inconcevable, ce qui va définir ses décisions et leurs enchaînements. Ainsi, bien au-delà des idées bien-pensantes que l'on pourrait avoir avec notre vision européenne (continentale) idéalisée de la question des Maoris de Nouvelle-Zélande, on ne peut qu'être touché par ce sujet bien plus grave, bien plus universel que des tensions communautaires. Et ça prend aux tripes, profondément.
Commenter  J’apprécie          10
Désespoir et colère, traversée morbide, à la fois géographique et émotionnelle, des quelques jours entre la mort d'un enfant et son inhumation.
Mark s'est suicidé à 19 ans, cet adolescent a deux pères qui revendiquent -quoi?- leur paternité, leur amour, la perte, leur tristesse, leur incompréhension, le déchirement, le droit à "rêver" le sort qui attend sa dépouille : endroit, rites, significations profondes.
Oui mais nous voilà en Nouvelle-Zélande, le père biologique est maori et ne s'est jamais soucié de son fils, le père qui l'a élevé est blanc.
Ils vont s'affronter pour imposer leur vision du monde autour de cette mort.
Impossible de se détacher de cette lecture une fois qu'elle est entamée, et ce malgré les excès des personnages qui m'ont empêchée de ressentir sympathie ou empathie envers les protagonistes.

A chaque instant, j'ai été écartelée entre les vérités antagonistes de ces deux hommes :
- entre le néo-zélandais blanc, retraçant l'odyssée de ses ancêtres arrivés là deux siècles avant, s'imprégnant de la façon dont leur travail acharné a façonné le paysage, le pays, lui conférant sa légitimité à vivre là, et vivant de plein fouet la crise économique qui frappe le pays, le reléguant d'une vie aisée à une vie étriquée;
- et le maori, qui après ces deux siècles de colonisation, reprend pied, dignité et fierté d'appartenir à son peuple, tout en bénéficiant économiquement du récent traité signé par le gouvernement.
Deux trajectoires inversées, deux mondes aux antipodes l'un de l'autre, totalement hermétiques à toute argumentation de l'autre partie, incapables d'imaginer aucun compromis.

Le tout porté par une écriture efficace et belle.

Une lecture comme un coup de poing dans notre confort de pensées, qui nous fait assister à cette confrontation et toutes ses implications sans que l'on puisse prendre parti pour l'un ou l'autre camp, chacun ayant sa légitimité.

Remarquable.

Mais ce n'est que mon avis.
Lu dans le cadre de masse critique.


Commenter  J’apprécie          70


critiques presse (1)
Telerama
07 août 2018
Carl Nixon raconte l’errance de son héros en compagnie du corps de son fils, son deuil impossible, les contradictions et l’identité d’un pays déchiré, avec autant de subtilité que de justesse. Violent, intime, puissamment incarné, son roman est de ceux que l’on n’oublie pas.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Ce qu'il avait sous les yeux était en fait les restes d'un grand volcan . Le temps avait effacé les traits hideux et noircis du paysage. Comme de la poudre de riz, la terre transparente par le vent s'était déposée sur la roche cuite, puis le cratère s'était rompu et l'océan l'avait inondé pour former ce long port naturel. Les collines jadis dentelées comme des scies, ne se découpaient plus aussi nettement sur le ciel . Box avait l'impression qu'elles étaient disposées autour de lui comme une couverture fauve habilement froissée par un photographe.
Commenter  J’apprécie          200
Ses ouvrages étaient éparpillés dans la pièce ou bien serrés comme des sardines sur les étagères où Dee les empilait à la fois horizontalement et verticalement. D'autres formaient des piles irrégulières le long des plinthes, sur les larges rebords des fenêtres et sur le manteau de la cheminée. On trouvait même des livres nichés comme des chats dans les coussins du canapé aux contours dentelés.
Commenter  J’apprécie          240
Lorsqu’elle ne s’occupait pas de ses fruits, la grand-mère de Box lisait. Ses ouvrages étaient éparpillés dans la pièce ou bien serrés comme des sardines sur les étagères où Dee les empilait à la fois horizontalement et verticalement. D’autres formaient des piles irrégulières le long des plinthes, sur les larges rebords des fenêtres et sur le manteau de la cheminée. On trouvait même des livres nichés comme des chats dans les coussins du canapé aux contours dentelés.
Commenter  J’apprécie          150
Box regarda les grottes en contrebas, juste en face d’eux, sur la paroi de la vallée. Les deux plus grandes se trouvaient presque au niveau du sol. Le vieil homme suivit son regard.
”J’ai entendu dire qu’avant l’arrivée des Blancs, les Maoris qui vivaient dans le port naturel de l’autre côté des collines traversaient cette vallée pour aller faire du commerce avec d’autres tribus. On pense qu’ils passaient la nuit dans ces grottes. Il n’y a rien voir cependant, je suis allé vérifier. Pas le moindre dessin ni quoi que ce soit d’intéressant”.
Commenter  J’apprécie          120
Éclairée par en dessous, une grande sculpture en bois gardait l’entrée. Un taniwha, un dragon aquatique maori. Même Box connaissait cette créature. Chacune des quatre pattes de la statue se terminait par des serres aussi longues qu’un bras humain. Le bois argenté s’était fissuré sous l’effet du soleil et des vents qui fouettaient la baie. Ses yeux, chacun aussi gros que la tête de Box, le regardèrent passer lentement.
Commenter  J’apprécie          120

autres livres classés : maorisVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (58) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..